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Jouer très méchamment et être gentil après l'abandon? par HectorKiller le  [Aller à la fin] | Théorie |

Précision : je ne parle pas des parties de club où on donne en un coup notre pièce en trop pour redonner le sourire à son ami.

Je parle de comment progresser, gagner des GM coûte que coûte, là où il y a une vraie guerre psychologique. Et je cherche un esprit respectueux tout en jouant des coups forts si ça existe.



J'ai l'impression que quand on réfléchie, si on est dans l'esprit de massacrer l'adversaire et d'être sans pitié on trouve bien plus facilement des bons coups 'pratiques'(car ça casse le moral adverse, et rybka s'en fou du moral) et donc on gagne plus facilement.

Mais dans l'idéal d'une bonne société sans violence, penser faire du mal à son adverdaire pour se motiver pour trouver des bons coups pour qu'il craque me dérange. Heureusement qu'on joue aux échecs, car au tennis je ne vois pas comment on peut associer force et sympathie!

J'aimerais bien savoir comment Jean-Marc DEGRAEVE et Nigel SHORT, qui ont le sourire tout le temps, font pour jouer de si bons coups sans pour autant sembler être en colère. Est-ce l'automatisme de voir les bons coups candidats et puis une facilité à calculer? Ou est-ce nulle contre les GM et gagner tout le reste par la toute simple supériorité de la force de calcul!?

Un esprit de massacreur aide beaucoup, surtout pour la guerre psychologique (contrer les plans adverses, réussir les siens, empêcher les pièces de l'adversaire de 'respirer').

Avez-vous des secrets pour jouer des coups forts sans trop embêter l'adversaire?

Le niveau GM n'est-il accessible que par des psychopathes qui ne respectent pas les autres?
et les prépas monstrueuses déclarent la guerre dès le début.

C'est byzare mais je crois à des solutions. Au pire je me lance dans l'église et là le plus sympa triomphe!!

J'y pense, il y a aussi l'obcession de mener à bien un plan, si on met toute notre énergie pour réussir notre plan on ne veut plus massacrer l'adversaire mais gagner en étant gagnant et pas grâce à la défaite de l'adversaire!?

Gagner, ça passe souvent chez les êtres humains forts par le craquage psychologique de l'adversaire, et alors la sympathie n'est pas conseillée.

Et pour être une bête durant la partie et dès que la pendule cesse, sourire! oublie le calvaire que je t'ai fait, ce n'est qu'un jeu, tu n'es plus épuisé... (et dire que certains disent que les échecs c'est pas un sport!); et à la longue ça casse la personnalité des GM.


http://www.europe-echecs.com/initiation-aux-echecs/culture-la-typologie-du-joueur-d-echecs-de-yuri-averbakh-369.html


Je m'identifie au '1. Killers (tueurs)' et je crois que les '3. Sportmen (sportifs)' pourraient être plus forts en étant aussi de la 1ère catégorie.



Qu'en pensez-vous?










et Anand alors ? Je crois que l'aggressivité peut servir à un moment donné, sur un coup de fatigue.Mais toute la partie à se dire "je vais le massacrer", ça fatigue plutôt qu'autre chose.


Tout dépend de l'idée qu'on se fait du combat Il y en a qui se disent "je vais le massacrer" , et d'autres "j'ai raison et je vais le démontrer" , suivant qu'on se donne pour modèle un Championnat de boxe Poids lourds ou un procès au tribunal où les deux avocats , après le jugement , vont boire ensemble un pot à la Brasserie du Palais

Keres , le "gentleman de Talinn" était très agressif dans son jeu


personnellement, je ne me bats pas contre un adversaire mais d'abord contre moi-même et contre la position. J'essaie de jouer le coup juste au maximum, de "jouer la position" plutôt que le bonhomme, au contraire du poker. Avoir l'œil du tigre (de Bakou?), l'esprit revanchard, compétiteur, agressif du winner, ce n'est que la cerise sur le gâteau pour moi.


Si l'on considère une partie comme une controverse théorique , ce n'est pas jouer "méchamment" que de chercher le mat le plus rapide , plutot que le dépouiller progressivement de son matériel , mais en fin de compte un signe de respect en meme temps que d'élégance , le summum étant de pouvoir annoncer un mat à coups comptés

Il est vrai que je joue par correspondance


il ne faut pas confondre chercher le mat le plus rapide et attaquer sur le roi le plus vite possible , c'est la position qui exige si il faut jouer sur l'aile dame , sur l'aile roi ou au centre , ca marche contre des faibles joueurs , mais tu battras pas des gm en essayant de sortir les coups les plus agressifs possibles tout le temps , si tu regarde des parties de kasparov il joue souvent Rb2 dans des moments critiques,
donc la réponse est évidemment non

d'ailleurs c'est comme les matchs de boxe , pour ceux qui ne connaissent pas les types qui se battent sur le ring ne viennent jamais énervés , contrairement à ce qu'on pense , et ils se jettent pas en courant sur leurs adversaires comme des gorilles , à part bob sapp au K1 , mais s'il le faisait pas il serait encore plus fort


C'est quand même vrai que le spy influe sur le jeu mais de là à ce que l'agressivité s'adresse à l'adversaire en tant que personne, c'est peut-être un peu exagéré.

A présent, jouer en se disant "je vais le bouffer !!", "je cogne !!", etc... j'ai souvent noté que ça aidait, effectivement.

Bien entendu cette agressivité ne s'adresse pas à la personne, mais à l'objet Sartrien de "l'adversaire".

Sinon, c'est limite. Jouer contre un adversaire qui donne l'impression de me détester, j'aime pas du tout. Et mon jeu s'en rescent, ce qui d'ailleur tendrait à donner raison à Hector.

Je me contente d'essayer de me mettre dans la tête que je vais gagner, quelque soit le niveau de mon adversaire. C'est assez efficace tout en restant respectueux, car même si mon être dégage une sorte d'agressivité dans ces moments là, mon adversaire ne se sent pas visé.





pffff, cette notion de psychologie est la tarte à la crème des échecs !! Vous n'avez pas un peu l'impression de vous la péter? Je ne dis pas qu'entre GMI dans le cadre d'un tournoi style Zürich 1953 ça ne joue pas, mais à notre niveau ?!!! Et si rester concentré ou vouloir la victoire et s'accrocher pour ne pas perdre ou encore "vouloir écraser l'adversaire parce qu'on pense qu'il pense qu'il nous veut du mal" est ce que vous appelez la dimension psychologique des échecs je dis qu'il y a un problème et que les échecs sont un jeu de dingues...


Je dois avouer qu' en tant que joueur de JPC J'ai un peu de mal à comprendre ce débat

Entre joueurs de JPC , on se parle beaucoup plus sur le serveur qu'on ne le fait à la table ( sauf en parties amicales entre copains de club )

J'ai actuellement 2 adversaires , l'un MI , l'autre SM (Senior Master : entre MI et GMI ) que je suis en train de battre : ça ne nous empeche pas de discuter très cordialement

à la fin de la partie , on échangera nos analyses , et le perdant essaiera de mieux jouer la prochaine fois

Comme je l'ai dit dans un post précédent ce n'est pas un combat de boxe mais une controverse courtoise entre experts , où l'essentiel est d'établir la vérité




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