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La Revue Europe Echecs n° 646 — septembre 2014 par Europe Echecs le
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Kasparov : la déroute, la Chine au sommet
L'élection pour la présidence de la FIDE s'est tenue le 11 août à Tromsø. Elle opposa l'actuel président de la FIDE, Kirsan Ilyumzhinov, 52 ans, qui règne sans partage depuis novembre 1995, à Garry kimovich Kasparov, 51 ans, 13e champion du monde de l'histoire des échecs. On peut le dire aujourd'hui, l'idée de Kasparov d'être candidat débuta quand il s'impliqua énormément pour soutenir la campagne à la présidence de la FIDE d'Anatoly Karpov en 2010.
Lors de la bataille de Khanty-Mansiysk, Ilyumzhinov défit facilement Karpov par un résultat sans appel 95 à 55. 150 pays avaient voté c'était un record. Kasparov, en homme méthodique qu'il est, prépara sa campagne avec beaucoup de soins en essayant de tirer des enseignements de l'échec de Karpov en 2010. Selon nos sources, il disposa de 5 à 7 millions d’USD et bénéficia pour certaines destinations du prêt d'un jet privé. A Tromsø on assista à la même déroute pour Kasparov que pour Karpov ou Bessel Kok précédemment. A Turin, Bessel Kok réalisa 54 voix sur 149 votants ce qui représente 36,2% des voix. A Khanty-Mansiysk, Karpov réalisa 55 voix sur 150 votants ce qui représente 36,66 des voix. Lors de l'AG de Tromsø, Kasparov réalisa 61 voix sur 175 votants, donc 34,86% des voix. Comme nous pouvons le constater, Ilyumzhinov est élu à chaque fois très confortablement avec un peu moins de 2 tiers des voix. Il y a donc un peu plus d'un tiers des votants qui s'opposent systématiquement à Ilyumzhinov. Il y a une analyse politique à faire concernant ces différents scrutins.
Lors des précédentes élections, le réservoir de voix pour Karpov et Kok était l'Europe et Karpov avait réussi en 2010 à faire gagner sur le continent européen son candidat Silvio Danailov face au candidat d'Ilyumzhinov. Cette fois-ci, ce fut la bérézina pour Kasparov en Europe puisque son candidat Danailov fut battu sévèrement par Azmaïparashvili 33-18 sur 54 votants.
Détail cocasse de cette histoire : on y vit l'ancien président de la FFE, Jean-Claude Moingt, qui était en 2010 un soutien de Karpov et Kasparov et qui avait aidé l'AIDEF (Association Internationale Des Echecs Francophones), se ranger derrière Azmaïparashvili qui était le candidat d'Ilyumzhinov… En récompense, il fut élu au comité exécutif de la FIDE !
Ceci dit, l'Europe ne pardonna pas à Kasparov son histoire tumultueuse avec la FIDE qu'il essaya d'occire en créant la PCA en 1993 et en provoquant un schisme qui dura 14 ans jusqu'au championnat du monde de réunification en 2007 à Mexico. Par contre, Kasparov, grâce à son énergie, ses voyages dans 23 pays d’Afrique et la précieuse aide de Larbi Houari, réussit à contester Ilyumzhinov de manière tangible. La perte de voix en Europe fut compensée par un soutien massif de l’Afrique, continent en friche pour le jeu d'échecs et qui recèle d'un énorme potentiel de développement. En Asie, sur 50 votants, Prospero Pichay, président de la fédération philippine des échecs, ne recueillit que 12 voix face au Sheikh Sultan des Émirats arabes unis. Sur le continent des Amériques, Kasparov ne fut pas en mesure de présenter un candidat. Le général Kasparov avait fait l'impasse, espérant rafler l'Europe, l'Asie et une partie de l'Afrique.
