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Revue Europe-Echecs par jeantommy le
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Bonjour à tous
Que pensez-vous de le revue Europe-échecs?
Je trouve que la version papier est très chère.
De plus l'analyse des parties résulte plus d'analyse d'ordinateurs qu'autres choses.
C'était déjà le cas avant avec les analyses de Shirov ou d'Ivantchuk.
Je trouve que les analyses sont vraiment décevantes et peu de nature à faire progresser les 1600-1800.
Europe-échecs n'as pas la pédagogie de livres comme mon système ou les échecs simples.
Depuis la revue s'est peoplisé en détriment d'articles sur le jeu.
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Bonjour à tous
Bonjour.
Que pensez-vous de le revue Europe-échecs?
Le plus grand bien.
Je trouve que la version papier est très chère.
Ah bon ? Moins de 8 euros... ce qui fait deux euros par semaine... Bref.
De plus l'analyse des parties résulte plus d'analyse d'ordinateurs qu'autres choses.
Ah les salopiauds ils vont m'entendre...
C'était déjà le cas avant avec les analyses de Shirov ou d'Ivantchuk.
Oui mais alors quels joueurs !!!
Je trouve que les analyses sont vraiment décevantes et peu de nature à faire progresser les 1600-1800.
Dés que je (re)dépasse les 1600 je me positionne.
Europe-échecs n'as pas la pédagogie de livres comme mon système ou les échecs simples.
En effet. Il manque également le gadget comme nous avions dans PIF.
Depuis la revue s'est peoplisé en détriment d'articles sur le jeu.
Et ils ne m'invitent toujours pas, ce qui voudrait dire que je ne suis pas un people. #Déception.
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Que dire...
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...c'était en direct de la buvette ?
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D'ailleurs, boissons du groupe 3 (Licence III) ou des groupes 4-5 (Licence IV)?
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Bonjour jeantommy,
Il y a quelques temps j’avais fait en partie les mêmes critiques sur la revue Europe échecs.
Signalons tout de même que c'est la seule revue en français,qu'elle existe depuis 1959, que c'est une revue luxueuse (le papier !) et qu'il y a quand même de bonnes rubriques à l'intérieur...
Si tu as l’occasion essaye de trouver des numéros plus anciens sur des sites d'occasion pour voir la différence !
@ulysse: excellent !
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Je suis parfaitement d'accord les revues anciennes étaient de bien meilleure qualité.
J'en ai conservé et acheté mais je dois dire que la revue a beaucoup baissé en qualité depuis.
Je suis bien conscient que c'est la seule revue en français après je maintiens qu'elle est très chère mais si effectivement le papier est de qualité.
Oui je déplore certains propos de bistrot alors que l'article était un article de fond.
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Mais j'étais très sérieux, même si la forme ne le laissait pas forcément supposer.
Je trouve cette revue impeccable même en étant bien loin d'être d'accord avec certaines analyses (pas les analyses de partie bien entendu) mais cela n'empêche.
Des revues d'échecs en langue française j'en ai connu d'autres (Gambisco etc)... Toutes avaient des vertus mais (hélas !?) une seule aujourd'hui est dans nos kiosques.
Cela la rend précieuse (mais pas inattaquable évidemment).
Je lui trouve pour ma part très peu de défauts et aucun que vous ne supposez ou citez.
Cela dit je vous reconnais entièrement le droit d'exprimer un avis radicalement différent (il ne manquerait plus que ça...).
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Je suis d'accord avec toi jeantommy, les articles sur les ouvertures sont trop élitistes ( à ton niveau ,imagine pour moi!).
Par exemple Thierrycatalan a expliqué que dans certains anciens numéros il y avait un récapitulatif des ouvertures jouées sur une année ; jamais vu encore!
@Krusti : j'ai vraiment aimé tes 2 posts sur le gambit dame et sur la Caro-Kann !
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Pour ma part si je suis un fidèle lecteur de la revue Europe-Echecs depuis plus de 40 ans....C,est que j'apprécie beaucoup la revue !
Alors certes la revue a connu de nombreuses évolutions au fil des années...certaines que je juge très positives ...d'autres moins.
Des collaborateurs prestigieux ou formidables se sont succédés dans la revue Europe Echecs pour analyser chaque mois les plus belles parties d'échecs des plus grands tournois et des plus grands champions....
