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Amis turfistes par Penarol le
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Le cas Bacrot vs FFE est intéressant. Comme il faudra aller vite, nous serons bientôt fixés.
Je m’autorise (les turfistes n’ont honte de rien) un petit cas de figure.
ON (qui est on ?) décide en haut lieu de sélectionner Firouzja. Bien entendu celui-ci décline pour des raisons diverses et variées. Il se placera donc quelque part dans une forme d’illégalité (sauf s’il présente comme dans certains sports un certificat médical). Quelle serait la suite sur le plan réglementaire ?
Bien entendu la FFE ne le fera pas mais pourquoi pas après tout. Si on évoque le calendrier alors il me semble que la FIDE est en partie responsable.
Je vous laisse car j’ai un quinté dans la 4e à Chantilly !
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La seule sanction réglementaire, c'est la suspension, non ?
Mais à l'encontre de quelqu'un qui ne souhaite pas jouer... (hihihi)
C'est le pouvoir d'une fédération de suspendre un joueur et (dans d'autres sports c'est le cas) les instances supérieures (FIDE, ECU) et inférieures (Ligues, clubs) doivent suivre la sanction.
Bon je sais bien que le ridicule ne tue pas, mais On achève bien les chevaux 😉
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Vous pourriez détailler un peu l'histoire pour les non sachants qui ne sont pas dans les cercles autorisés ?
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pour ma part, je n'aurais pas mis de " s " à non-sachant...
mais je ne suis pas un savant !
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Suspension pourquoi pas.
Et donc plus le droit de jouer le moindre tournoi sous le code FRA.
Et là les choses compliquent un peu. Non ?
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Une sanction parce qu'on décline une sélection ?? Euh... ça y est ? Un nouveau gouvernement totalitaire est déjà arrivé au pouvoir ?
Et les choses ne se compliqueront guère. Au contraire, très simplement, nous serons la risée des fédérations voisines qui s'arracheront notre champion perdu à jamais.
(Réponse d'un salon de thé alsacien et non d'un bar de turfistes, mais les habitués y sont aussi surpris et déçus par la non-sélection de notre champion Etienne) (et encore plus surpris par le vocabulaire de notre sélectionneur bien-aimé).
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Dans le sport il y a aussi quelques règlements. Une sélection nationale ce n'est pas rien quand même !
Si l'on prend le cas du football, le point 6 du règlement de la FIFA (équivalent FIDE) indique " un joueur ne peut donc pas être empêché par son club ou refuser de rejoindre la sélection qui l'a convoqué.
Dans le cas contraire, le joueur (et le club) peut-être sanctionné par la commission de discipline de la FIFA.
Je n'ai absolument rien contre Pierre ou Paul, je soulève simplement un point et ouvre un débat.
Refuser une sélection nationale, sans véritable motif, n'est pas, me semble-t-il, tout à fait anodin. Selon le règlement FIFA un joueur est tenu de répondre positivement.
Une Fédération reçoit de l'argent de l'Etat (ou de sponsors) pour beaucoup de choses mais aussi pour avoir les meilleurs résultats possibles dans les compétitions internationales.
Dans le cas qui nous occupe la plupart des joueurs évoquent le calendrier (et force est de reconnaître que la FIDE ne fait pas toujours les choses comme il faut) mais bien souvent c'est l'aspect financier qui est derrière ce choix. Et c'est là qu'il va falloir aussi orienter le débat.
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Bah... on ne pourra jamais obliger un joueur à jouer. Et même si l'on y parvenait, le bénéfice ne serait pas du tout assuré. Au contraire on risquerait d'avoir dans l'équipe un joueur peu motivé, mal à l'aise, ne participant pas dans les meilleures conditions. Avec peut-être même une ''contagion'' risquant de s'étendre aux autres et de nuire à l'esprit d'équipe.
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Rien n'est fait pour que des joueurs comme Firouzja souhaite la sélection, à tous les niveaux, pour lui comme pour n'importe quel autre, d'ailleurs. C'est comme ça, je ne juge ou ne blâme personne.
S'il ne souhaite pas jouer, à quoi bon le sélectionner ? (D'accord avec Chemtov)
Une équipe de France telle que celle qui va jouer cet été, je trouve qu'elle a de la gueule, et d'autres joueurs ne dépareilleraient pas non plus, ama.
À l'exception de la non sélection de Bacrot dont on ne peut rien dire si ce n'est qu'on n'en sait rien.
