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| Echecs asymétrique par RomanticChess le
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| Théorie | |
Bonjour tout le monde,
J'ai develloppé il y a quelques années de ça une variante des échecs qui encourage le beau jeu, le romantisme et les complications.
Je l'ai appellé les echecs asymétriques. Il n'y a que 3 règles qui diffèrent des échecs classiques.
1) Le roi noir et la dame noir intervertissent leur place.
2) Le roi noir fait son petit roque en b8 (Le roi blanc continue de le faire en g1).
3) Le grand roque n'est pas autorisé.
Cela force l'asymétrie dès l'ouverture, des structures asymétriques et surtout des roques opposés.
Cette idée m'est venu du shogi ou la disposition des pièces est asymétrique. Il n'y a pratiquement aucune nulle dans ce jeu. Pour avoir beaucoup joué au shogi et au xiangqi ces jeux ont bien plus d'attaques et de mat. Le jeu y est rempli de sacrifice.
J'ai beaucoup testé cette variante avec stockfish. Elle semble tout à fait viable pour les 2 camps. Les variantes principales sont toute tres tranchante ou à minima mène naturellement à des position de roque opposé ou balancer ses pions est presque invariablement l'un des premiers coup de l'ordinateur.
A vrai dire même les finales et les structures de pions sont tres interessante. Ce n'est pas du 960 ou les positions sont inélégante. C'est juste différent, beaucoup de course de pions ou de rapport de materiel tres particulier. Le jeu ne semble pas tendre vers cette symétrie auquel nous nous sommes tous habitués. Au delà du romantisme des roques opposés c'est tout le jeu qui est revigoré par ce petit changement. Tout les ouvertures. Pas de petrov ou de variante d'echange de la francaise. Très difficille de forcer une position parfaitement calme.
Hésitez pas à la tester entre amis !
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L'idée semble intéressante...en tout cas cela me plait mieux que les échecs 960.
Toutefois la symétrie et la recherche de l'équilibre me semblent faire partie de l'idée même du jeu d'échecs.
( alors que ce n'est pas le cas en orthographe entre les p et les l mais je ne developpe pas) ..
L'idée d'orienter le jeu vers des roques opposés est amusante ..mais le concept de contrôle du centre est alors minimisé grandement.
Oublié également toute les ouvertures ( et elles sont nombreuses) dans lesquelles on cherche à dissimuler le côté où le roi va roquer....
Bref c'est à essayer pour s'amuser par exemple pour un départage plutôt que le blitz Harmagedon.
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Dans l' "encyclopedia of chess variants 2" de Pritchard et Beasley le paragraphe 9.2 signale votre variante comme ayant été déjà expérimentée. Et apparemment Paul Kérès a fini 2ème d'un tournoi par correspondance en 1935 (mais je n'ai pas retrouvé la référence feenschach 1937/12).
Le roque n'est pas précisé dans ECV2, mais lorsque nous organisons des tournoi de parties féeriques (lors de la rencontre annuelle des probémistes) c'est l'un des points sur lequel nous nous mettons d'accord avant les parties (avec la prise en passant, ce que font les pions s'ils réaparraissent sur leur ligne de base ou même en 1ère, les promotions...). On peut supposer que nos ancêtres on fait de même.
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Pour le XiangQi et le Shogi, une différence majeure vient selon moi des pions. Ceux-ci ne permettent pas d'avoir de position bloquées, et cela favorise l'aspect plus tactique et moins stratégique?
(Cela complique aussi la création d'analyses rétrogrades, celles-ci restent simplistes, voir http://abrobecker.free.fr/chess/XiangQi.pdf)
Par ailleurs la nulle par manque de coup (pat) n'existe pas (un joueur qui n'a plus de coups perd), et selon moi le pat est un avantage pour les échecs au vu des études qui utilisent cette resource de manière brillante!
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@thierry catalan
Desolé pour les fautes d'ortographe ahah.
Assez bizarrement le jeu reste extremmement stratégique. Ce n'est pas du tout clair si dans une position précise les éléments positionnelles sont plus ou moins important que l'attaque. Sans controle du centre l'attaque est pratiquement impossible à mener. Mais je suis d'accord on perd un peu du mindgame "ou vais je roquer à l'aile roi ou l'aile dame ?" il reste bien entendu la possibilité de ne pas roquer du tout (même si dans ce cas les tours restent non liés).
@Abrobecker
Très interessant ! J'imagine que le petit roque se faisait en b8 aussi. Par contre supprimer le grand roque des possibilités est extremmement important pour garantir l'asymétrie. J'ai beaucoup testé avec l'ordinateur la variante sans grand roque interdit et la strategie optimale semblait être d'attendre de voir ou va roquer l'adversaire et faire de même.
Pour ce qui est du shogi et du xiangqi il y a evidemment énormement de facteurs qui favorisent les attaques de mat. A vrai dire c'est surtout au shogi que la nulle est pratiquement inexistante. C'est notamment parce que les pièces ne disparaissent jamais.
Aux échecs classique on voit très bien en dernière partie de championnat du monde ou de tournoi les blancs aplatir la position assez facilement, garantir la symétrie pour garantir le statut quo tandis que les noirs font tout pour rendre la position asymétrique en jouant la sicilienne, la grunfeld, l'est indienne ou encore la benoni.
Au delà même des roques opposé il m'a toujours semblé évident qu'aux echecs ce qui permettait de jouer "safe" c'était cette symétrie inhérente.
Et c'est sans parler des parties à roques opposées. Jamais un grand maitre qui doit faire nulle dans sa dernière partie n'acceptera de partie de roques opposées. C'est beaucoup trop de risques. Et bien je dis : Qu'il y ait des risques ahah. C'est ça l'esprit romantique !
Je vous laisse avec un exemple de position à la sortie de l'ouverture.
1. d4 e5
2. dxe5 b6
3. Nf3 Bb7
4. g3 f6
5. Bg2 fxe5
6. O-O Nf6
7. Nc3 e4
8. Nd4 h6
9. a4 Nc6
10. Nxc6+ Bxc6
11. a5 b5
12. Bf4 Bb4
13. Be3 a6
14. Bd4 O-O
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