Alors bien sûr si je relis les EE des affrontements entre Karpov & Kasparov & Anand etc ...je vais avoir l'impression que la revue était mieux avant .....mais c'est une conclusion erronée : je ne juge pas la revue ...mais l'époque de ces fabuleux champions d'échecs qui ont marqué la légende de ce jeu ....
J'ose même dire que si j'avais 150 ans et Europe-Echecs avait existé du temps des affrontements entre Capablanca et Alekhine ...je penserais que la revue était mieux qu'aujourd'hui ....
Aujourd'hui la revue EE répond parfaitement à mes besoins et mes attentes d'amateur qui aime les échecs....
Je regrette seulement que la revue ne fasse que 64 pages ....et pas 128 !!!
Mais Europe-Echecs me propose aussi gratuitement chaque mois sur son site internet un excellent complément si je veux consacrer davantage de temps aux échecs ...comme la couverture exemplaire journalière du dernier championnat du monde ...
Alors en conclusion : Un grand Merci à toute l'équipe d'Europe Echecs pour me donner chaque mois , pour quelques euros, ( combien coûte un café au bistrot ? ) depuis plus de 40 ans des instants précieux de joie et de découvertes devant mon échiquier lorsque je rejoue et étudie les parties présentées dans la revue !!
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Cher ? 6,36 € par mois avec un abonnement annuel (11 numéros). Pour des heures de lecture et d'étude... si on veut.
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8 euros , je n'ai pas le sentiment d'être volé! comparez avec d'autres revues ( déco ...) trois pages de pub pour un article . E.E. est très complet , je n'ai pas le temps de tout lire. Le rétroviseur, les parties du passé toujours excellent , les finales ( F.L.) les cours de Quenehen ,la tactique ( FVLM ) Les analyses de tournoi récents , les news , j'en oublie. Difficile de faire mieux et moins cher.
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L'injuste charge ayant été maitrisée passons maintenant à l'auto-critique de notre revue préférée sachant qu'en tant qu'ancien membre du Parti je m'y connais un peu en matière d'auto-critique surtout lorsqu'il s'agit de présider le tribunal.
Prenons un exemplaire au hasard, allez, le N° 726 de Décembre 2021.
Rendons-nous page 30 qu'avons-nous ?
Le titre d'abord.
David Navara La française d'avance aux rayons X. Par Matthieu Cornette.
Tu parles de rayons X !!!
La partie est une CK [B12] présentée et commentée comme il se doit !
Rongeons notre frein et pointons nous page 48 qu'avons-nous ?
Igor Nataf qui, c'est annoncé, va nous commenter MVL Ponkratov dans une CK [C02]. Premiers coups 1.e4 e6 2.d4 d5 3.e5 c5
J'exige des explications, un Mug Europe-Echecs et un avoir de 30 poins elo sur la plateforme.
Et un mars aussi.
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Peut-être des transpositions. De quelle partie s'agit-il ? (La fausse française B12).
Cela arrive, dans la variante 3.f3 (de passer dans la Française).
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Il me semble que le ministère public a diligenté une enquête dont les conclusions sont terribles.
Ci-dessous deux pièces du dossier. Ne pas diffuser merci.
https://www.chessgames.com/perl/chessgame?gid=2081256
https://www.chessgames.com/perl/chessgame?gid=2097003
(Je veux au moins le mars)
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Ah intéressant, cela veut dire qu'il arrive aux spécialistes d’EE de se tromper?...
(@krusti, si vous avez été président du tribunal(lequel?), vous n’avez pas fait votre auto critique!( cf "l’aveu" avec Y.Montand).
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Effectivement, la Caro-Kann n'a rien d'une Française et inversement.
Bon... il faut savoir que dans les journaux (comme mon quotidien régional) les articles peuvent dépendre d'une rédaction et les titres d'un autre service. Service qui peut changer un titre et même modifier le pitch rédigé par l'auteur !
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C'est drôle, j'avais souvenir d'acheter mes premiers EE en 92, je crois pour 32FF, et, selon les convertisseurs de l'INSEE, on arrive à peu près à 8€, aujourd'hui.