Si une fédération veut disposer de joueurs, elle fait comme n'importe quel employeur, elle les contractualise. Ce n'est pas le cas, donc chacun est libre d'agir en fonction de ce qu'il juge être ses intérêts.
Pour moi, ce n'est pas plus compliqué que ça.
(Ce serait le comble du n'importe quoi, au niveau international, que la Fédé sanctionne Firouzja, le comble du ridicule, oui.)
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Je crois que c’est vraiment la différence entre les sports co et les sports individuels qui prime ici relativement aux sanctions et autres.
Voyons les disciplines les plus proches.
Il n’y a pas et il n’y a jamais eu de sanctions au tennis pour qui ne veut pas jouer la coupe Davies ( enfin ex coupe Davies).
Quand à la boxe, il n’y a pas de compétitions par équipes à ma connaissance.
Aux échecs, les competitions par équipes sont une superbe parenthèse- mais seulement cela.
Elles ont un grand intérêt notamment pour la formation des jeunes - esprit de groupe, camaraderie, intérêt général parfois opposé aux intérêts particuliers.Il y a également le plaisir ( rare)de partager une expérience et une aventure en commun, entre ami(e)s.
Néanmoins l’essence même du jeu c’est le duel entre deux individus.
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Mbappe gagne clairement mieux sa vie quand il joue pour le Real Madrid qu'en équipe de France. Pour autant il vient, il joue et surtout aux conditions de l'équipe de France (ce n'est pas lui qui fixe le montant de sa participation).
Donc si je comprends bien avant de sélectionner un joueur d'échecs il faut attendre de savoir s'il est libre, s'il a envie et s'il rentre dans les cases tarifaires. En clair c'est le joueur qui fixe ses conditions à l'équipe de France. Cela ne devrait pas être le contraire ?
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Docteur Pipo a raison d'évoquer le Tennis et la Coupe Davies car il y a beaucoup de similitudes mais aussi quelques nuances.
Au tennis le calendrier est très chargé et il n'est pas simple de trouver des dates (raison pour laquelle la formule change en regroupant les matches plutôt que d'étaler sur une saison avec des matches isolés sur différents continents).
Au tennis les joueurs mettent toujours en avant (pour reculer) le calendrier et aussi la surface de jeu (si vous êtes en saison dur vous ne voulez pas vous remettre sur la terre battue ou l'inverse). Sauf erreur de ma part les tennismen n'en font pas particulièrement une histoire d'argent. D'ailleurs MVL évoque souvent le calendrier et n'en fait jamais une histoire d'argent.
Il faut aussi évoquer le niveau. Aux échecs nous pourrions théoriquement aligner une superbe équipe extrêmement compétitive (même si en face il y a l'Inde, les USA, la Chine et plein d'autres équipes). Au tennis combien avons-nous en ce moment de joueurs dans le TOP 50 ? Du coup la FFT est probablement moins exigeante aujourd'hui et ne va pas au bras de fer. Mais si demain nous retrouvons les Noah, Leconte et Forget, on est en droit de supposer qu'il y aurait une petite discussion.
Développons un peu, amis turfistes !
Si d'aventure nous trouvons des sponsors généreux qui exigent que la France rassemble à chaque fois, lors des grandes compétitions internationales par équipes la meilleure sélection, nous aurions probablement un autre type de comportement. Plus d'argent dans les caisses permettrait une amélioration des conditions financières globales. On se bousculerait peut-être un peu plus.
Fischer voulait toujours plus. Mais au final tous les autres champions de l'époque ont pu profiter du relèvement global des conditions.
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'L'équipe' du jour, à propos des championnats d'Europe de basket :
..."Fauthoux envisagerait de se rendre en Pologne avec seulement quatre intérieurs, faute de choix satisfaisant. Moussa Diabaté, qui avait entamé la préparation avant de quitter le groupe, aurait, selon plusieurs sources concordantes, refusé le rappel. Un an après avoir décliné une invitation à jouer les partenaires d'entraînement, ce deuxième refus interpelle forcément.
En éliminant de facto les options Rudy Gobert - qui a invoqué des raisons personnelles (familiales et NBA)...".
Les joueurs d'échecs sont finalement plutôt fidèles à leur sélection, comparativement !