On ne peut pas tout imputer aux "magouilles" car ce serait trop facile de faire cette analyse. Les Européens ont, dans leur majorité, votés contre Kasparov alors qu'ils ne sont pas susceptibles pour bon nombre d'entre eux d'être soupçonnés de malversations. Ceci est probablement dû en partie au passif de Kasparov avec la GMA qu'il avait quittée en mai 1990, suite à un vote qui ne lui convenait pas ainsi qu'à la personnalité « clivante » qu'il continue d'entretenir en s'attaquant en permanence au président russe Poutine. Il y a un mélange des genres qui n'est pas compris de tous et qui a certainement détourné des votes du candidat Kasparov.
Malgré tout, Kasparov sort gagnant de cette confrontation avec Ilyumzhinov en terme de marketing et d'image. Il réussit, par cette stratégie depuis presque 10 ans, en utilisant le président russe comme punchingball et en occupant la place d'opposant dans l'espace médiatique de la presse internationale, à maintenir son nom qui est devenu une marque, à un niveau de notoriété exceptionnelle. Ceci lui permet de continuer à sillonner le monde en donnant des conférences rémunérées à l'instar de Bill Clinton, Tony Blair ou Nicolas Sarkozy. Gary Kasparov a été le premier joueur d'échecs de cette ère à savoir utiliser les médias… et il y excelle encore.
Cet été, Maxime Vachier-Lagrave a franchi une étape en entrant dans le cercle fermé des 10 premiers joueurs mondiaux, nous espérons le voir encore progresser pour les grandes confrontations futures. A Tromsø, la Chine gagne son premier titre olympique 36 ans après sa 1re participation à l'Olympiade de Buenos-Aires, en 1978, où nous avions découvert un joueur extraordinaire, Liu, qui avait gagné une partie d'anthologie contre le GMI Donner. La Hongrie est médaille d'argent avec Judit Polgar qui tire sa révérence des compétitions internationales après 30 ans d'engagement total. Enfin l'Inde, sans Anand, termine 3e. Les puissances en marche économiquement commencent à imposer leurs tempos dans tous les domaines… y compris échiquéens.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Bachar Kouatly
www.europe-echecs.com
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A propos de la page variante de ce numéro et la critique du livre Opening for amateurs, quelqu'un a-t-il lu cette page 165?
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Bachar Kouatly est certainement un bon rédacteur en chef, mais comment peut-il continuer à signer des éditoriaux aussi mal écrits, remplis de poncifs et de fautes d'orthographe ? La principale revue française consacrée au jeu d'échecs ne peut-elle s'offrir une vraie plume pour écrire ses éditoriaux ?
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Remplis de fautes d'orthographe? (Je n'ai détecté qu'une faute de conjugaison et quelques problèmes de majuscules).
En tous les cas, cela ne saute pas aux yeux. J'ai du mal chercher...
Remplis de poncifs ? Il faudrait peut-être préciser...
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clarxel, ton style est tellement ampoulé que je préfère la plume de Bachar... es tu juste un troll pour relever des fautes qui n'existent pas ou as tu des choses intéressantes à écrire?
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Il y a des façons indigestes d'écrire et d'autres qui sont nettement plus fluides...le style de Bachar est clair et concis contrairement à d'autres!
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Almighy, ta première phrase est une reconnaissance implicite que j'ai raison. Certes, j'ai eu une réaction épidermique en lisant cet éditorial et j'ai réagi de façon excessive (sur le nombre de fautes). J'expliciterai mon point de vue.
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un édito de combat !
punchingball, occire, shisme, bataille, Bérézina, histoire tumultueuse ...
le style a une pêche innée ...
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@Orouet a tout à fait raison! Pour une fois qu'on est loin du consensuel... D'ailleurs les Français veulent des résultats et des explications et non plus faire confiance aveuglément... Espérons qu'un jour, les joueurs d'échecs se réveilleront sur nos dirigeants et décisionnaires et peut être se prendre en main!
Qu’est-ce que la Politique ?
Que font les politiciens ?