A l'époque, avec 32FF, j'allais au stade, je mangeais une frite et je buvais une bière... Aujourd'hui?? Il convient que je fasse quelques sacrifices^^
Moralité, dans la catégorie "loisirs" EE est moins cher qu'il y a 30 ans :-)
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Ce qui me surprend sur E.E., c'est le peu de pub . Presque toutes les pages sont remplies d'articles , d'analyses , de cours , d'exercices . Dans les autres revues (déco ,auto , sport ,actualités ) le nombre de pages de pub est impressionnant . Les recettes publicitaires font vivre beaucoup de revues.
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J'aime bcp EE.
Je trouve que les arguments que tu défends sans ton message sont presque déplacés.
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@doubrriouchkouf moi aussi j'aime beaucoup E.E. Je constate simplement que c'est une revue dans laquelle il y peu de pub , ce qui est très bien. Je ne comprends pas ce qui m'est reproché .
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Je pense que Doubriochfou ne s'adressait pas à vous Franxis...mais au créateur du fi Jeantommy...( car c'est son premier message sur le sujet).
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@TC : exact. Merci :)
Mon message était mal fichu.
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Reçu ce matin l'excellent N°744 (Été 2023).
Deux coquilles me sautent aux yeux toutefois.
Dans l'édito de GB, qui constitue toujours le rituel d'ouverture du magazine pour ma part, un "nom" s'est ajouté en plein milieu de l'article sans qu'on sache bien pourquoi.
Cela ne nuit en rien à la compréhension du propos général qui pose la bonne question de la double-activité à très haut niveau.
Également page 33 une analyse par Fedoseev de sa partie contre Pranav (Formentara 2023). Peut-on parler d'une sicilienne B12 comme indiqué dans la cartouche de présentation ? Voir diag après 5... Ce7.
Sinon le petit fascicule détachable est une bien chouette initiative.

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Cartouche encore fumant ou fumante ?
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Je vais être franc, je ne lis plus europe-echecs version papier depuis quelques années mais si la revue est en péril, je n'hésiterai pas à m'abonner pour sauver la seule revue francophone valable. Le papier est de qualité et comme vous dites, il y a beaucoup d'analyses de stockfish alors autant acheter la revue française plutôt que New in chess. Votre critique est valable pour toutes les revues...
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Combien d'exemplaire de la revue sont vendus chaque mois ?
Il y a 25 ans, il s'en vendait environ 30 000 exemplaires tous les mois.
Comment les ventes ont évolué depuis ?
Et si quelqu'un connaît la répartition vente abonnement / vente en directe.
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Cela tombe bien, j'avais posé la question il n'y a pas si longtemps à Europe Echecs (un mois)
Je les suppliais de garder la revue papier à l'heure des vidéos et des streamers.
De mémoire, elle est tirée dans les 14 000 exemplaires.
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La revue Europe-Echecs dans son format actuel ( rénové il y a quelques mois) , est vraiment excellente , avec un bon compromis entre actualités , compte rendu de tournois, parties de champions analysées pour un amateur "moyen" de club, et une série de rubriques pédagogiques toutes excellentes pour progresser de manière régulière chaque mois.
Pour ce qui du prix de vente au numéro (8,90 € en kiosque , car par abonnement annuel il y a une belle réduction) , je dirais que c'est un prix tout à fait normal et satisfaisant pour une revue d'échecs de cette qualité.
pour comparaison, le magazine Télé 7 jours, bien plus inepte, revient à 6.8 € (4 x 1.7) par mois... et quant à "l'abominable, effroyable et execrable" Quotidien Libération, (en passant (sic) , largement subventionné par nos impôts), il est vendu 2.7€ le numéro ..(soit env 81 € par mois...) pour un lecteur lobotomisé.
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C’est bien triste, mais la presse papier est en train de complètement disparaître.
En France, et en Europe, en général, elle résiste encore. Aux États-Unis, si vous allez à New York, il n’y a plus d’endroit où l’on vende les journaux papier ou presque.
Du coup on ne peut que se réjouir de la bonne résistance d’Europe- Echecs .
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Comme tu dis mais pour combien de temps ....
Je serai curieux de connaitre la moyenne d'âge des abonnés...
J'ai pris un abonnement car effectivement Europe Echecs joue le jeu avec un abonnement beaucoup moins cher qu'à l'achat par numéros.
Vous rajoutez dessus une promo Black Friday sur leur site et hop un abonnement vraiment cadeau !