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Docteur Pipo change de sport et il a cette fois bien raison d'évoquer le basket car nous nous rapprochons bien des échecs. Sous le panier nous avons des TOP players et les derniers J.O ont montré que l'équipe de France a les moyens de bousculer les plus belles équipes (d'ailleurs l'inverse est intéressant : comment former une équipe US compétitive aux J.O. Toujours un casse-tête pour les ricains).
Et là il faut donner quelques chiffres.
Mbappe au Real touche environ 31 millions d'Euros.
Notre Mbappe du basket, Wembanyama (qui au demeurant s'intéresse aux échecs !!) touche quant à lui 12 millions mais on connait déjà la suite :
24/25 : 12 millions $
25/26 : 13
26/27 : 16
26/28 : 23
Au basket les USA font la loi et la NBA décide de tout. En fait ce sont les franchises qui expliquent aux joueurs qu'il faut refuser les sélections (sous peine de représailles au niveau du contrat - d'où les raisons personnelles).
Mais là où la FIFA (foot) sait user de son pouvoir pour forcer les joueurs à accepter les sélections, la FIBA (basket) n'existe pas face au pouvoir des américains. Et en France on accepte les raisons personnelles car en allant au bras de fer on nuirait à la carrière du joueur.
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toute cette discussion sur les sélections nationales dans différents sports me semble un peu surréaliste, car infiniment complexe selon chaque fédération sportive.
Ceci dit je partage entièrement l'avis de Chemtov : il me semble impossible de faire jouer un joueur contre sa volonté dans l'équipe nationale.
Il vaudrait mieux discuter des moyens de donner envie aux meilleurs joueurs de jouer pour l'équipe nationale, et je ne parle pas seulement des conditions financières !
Si par exemple un joueur dans sa jeunesse, n'a jamais été soutenu par sa fédération pour accompagner ses progrès, par des structures adaptées, être aidé dans ses entrainements, aidé à participer à des tournois internationaux, aidé sur le plan médical en cas de blessures , etc etc, il est possible que le joueur developpe une certaine indifférence envers une fédération qui n'aura en rien participé à sa formation au plus haut niveau sportif....
Si on contraire, le joueur est conscient que sa fédération a participé positivement à sa formation et l'a accompagné dans ses progrès , alors il aura tout naturellement un sentiment de reconnaissance et la fierté de porter le maillot de sa fédération dans les compétitions internationales.
La fédération des échecs doit donc marcher sur deux jambes : developper les échecs pour le plus grand nombre d'amateurs, et en parallèle , aider les meilleurs joueurs nationaux (dès leur jeunesse, qu'ils soient professionnels ou pas) par des structures d'entrainement adaptées (stages, invitations à des tournois etc )
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Au delà des différentes disciplines, je crois que le monde du sport se rapproche de ce qui se passe au niveau sociétal.
Les vedettes, les stars font ce qu'ils veulent. Et pour ceux qui viennent, ils choisiront tel ou tel joueur, tel ou tel entraîneur (ou bien pourront écarter tel ou tel) indépendamment de la discipline.
Hypocritement on a des sélectionneurs qui vont faire passer la pilule avec une bonne com' mais un M'bappé , Wembanyama ou Firouzja (à une autre échelle) font ce qu'ils veulent.
Zidane aussi d'ailleurs faisait comme il voulait - ce n'était pas forcément débattu...
Du coup je trouverai un peu dur d'ajouter des règles de bonne conduite pour les joueurs "normaux" sachant que les puissants n'y seront pas soumis.
Mieux vaut essayer de s'entendre, en bonne intelligence, et faire que les joueurs soient contents de venir, ce qui historiquement, a le plus souvent été le cas pour l'EDF aux échecs.
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Je réponds au Catalan.
Pour Alireza nous n'avons strictement rien fait pour sa formation. Du coup il ne doit strictement rien à la FFE (en tout cas dans ce domaine). Pour Alekhine ou Spassky c'est encore plus criant mais... OK c'était une autre époque avec d'autres valeurs.
Lautier (TOP 10 mondial à une époque) devait nourrir quelques rancunes car lors de son championnat du Monde U20 en Australie, j'ai souvenir que la FFE n'a rien fait (ou très peu). Je crois me souvenir qu'il a payé tous ses frais. Pour autant il a joué ensuite en équipe de France.
Si la FFE aide un joueur quand il est U8 ou U10 elle devrait pouvoir en retour compter sur le joueur s'il atteint le niveau pour intégrer l'équipe de France.
Oui Catalan a raison : la Fédé doit marcher sur deux jambes mais c'est son job. Développer le niveau amateur et accompagner l'élite.