Avons - nous besoin de politiciens?
Est-ce que tout le monde peut faire ce que font les politiciens ?
Le pouvoir Politique corrompt: est-ce qu’on peut l’abolir? Comment?
Si je peux me permettre de poster un lien, voici quelques réponses: http://www.abolish-power.org/pwp_french.html
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Nous devrions être heureux que malgré la mainmise (ou plutôt le monopole pour rester dans le politiquement correcte) d’Europe-échecs sur la presse échiquéene francophone, cette revue ne soit pas à la botte du régime et du pouvoir fédéral... Cette liberté de parole est essentielle et quand je parle de fédération, je parle aussi bien de la Fide que de la FFE ;-)
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Mon Dieu, gardez-moi de mes amis. Quant à mes ennemis, je m'en charge ! Voltaire a tout dit et des "amis" comme Kasparov, on s'en passerait bien! Il nous faudrait un winnnnnner (clin d’œil à Clarxel ;-)) qui aime profondément les échecs et qui ne soit pas dévoré pas l'ambition de son super ego destructeur... Kasparov n'aurait pas du accuser ou culpabiliser ceux qui avaient votés pour Kirszan mais au contraire, proposer des idées et des choses concrètes pour les pays en voie de développement. Pour cela, il aurait été préférable d'organiser des tournois au préalable pour tenter de lancer un engouement des échecs dans certains pays... Des tournois d'échecs en Afrique par exemple. Garry est toujours "contre" mais il n'agit jamais "pour".
Next one please !
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"Détail cocasse de cette histoire : on y vit l'ancien président de la FFE, Jean-Claude Moingt, qui était en 2010 un soutien de Karpov et Kasparov et qui avait aidé l'AIDEF (Association Internationale Des Echecs Francophones), se ranger derrière Azmaïparashvili qui était le candidat d'Ilyumzhinov… En récompense, il fut élu au comité exécutif de la FIDE ! "
Ça grenouille, ça grenouille, comme à la belle époque dans la belle Clichy...
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@bzh92: J' ai lu cette fameuse page 165 et je n'y ai rien trouvé d' aberrant.
Dans une variante Rossolimo de la sicilienne (1.e4 c5 2.Cf3 Cc6 3.Fb5), les blancs jouent Fg5 x Cf6 et se retrouvent dans une position où ils concèdent la paire de fous aux noirs. L' auteur dit que bien que sa force soit souvent avérée, beaucoup de joueurs surestiment la paire de fous. Il explique aussi que l' idée des blancs dans la partie est d' endommager la structure de pions noirs.
Les pubs de Variante sont franchement trash depuis quelques temps, je ne sais pas si le but recherché est de faire du buzz mais en tous cas elles ne donnent en général pas envie d' acheter les bouquins!
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@Almighty AKA the looser: je ne pense pas que tu aies bien interprété le commentaire d' Orouet. A ce que j' en ai compris, le style de l' edito de EE lui évoque le style inimitable et controversé de Jean-Michel Péchiné, collaborateur de EE.
D' autre part, il y a un encart (4 pages) de la FFE dans chaque numéro de EE, ce qui personnellement ne me dérange pas.
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Pour ce qui est de EE, auquel je me suis ré-abonné cette année , il y a du très bon et du très mauvais. Dans le très bon (AMHA), les articles de Marc Quenehen et la rubrique historique de Georges Bertola entre autres. Dans le très mauvais, les éditos lourdingues, les mauvaises traductions et des articles franchement dispensables.