Je reste impressionné par l'évolution et la qualité de la revue. C'est un vrai régal et très sympa pour progresser. Ils arrivent l'exploit à faire pour tout niveau.
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ref. Urizen ... quelle est la moyenne d'age des lecteurs de la revue Europe Echecs ?
Je crois, hélas, qu'elle ne doit pas tourner autour de l'adolescence !... Mais ce doit être sans doute plus jeune que pour Télé 7 jours.. rires.
C'est une tragédie que la lecture (je ne parle pas des dépliants publicitaire des supermarchés) ne soit pas plus répandue comme loisir dans la jeunesse d'aujourd'hui, ni enseignée correctement aux enfants à l'école primaire ....
D'ailleurs signe apocalyptique pour notre civilisation, les bibliothèques municipales de ma jeunesse s'appellent désormais "médiathèques " ....
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@urizen
Merci pour la réponse.
Donc ventes divisées par deux en 25 ans alors que dans le même temps le nombre de licencié a presque doublé, c'est une sacré claque.
A mon avis ce qui les sauvent, c'est le site internet associé à la revue.
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Oui comme tu le dis, ils ont réussi à négocier ce virage avec le Net que beaucoup de revues n'ont pas su faire.
C'est aussi à leur honneur d'avoir continuer la revue papier pour les "anciens".
En sachant que je suis freelance, je suis abonné mais non licencié par exemple.
Bon, il y a une évolution quand même. Avant je faisais sur mon petit échiquier pour refaire les parties. Maintenant c'est le PGN avec Fritz 19 :)
@Thierry, je pense comme toi. Pour la lecture, je suis responsable bénévole d'une bibliothèque communale, je te fais grâce de la moyenne d'âge de ceux qui fréquentent la biblio...
On a fait des flyer, j'ai pris énormément de mangas, de comics... aucun changement quant à la fréquentation... Vaste débat.
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Cette "claque" est subie par toute la presse française écrite, victime des infos en ligne et du "tout gratos" (en apparence) donné par internet, avec une qualité très souvent médiocre (reproduction des dépêches AFP, traitement superficiel des sujets, articles lénifiants produits par les "IA"). On ne compte plus les revues et journaux morts ou moribonds.
On mesure mal ce que peut représenter comme travail la production d'une revue comme EE. La variété des rubriques oblige à réunir des compétences spécialisées pour chaque domaine, et toute pertinence oblige à approfondir sérieusement les sujets.
Et tout cela sans "effrayer" un lectorat qui, globalement, se concentre assez médiocrement face à l'écrit, en raison de l'appauvrissement intellectuel qu'occasionne le culte actuel de l'image et du son ...
Après il y a l'éternelle complainte des lecteurs égocentrés : le joueur à 1300 voudrait une revue pour les 1300, celui à 1800 une revue pour les 1800, et le joueur confirmé un focus sur le haut niveau.
Pour ma part, je trouve que EE a trouvé le bon équilibre face à tous ces écueils, chacun peut y trouver son compte. De plus, et de tous temps, des grands joueurs ont contribué ou contribuent à sa fabrication, c'est un plus que l'on trouve rarement dans les revues spécialisées.
Quant au prix, il suffit de regarder celui d'un ticket de transport ou d'une baguette ...
Quand une revue spécialisée de qualité disparaît, c'est une bibliothèque qui brûle.
Le jour où il ne restera que le brouillard informationnel provenant d'internet pour s'informer sérieusement sur les Echecs, où l'information proviendra de simples communiqués sur les sites en ligne ou d' "influenceurs" débitant des inepties, il fera bien sombre ...
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Les romans (ou autres récits) imprimés résistent très bien.
Je serais intéressés de connaître le tirage total annuel en 2024 vs 1984.
Intuitivement je dirai que cela n'a pas baissé (en France).
La poésie imprimée a peut être baissée?
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Alors que plus de 80 millions de livres sont envoyés au pilon chaque année pour être recyclés, les acteurs de la filière aspirent à minimiser leur empreinte environnementale. Incipit d'un article du Monde relativement récent. Le tabou de l'édition qui coûte un bras du point de vue de l'environnement...
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Ce qui coûte deux bras à l'environnement, ce sont les centres de serveurs qui fonctionnent en continu au service de l'internet. Et les "mega data centers", destinés aux ogres de l'IA (et ça ne fait que commencer ...). Sans compter les terres rares servant à la fabrication des matériels.