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Joël Lautier aurait déjà du être bien content d'avoir pu jouer en Australie, car il ne devait sa place qu'au retrait du Champion de France Junior, Jean-René Koch, qui l'avait battu à Lyon. Par ailleurs, il vivait déjà très en dehors de la FFE avec coachs privés (Murei notamment) et voyages en tournoi un peu partout (Reykjavik, Londres, Marseille, Timisoara, Belgrade, Groningen, Adelaïde, rien qu'en 1988). Ce que les autres jeunes français, entre 15 et 19 ans, ne pouvaient pas se permettre, soutenus ou non par la FFE.
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On ne joue pas pour une fédération mais pour un pays, et la reconnaissance ou la fierté (bien placée) sont tout sauf des défauts.
Ce qui pourrit une ambiance, ce sont les petits calculs (ou les gros) et les mesquineries sans fin entre personnes qui n'ont même pas conscience de leur médiocrité. Ou qui s'en satisfont et estiment que faire perdre c'est mieux que de faire gagner.
Rappelons-nous du bel enthousiasme qui a irradié les équipes arméniennes ou azéris, entre autres ...
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Une sélection nationale, quel que soit le sport et la compétition, passe nécessairement par une fédération.
Dans mon esprit jouer pour sa fédération ou son pays sont techniquement la même chose pour une compétition internationale.
La plus grande difficulté pour une fédération et les sélectionneurs est de savoir créer un environnement (protégé) dans lequel tous les joueurs sélectionnés seront heureux de vivre, de travailler, de s'entrainer de jouer, pleurer et rire, tous ensemble.
c'est souvent indispensable pour gagner une compétition internationale.
Bien naturellement tous les joueurs sélectionnés doivent savoir apporter leur part individuelle pour contribuer à l'unité et la sérénité de ' l'esprit d'équipe" (amour, joie, paix, patience, bienveillance, bonté, foi, douceur, maîtrise de soi)
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@thierrycatalan : Vous parlez de joueurs d'échecs ?
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ref Chemtov : j'avais en tête plutôt des sports collectifs avec contacts physiques comme le rugby ,foot ,handball etc mais je pense qu'aux échecs aussi, si une bonne ambiance règne au sein de l'équipe , les résultats sportifs ne peuvent être que meilleurs.
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Oui, mais l'ambiance aux échecs, c'est quand même autre chose que dans les sports collectifs. L'essentiel, pendant un long tournoi de 15 jours (nos olympiades avaient 14 rondes!) c'est de vivre calmement, sereinement, sans tension. Dans les meilleures conditions. Chaque joueur a un mode de vie différent qu'il faut prendre en compte. Pas la peine d'en rajouter avec d'exaspérantes séances de motivation ou des briefings et debriefings de groupe et plein de trucs copiés sur les sports. Un capitaine à l'écoute, disponible, empathique, vigilant, capable de déceler des problèmes (mêmes petits). Des co-équipiers qui ne se la jouent pas, dans aucun sens, ni vantards (en parlant d'eux ou de l'équipe), ni pleurnichards (la déprime, c'est contagieux!), juste naturels et qui comprennent les besoins généraux de l'équipe. Des caractères forts, mais qui ne s'imposent pas. Bon... ça, c'est pour le côté humain, le vivre-ensemble, etc... A côté, il y a les aspects techniques. Où on retrouve le fameux briefing et autres séances de groupe, les préparations (ou révisions), les choix à faire, etc... C'est un autre long sujet...
En tous les cas, les compétitions en équipe à haut niveau, c'est quelque chose de difficile mais c'est vraiment formidable. Je pense qu'Etienne Bacrot aurait vraiment aimé y être encore une fois. Quant à ceux qui ne veulent pas y aller, c'est leur problème. S'ils font la fine bouche, tant pis pour eux. Mieux vaut qu'ils ne soient pas là.
Au passage : petite annonce (oh digression adorée !), le CE-Strasbourg offre une place à un jeune joueur 2200-2300 pour découvrir les joies du haut niveau (Top 16) en 2026. Cotoyer et affronter les meilleurs français et de très forts GM étrangers, au sein d'une équipe de légende.
@Doc : Fin de la digression (avant la prochaine) (tu veux jouer avec nous ?)
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Chemtov : Ah c’est sympa en tous cas !
Envoie-moi ton tel ( mon mel est dans mon profil), je t’appelle.
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