Le pompon, c' était dans le numéro du mois dernier, avec 4 ou 5 pages, je ne sais plus, sur la partie Karpov contre l' école de guerre, présentée comme un évènement majeur alors que tout le monde s' en fout. Ca a même fait la couverture (!) et c' est resté longtemps en tête du “top actu” sur le site web EE. Dans l' article figuraient des photos avec Karpov et Bachar [Respectez les personnes ou trouvez-vous un autre forum ! Note du modérateur] l' air grave pendant que les militaires, concentrés sur leurs lap-tops individuels, se faisaient achever par Karpov. On y trouvait aussi la fameuse partie commentée. Le deuxième coup des noirs (1.d4 d5 2.c4 Cf6) aurait du être ponctué d' un ?!, mais ça aurait pu froisser les gradés alors le commentateur s'est abstenu.
Lamentable!
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@Modérateur: mes plus plates excuses pour ce crime de lèse - majesté.
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Voilà donc une critique grammaticale et linguistique de l’éditorial, ainsi que quelques remarques sur le fond, et quelques suggestions d’amélioration; je suis très loin d’écrire parfaitement, mais comme à chaque fois, l’éditorial comporte nombre d’erreurs et de lourdeurs, et ce qui suit n’est pas exhaustif :
En préambule, Il manque des virgules dans de nombreuses phrases, ce qui nuit à la compréhension, et il y a plusieurs problèmes de correspondance des temps
l'idée de Kasparov d'être candidat débuta une idée ne débute pas, elle naît, émerge, apparaît, germe, etc… ;
La phrase est lourde : suggestion : Kasparov commença à réfléchir à sa candidature à partir de …
pour soutenir la campagne à la présidence de la FIDE d'Anatoly Karpov en 2010. :
les mots ne sont pas dans le bon ordre (belle marquise, etc…), on a l’impression que c’est la FIDE d’Anatoly Karpov ; suggestion : pour soutenir la campagne d'Anatoly Karpov à la présidence de la FIDE en 2010.
Ilyumzhinov défit facilement Karpov par un résultat sans appel 95 à 55 :
je trouve que l’emploi du verbe défaire est inapproprié, mais passons… ; « facilement » et « score sans appel » sont redondants ; il manque un « de » avant 95 + « voix »
150 pays avaient voté c'était un record
Suggestion : « …voté, ce qui constitue un record »
Selon nos sources, il disposa de 5 à 7 millions d’USD et bénéficia pour certaines destinations du prêt d'un jet privé. l’emploi du passé simple est impropre, il disposait …et a bénéficié
A Tromsø on assista à la même déroute pour Kasparov que pour Karpov ou Bessel Kok précédemment
le terme déroute est excessif pour plus d’un tiers des voix ;
la phrase est lourde ; suggestion : « le score médiocre de Kasparov est comparable à… »
A Turin, Bessel Kok réalisa 54 voix sur 149 votants
on ne réalise pas des voix, on les obtient, on les recueille
Cette fois-ci, ce fut la bérézina pour Kasparov en Europe puisque son candidat Danailov fut battu sévèrement 33-18…
Berezina (majuscule) : impropre pour 1/3 des voix + redondant et décalage avec « sévèrement » ; en foot, par exemple, une défaite sévère, c’est 3-0, une déroute (Bérézina), c’est la ½ finale Brésil-Allemagne
on y vit l'ancien président de la FFE, Jean-Claude Moingt, qui était en 2010 un soutien de Karpov et Kasparov et qui avait aidé l'AIDEF (Association Internationale Des Echecs Francophones), se ranger derrière Azmaïparashvili qui était le candidat d'Ilyumzhinov
sur le fond, je ne comprends pas ce qu’apporte la référence à l’AIDEF ; et « qui était le candidat d'Ilyumzhinov » est inutile, on le sait depuis le paragraphe précédent
Ceci dit, l'Europe ne pardonna pas à Kasparov son histoire tumultueuse avec la FIDE qu'il essaya d'occire…
« Occire » me paraît inapproprié pour une personne morale
Par contre, Kasparov, grâce à son énergie, ses voyages dans 23 pays d’Afrique et la précieuse aide de Larbi Houari, réussit à contester Ilyumzhinov de manière tangible
Il faudrait savoir, c’est contradictoire avec la déroute évoquée plus haut
La perte de voix en Europe fut compensée par un soutien massif de l’Afrique, continent en friche
« friche » désigne (Larousse) un Terrain dépourvu de culture et abandonné ; je ne pense pas que c’est le sens que souhaitait donner Bachar ; « qui recèle d'un énorme potentiel de développement » est amplement suffisant ; (mais mieux sans le « d’ »)
Il manque le score de l’Afrique
Ligne suivante, il faut deviner que Prospero Pichay est le candidat de Kasparov
Sur le continent des Amériques, Kasparov ne fut pas en mesure de présenter un candidat. Le général Kasparov avait fait l'impasse, espérant rafler l'Europe, l'Asie et une partie de l'Afrique
Les 2 phrases sont contradictoires : soit il n'y parvient pas, soit il fait l'impasse, mais dans ce dernier cas c'est volontaire
On ne peut pas tout imputer aux "magouilles" car ce serait trop facile de faire cette analyse.