La culture, et partant le savoir-vivre, perdent aussi des membres quand la lecture décline.
"Ouvrir une école, c'est fermer une prison" (V. Hugo). Quand on pilonne des livres, on ouvre des fabriques à crétins.
Pensée émue pour les auteurs et les éditeurs, durs métiers ...
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Un premier article intéressant sur un sujet documenté et qui mérite sans doute mieux que des indignations faciles et de pures circonstances.
La pratique est ancienne, courante pour certains éditeurs, mais reste recouverte d'un voile pudique : le pillon, ou la destruction des exemplaires invendus, reste indissociable de l'industrie du livre.
C'est par ici...
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La critique de l auteur du post est d une qualité semblable aux experts des réseaux sociaux et chaînes d infos en continu ! 8 euros par mois pour une revue de qualité vraiment. On peut déjà s estimer heureux
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Intéressant cette question de l'impression.
Visiblement pour ne perdre aucune vente dans les conditions actuelles de la gestion des stocks , il est nécessaire de faire des tirages nettement supérieurs aux ventes. Par ailleurs il est impossible de stocker les invendus en raison du coût du stockage.
Le recyclage est évidemment pratiqué mais les livres vont aux journaux, les lecteurs se plaignant d'une mauvaise qualité dans le cas : livre -> livre.
Si on veut aller un peu plus loin on peut même se poser la question du sort des 350 000 000 de livres vendus ( c'est une réflexion personnelle) ....même si tout le monde trouve génial qu'ils ne soient pas "pilonés" , quid de leur avenir?
Ils terminent leur vie dans les bibliothèques des particuliers qui comme la mienne souffrent en général d hypertrophie (même en faisant du momox de temps en temps) ...et au moment des successions ne trouvent plus d'utilité.
Si chaque année on ajoute aux bibliothèque 300 millions d'exemplaires, que fait on au bout de 100 ans ???
A terme je ne vois pas d'alternative aux liseuses.....même si j'adore les romans et études "papier" ?????
Pour terminer sur une note optimiste :
AR à été super écologique avec son "année en enfer" 500 ex , zéro pilon, et des livres que tout le monde aimerait avoir aujourd'hui (vu leur charge émotionnelle majeure) (mais qui sont malheureusement trop chers)
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@ Athos
"Ce qui coûte deux bras à l'environnement, ce sont les centres de serveurs qui fonctionnent en continu au service de l'internet. Et les "mega data centers", destinés aux ogres de l'IA (et ça ne fait que commencer ...)"
Oui.
Je me souviens de l'arrivée des mails au niveau professionnel, puis du remplacement total du courrier papier. Peut-être que je me laissais abuser à l'époque, mais il me semble qu'il existait une petite musique sur les bienfaits environnementaux du "dématérialisé", de la protection de la nature en diminuant l'utilisation du papier...
Aujourd'hui, alors qu'on communique, d'un bureau à l'autre d'un même open-space (pour laisser une trace^^), presque exclusivement par mail, on apprend que le coût environnemental de ces communications est finalement élevé.
En fait, la seule chose qu'on a "gagné" en supprimant le courrier papier, c'est que dans nos rues, il n'y a plus de facteur...
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Finalement tout revient à :
Une consommation de matière
Plus
Une consommation d'énergie
Quelle est la voie la plus sobre ?
(Entre , par exemple : mail plus infrastructures pour que cela fonctionne et papier plus facteur)
Il faut aussi tenir compte de l'efficacité
Question très difficile.
A mon sens chaque gain d'efficacité s'accompagne de besoins de plus en plus élevés, et la consommation globale d'énergie ne cessera jamais de croître
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@Julo62 : Plus de facteurs ? Ben... si... Heureusement. Mais ils ont moins le temps de bavarder. Nous avons encore aussi des factrices.
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Un article très intéressant il me semble bien loin de l'absurde réaction instinctive (la création... tout ça...).
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Apparemment les liseuses ne sont intéressantes qu'à partir de 40 livres/an....je suis sceptique
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Le pilon existe depuis l'invention de l'imprimerie ou presque, les revues et journaux y passant aussi.
Les éditeurs tirent toujours en surnombre pour éviter les retirages, après c'est une question de calibrage.
