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Psychologie aux échecs par supergogol le  [Aller à la fin] | Actualités |
Plusieurs intervenants (Ducouloir, Julo62, KingKarl, et autres) ont abordé le sujet de la psychologie aux Echecs , sur le post dédié à "l'affaire Bacrot versus FFE" .

Un post spécifique sera peut-être le bienvenu.

Je signale en passant les travaux de Ludovic MELIER sur le sujet. Ludovic MELIER fait partie de la commission "Art Culture et Histoire" de la FFE.

Voici sa présentation :
https://echecs.asso.fr/Actu.aspx?Ref=15638


Julo62, le
Merci supergogol.

Un bouquin, en français, mais qui, je ne sais pas pourquoi, n'a pas passé, chez moi, le stade de la catégorie "à lire" parmis tous ceux qui traînent quelque part :
Psychologie du joueur d'échecs, P. Chassy et D. Anić, Olibris, 2012.


Tiens c'est marrant, mon fils est en train d'écrire un livre sur la psychologie aux échecs avec Cédric Paci (un amateur de l'histoire des échecs, voir la collection école de Nancy sur les champions du monde) qui s'occupera de la partie psychologique, mon fils s'occupant de l'analyse de partie (il me semble que ce seront des parties de carlsen sur les déséquilibres). Mais je crois que ce sera une parution en anglais et plutôt pour un niveau intermédiaire.
Enfin c'est ce que j'ai compris.


@Julo62

Tu veux dire que ce livre est posé sur une étagère chez toi et que tu n'a jamais pris le temps de lire un chapitre ?


Julo62, le
@ KingCarl
Plus ou moins.
En général, ça ne se passe pas comme ça, je commence la lecture de ce que j'acquiers.
Ça a été le cas, par contre je n'ai pas de souvenir de ce que j'y avais trouvé et je n'ai pas éprouvé jusqu'ici l'envie d'y revenir.
Ce qui ne dit absolument rien de la qualité de l'ouvrage.


splash, le
Sur Youtube il y a des videos sympas du MI Alain Genzling (Mentor your chess)


"Ce qui ne dit absolument rien de la qualité de l'ouvrage."

Un petit peu quand même!


Dans la série d'émissions de France Inter avec Laurent Fressinet, est indiquée en début de la 1ère (Quand les ordinateurs sont devenus les meilleurs entraineurs d’échecs) la Psychologie des grands calculateurs et joueurs d'échecs, 1894 (Gallica).


Il y a peu de littérature sur le sujet, parce que la psychologie comme méthode de combat est beaucoup moins importante aux échecs que ce que l’on penser.
C’est un domaine essentiel dans beaucoup de sports, le tennis en particulier.
En revanche aux échecs, elle ne joue qu’un rôle mineur, qui se situe essentiellement avant et après les parties.
En fait, aux échecs, il s’agit avant tout d’être capable de trouver le meilleur coup.
Donc la partie psychologique est essentiellement la capacité à se mettre en état de jouer le mieux possible.
Ce qui peut rendre d’ailleurs le rôle des préparateurs mentaux intéressant.
Ce qui se passe n’est guère différent de ce qui se passe dans n’importe quel domaine ( pas seulement sportif), faire en sorte d’être en bonne forme, à son meilleur n’a rien d’original, quelque soit le domaine concerné.
Là où éventuellement la psychologie peut jouer un rôle plus important, c’est à petit niveau. Mais autant apprendre à mieux jouer !


Outre "La psychologie aux échecs" de KROGUIOUS, déjà cité, j'ai beaucoup aimé aussi "Confidences sur l'échiquier " de KOTOV.
Quelques chapitres traitent , succintement, de psychologie...


Julo62, le
@ KingCarl
Non, si je n'avais pas apprécié le bouquin, je le dirais.
Au contraire, pour l'avoir réouvert, je trouve le sommaire intéressant (pour le sujet) et, sans connaître la personne, D. Anić a plutôt une réputation de sérieux.

@ Doc
Tout à fait d'accord.
À mon niveau, la psychologie peut se résumer à essayer de jouer dans les meilleures conditions : ne pas être trop fatigué, ne pas être submergé par d'autres préoccupations, ou ne pas donner plus d'importance à une partie qu'elle n'en a.
Si j'avais vraiment voulu progresser, je sais ce que j'aurais dû faire : travailler les échecs sérieusement !

Pour ma part, réunir les 3 conditions que j'énonçais et avoir fait un minimum d'entraînement au calcul, c'est ce que je peux faire de plus pour me retrouver dans de bonnes conditions psychologiques pour jouer 😊


@DrPipo. Absolument d'accord avec tout ça.
C'est l'un des points forts du golf d'être aussi exigeant sur le plan technique que sur le plan psychologique. Problème de nombreux joueurs : nier cet aspect et détruire leurs qualités techniques plutôt que d'investir sur la préparation mentale. Woods a détraqué son jeu à cause de son obsession pour son swing (qui était pourtant très bon).


Prenons deux exemples de chaque coté du spectre.

Au top niveau :
Comment expliquez-vous que Nepomniachtchi ne marque que 1 point sur les 6 dernières parties du match de 2021 ?

Au niveau débutant :
Sur Lichess, au niveau 1000 à cadence blitz, les blancs gagnent 10% plus souvent que les noirs.
A ce niveau et à cette cadence 99% des parties se jouent uniquement sur le nombre de gaffes commissent de part et d'autre.
Pourquoi les noirs gaffent plus souvent que les blancs ?


Julo62, le
1) Parce qu'il avait comme idée de maintenir l'équilibre (plutôt que de faire du Nepo et de jouer risqué) pour faire disjoncter un Carlsen qui n'arriverait pas à faire la différence.
(Ce que Karjakin qui avait un rôle important dans son équipe a pu lui conseiller. C'est un peu le scénario qu'il avait obtenu et c'était aussi ce que laissait présager la fin du match contre Caruana.)
Une fois ce "plan" défait, il semble qu'il était absent et qu'il n'avait qu'une envie, c'est de ne plus être là, mais il faut jouer.
Les dernières parties n'ont pas vraiment d'intérêt au contraire des 6 premières qui étaient de grande qualité.

2) Parce que dans le cas général, les Noirs sont les premiers à devoir résoudre des problèmes, donc les premiers à faire des fautes potentiellement décisives.


Le propre d'un joueur d'échecs, d'autant plus lorsqu'il brigue la couronne suprême, n'est il pas de savoir s'adapter et rebondir lorsque son plan n'a pas donner les résultats escomptés ?

"il semble qu'il était absent et qu'il n'avait qu'une envie, c'est de ne plus être là" : c'est ce que j'appelle : craquer psychologiquement

Je ne vais pas te demander d'aller analyser les blitz à 1000 Elo, mais à mon avis les résultats de ces parties se jouent plus sur la dernière erreur que sur la première.

Il serait intéressant de faire jouer un module de niveau équivalent contre lui même pour voir si on aboutit à des résultats comparables.




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