La deuxième partie de la phrase ne fournit pas d'explication à la première.
Les Européens ont, dans leur majorité, voté contre Kasparov alors qu'ils ne sont pas susceptibles pour bon nombre d'entre eux d'être soupçonnés de malversations
Sur le fond, c'est une affirmation qui n'est absolument pas étayée.
Ceci est probablement dû en partie au passif de Kasparov avec la GMA qu'il avait quittée en mai 1990
« ceci » se réfère à la dernière partie de la phrase précédente (« alors qu'ils ne sont pas susceptibles pour bon nombre d'entre eux d'être soupçonnés de malversations »), ce qui rend la phrase incompréhensible ;
Il y a un mélange des genres qui n'est pas compris de tous et qui a certainement détourné des votes du candidat Kasparov.
la dernière partie de la phrase est incorrecte ; suggestion : « qui a certainement privé le candidat Kasparov d'un certain nombre de votes »
etc… etc …
Judit Polgar qui tire sa révérence des compétitions internationales….
on tire sa révérence « à », pas « de » ; suggestion « Judit Polgar tire sa révérence à la scène échiquéenne »
et le feu d’artifice final :
Les puissances en marche économiquement commencent à imposer leurs tempos dans tous les domaines… y compris échiquéens. .
le style me rappelle « la patrouille des éléphants »… ;-) la Hongrie, ça m’étonnerait « tous » les domaines ne veut absolument rien dire : par exemple, L’inde n’existe pas sportivement, sauf je crois en hockey sur gazon et au cricket ; « les domaines échiquéens ? » il y a plusieurs domaines ? ; « aux Echecs », tout simplement, n’est-ce pas mieux ?
Je refuse de croire que la rédaction d’E.E ne compte pas parmi ses contributeurs des rédacteurs qui maîtrisent sensiblement mieux la langue française écrite…
PS : Par souci d’équilibre, pourquoi ne pas également donner les moyens financiers dont dispose Ilyumzhinov ?
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Merci
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:-)
J'ai souri à plusieurs reprises! En voici des arguments !
Cela dit, attention clarxel, tu utilises aussi "Bachar" pour parler de M. Kouatly... à moins que vous ne soyez familiers
Au passage, à la première lecture, j'ai trouvé que cet édito était moins pire que les précédents. Et de toute façon, c'est pire quand c'est M. Péchiné (j'espère que l'orthographe est correct) qui écrit
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@Esoxlucius: mon commentaire a été modéré, j' avais affublé Monsieur Bachar Kouatly du sobriquet que lui donne C.Bouton sur son blog.
@Clarxel: bravo!
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:-)
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Merci benvoyons mais je reste un peu sur ma faim...
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Désolé! J' étais aussi curieux mais je n'ai pas décelé "la plus belle ânerie jamais écrite dans un livre d'échecs" promise en fin de page 165 dont l'auteur aurait "pulvérisé le record" .
Si tu veux savoir le mieux serait de contacter la boutique directement.