Ce n'est pas bien grave si des millions de livres sont pilonnés, lorsque bien d'autres millions sont lus. Et le recyclage produit d'autres livres.
Et le pilon concerne tout, notamment le surcroît indécent et absurde de fringues que crée la "fast fashion" ... commandée sur internet. Bien d'autres domaines sont concernés, l'époque est compulsive, et les troubles obsessionnels !
@Julo62 : il y a en effet des personnes, nombreuses, qui ne peuvent s'éloigner d'autrui de plus de 10 mètres sans leur envoyer un sms. Chaque époque a ses névroses ...
Dans une affaire criminelle un peu ancienne, il a été noté que, dans un pavillon, le mari correspondait sans cesse avec sa femme depuis le rez-de-chaussée alors qu'elle était au premier, des dizaines de sms chaque soir. Il a fini par l'assassiner accessoirement, mais n'y voyons pas un lien de cause à effet ;-).
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@ Chemtov
Je faisais dans l'emphase ;-)
Mais blague à part, bon nombre d'endroits ne voit plus le préposé des PTT quotidiennement. Et, si ne pas vous faire payer une facture est un objectif, la transmettre par courrier simple est assurément le meilleur chemin pour l'atteindre :-)
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Je me suis réabonné pour deux ans
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Etude sur les tonnages de livres transportés dans l’édition : retours, pilon et recyclage (2018-2020)
Avec en téléchargement l'ENQUÊTE ...
Le tout à prendre avec un niveau de bonne foi qu'il faudrait sans doute interroger. (Extrapolation...)
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je suis effaré par la grandeur des chiffres indiqués...
Je suppose que le prix de vente du livre fixé par l'éditeur prend en compte les frais financiers de l'impression intiale de tous ces livres , la gestion des stocks et des invendus , le coût de la destruction...
l'équation économique "plus le livre sera imprimé en grande quantité, moins le livre sera vendu , plus le prix de vente doit être élevé pour l'acheteur " me semble une vraie absurdité alors que le nombre de lecteurs (et donc d'acheteurs potentiels) diminue à notre époque .
Je ne comprends pas en quoi pour l'éditeur le retirage de l' édition d'un livre qui a eu du succès, serait moins valable économiquement , que d'imprimer au départ des milliers de livres invendus qui seront détruits ...
Peut-être que les responsables de Europe Echecs , qui est aussi éditeur de livres, pourraient expliquer cette politique incompréhensible pour ceux qui ne sont pas du métier.
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Meteore, le 15/05/2025 12:42 : Je me suis réabonné pour deux ans.
De mon côté, je pense offrir des abonnements d'E.E. plutôt que des prix en espèces, dans nos tournois internes du club et peut-être dans certaines catégories dans notre open d'été.
Peut-être E.E. pourra nous faire une petite réduction ? ( pour nous qui avons été parmi les premiers partenaires d'E.E., à sa création).
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@EE : j'ai voulu acheter le livre d Étienne Bacrot décrit en page 63.
Le site répond : "épuisé"
Je me demande si c'est un bug de paramétrage ou bien s'il est réellement épuisé, sachant qu'il s'agit du numéro de mai ?
Dans le cas d'un épuisement réel, pensez vous réimprimer ?
Au moins ce livre ne sera pas piloné!
D'ailleurs ce ne doit jamais (ou très rarement) être le cas pour des livres d'échecs ( faible tirage et intemporalité)
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Je serais surpris que le livre de Etienne Bacrot soit déjà épuisé, car il est relativement récent.
Je pencherais plutôt sur le fait que la boutique Europe n'a seulement plus de stock
Etienne Bacrot possede son propre site internet Alpha Echecs fr qui vend à des prix compétitifs de beaux jeux d'échecs en bois et quelques livres sélectionnés ..dont bien sûr le sien !
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D'accord je regarde !
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Pilonner 13 % des livres distribués c'est peu au regard de ce qui se passe dans d'autres secteurs.
Dans le domaine alimentaire, près de 40 % des produits frais finissent à la poubelle (rebuts de fabrication, élimination à la vente, invendus, gâchis domestiques). Dans les cantines scolaires, des tonnages ahurissants sont jetés tous les jours, et le pain de la veille est rarement resservi. Les parents d'élèves sont devenus très sourcilleux sur ce qu'on sert à leur progéniture ...
