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Décès de Jacob Murey par DocteurPipo le
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Le Grand maître israélien est mort le 13 septembre selon le site Chess Base, dans une maison pour personnes âgées.
Murey est une légende des échecs parisien, il s’est installé à Paris au début des années 80, fréquentait tous les jours les établissements tels le Chess Max Center, la Bolée ( à la belote on le surnommait « Raimu ») puis le Cloître, le jardin du Luxembourg.
Pas toujours facile, Murey aura énormément contribué à la progression des échecs en France, il aura travaillé avec les meilleurs jeunes de l’époque notamment Lautier.
Il jouait tous les tournois, à tous les jeux ( tarot, etc…) mais c’était surtout un pur passionné d’échecs, aux trouvailles parfois géniales comme son sacrifice de pièce contre Timman dans la Petroff.
Il a collaboré avec plusieurs champions, notamment Kortchnoy lors des championnats du monde contre Karpov.
Un personnage unique, tout dévoué aux 64 cases.
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Quand on a eu la chance de croiser la route de Murey, difficile de ne pas éprouver des sentiments d’admiration et d’affection pour lui. Tellement atypique et tellement attachant. Je fais partie des nombreux joueurs qui ont eu droit à une de ses fameuses colères, accompagnée de gestes saccadés parce qu’il considérait que je n’avais pas joué dans l’esprit d’une position… et même dans ce cas là, on l’écoutait avec tendresse.
Libé lui avait consacré un grand et bel article il y a 25 ans, illustré d’une magnifique photo de lui souriant, captant bien son regard lumineux. Krusti saura peut-être le retrouver?
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L'article en date du 29 août 2000 est encore en ligne pour les abonnés et il commence par:
Murray, les diagonales du fou
Imprévisible, parfois colérique, il entraîne le Français Igor Nataf.
Vichy envoyé spécial
Son regard se carapate. Ses mots se télescopent. Sa mémoire se bouscule. Jacob Murray est un homme perdu pour le monde, mais gagné par le jeu d'échecs.
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Je vais raconter une anecdote que j'ai déjà raconté ici. Avec d'autres mots probablement.
Je croise Yaccov par hasard dans le métro. Je lui dit qu'on s'est affronté il y a x mois dans un 61' Ko au club 608. Il me demande quelle ouverture on a joué. Immédiatement il se rappelle. Et il commence à me parler d'une amélioration au xème coup (x entre 8 et 12). Et c'est parti entre 4 stations de métro de variantes dans tous les sens que bien sûr je ne suivais pas du tout... un grand moment pour moi. Un passionné. Un bonhomme !
Un autre moment où par hasard je le vois discuter avec un GMI de premier plan sur le fait que l' "Alekhine c'était ok". Le GMI interloqué. A 75 ans ++ il ne lâchait pas l'affaire. Un régal pour mes yeux de profane...
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Je vais raconter une anecdote que j'ai déjà raconté ici. Avec d'autres mots probablement.
Je croise Yaccov par hasard dans le métro. Je lui dit qu'on s'est affronté il y a x mois dans un 61' Ko au club 608. Il me demande quelle ouverture on a joué. Immédiatement il se rappelle. Et il commence à me parler d'une amélioration au xème coup (x entre 8 et 12). Et c'est parti entre 4 stations de métro de variantes dans tous les sens que bien sûr je ne suivais pas du tout... un grand moment pour moi. Un passionné. Un bonhomme !
Un autre moment où par hasard je le vois discuter avec un GMI de premier plan sur le fait que l' "Alekhine c'était ok". Le GMI interloqué. A 75 ans ++ il ne lâchait pas l'affaire. Un régal pour mes yeux de profane...
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Je vais raconter une anecdote que j'ai déjà raconté ici. Avec d'autres mots probablement.
Je croise Yaccov par hasard dans le métro. Je lui dit qu'on s'est affronté il y a x mois dans un 61' Ko au club 608. Il me demande quelle ouverture on a joué. Immédiatement il se rappelle. Et il commence à me parler d'une amélioration au xème coup (x entre 8 et 12). Et c'est parti entre 4 stations de métro de variantes dans tous les sens que bien sûr je ne suivais pas du tout... un grand moment pour moi. Un passionné. Un bonhomme !
Un autre moment où par hasard je le vois discuter avec un GMI de premier plan sur le fait que l' "Alekhine c'était ok". Le GMI interloqué. A 75 ans ++ il ne lâchait pas l'affaire. Un régal pour mes yeux de profane...
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