Ou d' acheter le bouquin :)
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L'auteur est totalement inconnu.
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@Almighty et benvoyons
oui bien sûr, même si j'ai trouvé le fond "pêchu"! je n'ai pu m'empêcher de de trouver la forme "péchue" !
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Clarxel : impressionnant !
à une époque où les jeunes tapent des sms en style télégraphique et phonétique, tu démontres que la langue française est d'une grande richesse et complexité "artistique" .
Il faut aussi souligner, que la langue "parlée " n'est pas la même que la langue "écrite" ; avec à la clef des codes de la langue bien differents.
Ta démonstration démontre que le français litteraire est maltraité, y compris dans les professions liées aux publications, aux journaux, aux magazines, et mêmes à certains livres.
C'est peut-etre le manque de temps qui a conduit à cet éditorial "écrit" comme la langue "parlée" au quotidien. mais à sa décharge , Bachar Kouatly est un excellent joueur d'échecs, un excellent rédacteur en chef, mais peut-être pas un professeur de lettres.
A une époque passée, les écoles de journalisme formaient d'excellents écrivains, avec de grandes connaissances en lettres classiques et modernes...aujourd'hui, on leur apprend surtout à utiliser Microsoft Office (et son célèbre correcteur orthographique") , et à savoir faire des résumés en anglais ....
Le nombre de fautes (et pas des fautes d'imprimeur) que je vois régulierement dans la presse ( quotidiens régionaux et nationaux, science et vie, autoplus, journaux TV, magazines cinema etc) chaque semaine est impressionnant ! fautes d'orthographe et de grammaire que l'on ne voyait jamais il y a 35 ans dans la presse)
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PS j'espère que vous saurez compter le nombre de fautes de frappe et d'orthographe de mon dernier message que je n'ai pas relu ! rires !
j'installe mon echiquier de salon pour la ronde 9 à Saint Louis.
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En lisant le post de Clarxel, j'ai envie de dire à l'auteur de cet éditorial :
"mon tailleur est riche"
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@ Thierrycatalan: Vaste débat... (Notamment la langue ''parlée'' dans les journaux). Il y a des journalistes de presse écrite qui savent très bien écrire ( disons des journalistes qui pourraient écrire de manière littéraire très classique) et qui choisissent d'écrire de manière plus vivante, avec souvent même des incorrections voulues. Le style est plus rapide et vivant. Et le lecteur assimile sans effort le message (description, argumentation, récit).
C'est le cas notamment dans mon canard local ( mais qui tire tout de même à 180 000 exemplaires) et j'en ai discuté avec des pros, dont l'un enseigne à l'école de journalisme.
Pour moi, l'édito de Bachar est tout à fait conforme à mes attentes. Et sur le fond et sur la forme. ( Evidemment, il saurait aussi faire un bel édito littéraire pour faire plaisir aux agrégés de lettre à la retraite. ).
En revanche je n'apprécie que moyennement les article d'Yves Marek (on va dire un sur deux !). C'est assez bien rédigé, mais je suis rarement d'accord avec ses thèses.
@kaktus: pas compris...
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@Chemtov : ce n'est pas une question de style littéraire, et toute ressemblance entre ma personne et un agrégé de lettres à la retraite serait le résultat de l'absorption d'une dose inquiétante de substances hallucinogènes ;-)
je pense avoir démontré
1) que cet éditorial n'est pas écrit dans un français correct
2) qu'il comporte nombre d'incohérences qui rendent son message laborieux et souvent peu compréhensible
Si ce texte était une rédaction d'un élève de 3e, il n'obtiendrait pas la moyenne, et il n'est pas au niveau attendu de la première revue française échiquéenne.
Quand à ton affirmation que Bachar Kouatly saurait faire un bel édito littéraire, ce n'est pas ce qu'on lui demande, on lui demande juste d'écrire dans un français correct et d'exposer ses idées clairement, mais je dis chiche !