Illustrations de la société de surconsommation qui a pour TOC, de surcroît, le pouvoir d'achat sans fin.
Pour les livres, des sites laissent leur chance aux invendus et aux ouvrages d'occasion, à des bons prix, ce qui compense largement la quasi disparition des bouquinistes, même s'il faut la regretter.
L'impression coûte cher et est de moins en moins réalisée en France. Fixer au départ un nombre d'exemplaires conséquent permet de faire des économies d'échelle, tout simplement, car tout se négocie auprès des imprimeurs. Avec un taux de perte inférieur à 15 % c'est encore rentable, et les éditeurs les plus perspicaces n'ont même pas ce taux.
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Dans les biens de grande consommation, il en est un qui ne subit aucun gaspillage c'est l'essence....
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@Meteore
Ah bon ?
Pourtant quand on voit le nombre de personnes seules au volant de grosses cylindrées et certaines pratiques de déplacement, j'aurai plutôt tendance à penser que c'est un domaine optimisable.
Le gaspillage c'est aussi la mauvaise utilisation 🙂
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@zerosen : dans les stations services tout le monde fait très attention à ne pas faire déborder son réservoir (il y a même des systèmes de blocage automatique pour les étourdis) , les réservoirs sont devenus très étanches, et les moteurs efficaces.....dans la classe des liquides c'est l'un des produits qui subit le moins de gaspillage. Le vin par exemple qui coûte paradoxalement environ 5 fois plus cher est malheureusement très souvent non terminés à la fin d'un repas et au bout d'une semaine les fonds de bouteilles sont bien souvent gaspillés.
Les eaux minérales gazeuses (de type perrier) subissent souvent (et malheureusement) le même sort quand elles ne sont plus suffisamment gazeuses au bout d'une semaine et donc plus au goût des consommateurs toujours plus exigeants.
Etc...
Néanmoins je suis d'accord avec l'idée qu'il faudrait sensiblement réduire le volume , les dimensions et le poids des véhicules en collant au mieux à la masse des utilisateurs transportés, afin d'optimiser encore plus l'usage du précieux liquide
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Waouh! Voilà une semaine qui commence bien et fort (même si c'est du 23h14 un dimanche soir).
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@Meteore
Formulé comme ça, je comprends mieux 🙂
Désolé du côté un peu abrupt de ma remarque, je ne voulais pas froisser.
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@Zerosen : ta remarque est tout à fait pertinente! aucun soucis
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Ah si l'essence n'est pas gaspillée, la Terre sera vraisemblablement sauvée ;-).
Plus sérieusement, il existe des associations qui collectent les livres d'occasion et les envoient notamment en Afrique. L'occasion est donnée de faire un beau geste et d'encourager la francophonie (ou ce qu'il en reste), même avec des livres d'Echecs, pourquoi pas.
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Bibliothèques sans frontières
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Je préfererais que les livres d'occasion soient distrubués à tous les enfants en primaire, depuis le CP jusqu'au CM ...
Et au vu le niveau actuel de lecture des gamins au collège....je continuerais la distribution des livres de la 6 eme jusqu'à la 3 eme...
et au vu du niveau général de l'orthographe au lycée, j'oserais continuer de la seconde jusqu'à la terminale...
Et je ne parle même pas des dons de livres aux médiathèques municipales ...
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Cela peut être aussi une alternative au fameux "pilon", et il est probable que certains éditeurs y souscrivent.
Le tout n'est pas de distribuer dans les collèges et lycées, mais encore que les livres soient lus. Il y a toute une pédagogie à mener dans ce domaine ...
Dans bon nombre de pays, l'accès au livre est un luxe, tant le niveau de vie est bas. Si la France a pu rayonner, c'est grâce à ses grands auteurs et à leurs livres, autant qu'ils soient lus en français si possible. Et ajoutons-y les livres d'Echecs !
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@Athos : Oui. Pas qu'en Afrique. Pendant plusieurs décennies, mes greniers ont servi (pour une association) de lieu de stockage de livres pour le Nicaragua. Les vieux livres d'échecs, quant à eux, sont les bienvenus dans les sous-sols de notre club. Et certains seront peut-être donnés comme prix à notre open d'été (@ Crépuscule : cette année, tu n'as plus rien pour moi ? )
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