Il faudrait cependant être en mesure de prouver que c'est lui qui l'a écrit...
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@clarxel :
''Agrégé de lettres à la retraite'' : je ne pensais pas du tout à vous, mais à mon ex-secrétaire du club pour lequel je faisais de vains efforts pour écrire dans un français acceptable !
Et puis en réponse à chaque point :
1) Français ''correct''. Tout est relatif, vous n'avez rien démontré (dommage pour tous ces efforts). Comme je l'ai écrit précédemment, des gens qui sauraient très bien écrire se permettent aussi d'écrire dans un français ''approximatif''.
2) pas pour moi
3) Exact pour l'élève de 3ème. So what? On n'est justement pas à l'école. Ici, c'est la vraie vie !
Et comme dit précédemment : le niveau de cet édito est conforme à mes attentes.
Enfin, au sujet de tout cela, je ne comprends pas cette charge inamicale envers BK. Auriez-vous un problème perso avec lui? Comme l'écrit plus haut Almighty, soyons heureux d'avoir une revue indépendante. Et je rajoute : revue qui, en plus, vous permet de vous exprimer contre elle sur son forum gratuit !
Vraiment je crois que Bachar mérite mieux que vos petites attaques dont je ne comprends ni le sens ni l'utilité.
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La 3e est censée préparer à la "vraie vie" ; la "vraie vie" n'est pas censée excuser que l'on oublie tout ce que l'on a appris à l'école. Vos attentes ne sont pas très hautes ; clarxel a souligné le minimum vital de ce que l'on peut attendre d'une revue grand public. Ecrire dans un style aussi médiocre n'est pas seulement une marque d'inculture, c'est du mépris envers les lecteurs.
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à Chemtov: Qui aime bien, châtie bien.
Comme Clarxel, j'estime que cette revue (ne serait-ce que par respect pour son glorieux passé) mérite une certaine qualité littéraire , qualité que je n'ai pas retrouvée dans ce dernier édito.
Il donne l'impression d'avoir été écrit dans la précipitation, sans relecture .
La nécessité d'un style "vivant" ne peut tout excuser...
C'est simplement regrettable, et je ne doute pas un instant que M. Kouatly fera mieux la prochaine fois !
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Je ne vais pas polémiquer, mais il me semble vraiment que ma démonstration sur la qualité de l'écriture est factuelle, comme l'ont souligné d'autres, et le nier relève d'une lecture biaisée...
Et dans la "vraie vie", à fortiori quand on rédige un éditorial, on se doit d'écrire correctement, ça me parait même constituer un pré-requis minimal, non ? ;-)
Je ne m'exprime pas contre la revue, c'est un amalgame surprenant... Je reconnais d'ailleurs à BK qu'il sait faire appel à vrais talents (comme par exemple Marc Quenehen), et en ce sens, comme je l'ai déjà écrit plus haut, c'est un bon capitaine d'équipe.
Je m'exprime contre la qualité des éditoriaux qui me parait indigne de la revue, et l'objectif est de faire pression pour que cette qualité s'améliore. Je me réabonnerai quand ce sera le cas.
Enfin, je n'ai bien sûr aucun problème personnel avec BK, que je ne connais pas.
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Je refuse de croire que la rédaction d’E.E ne compte pas parmi ses contributeurs des rédacteurs qui maîtrisent sensiblement mieux la langue française écrite…
Tu n'as pas non plus un style d'une légèreté insoutenable, mec.
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Légèreté insoutenable ? : joli ;-), on est proche de l'oxymore...
Sur le fond, tu as raison mais je ne rédige pas d'éditoriaux...
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C'est tout à fait exact, Clarxel, il n'y a vraiment pas sujet à polémiquer.
Pour moi ce n'est effectivement pas un sujet sérieux et tout va bien. On aime ou on n'aime pas et les clients déçus achètent une autre revue.
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