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Quand progresser aux échecs est devenu accessible par Rachmani le  [Aller à la fin] | Théorie |
Bonjour.

Voici un témoignage d'une progression qui démarre.
Si vous le souhaitez, témoignez vous aussi sur votre parcours aux échecs.
Un but de ce post est aussi de partager sur des expériences que l'on vit qu'on on passe du temps sur les 64 cases.
Comme en sport, ou d'autres musiques, la progression aux échecs est à mon sens mieux cartographiée (infos plus dispo sur internet, nombreuses initiatives des éditeurs et sites internet, vidéos de cours ou match en direct...).
Après quelques lectures de silman, de watson, de john nunn, de lars bo hansen, j'ai pu découvrir un autre univers que celui décrit par la rue (les gens qu'on croise tout le jours).

En rapport au nombre de bouquins achetés, ou au prix d'un cours particulier, j'ai trouvé que je m'y retrouvais en m'inscrivant dans un institut.
Je n'ai pas non plus fait une progression hors norme.
L'avantage de l'institut est de cadrer la personne sur un programme. Cela évite de s'éparpiller sur 10000 bouquins et finalement pas se concentrer sur un parcours spécifique, tracé finalement par le programme de l'institut.
Jouer, Jouer et encore Jouer, y a pas photo, ca compte pour beaucoup dans la progression. On ne se voit (on n'a pas de miroir) évoluer. Mais en jouant, on apprend aussi.
Hier, j'ai perdu une partie face à un 1570 en 3'+ 2''. Je n'étais pas habitué à cette cadence.
Au 25e coup, j'avais 1'30'' et mon adversaire venait de tomber à 7".
Avec les incréments, il a réussi à tenir et à gagner en à peu près 70 coups.
Le jeu ne se résume pas à UNE partie mais à un vécu dans notre parcours de l'univers.

Aujourd'hui, je passe de temps en temps dans mon club quand je peux.
Je continue le badminton et la photo.
Je retrouve régulièrement des joueurs en réel grâce au site onvasortir.
sur les logiciels, je continue à m'entraîner sur "1000 opening traps" et "deadly threat". "great ABC of tactics " est très utile avec l'apparition des flèches au bon moment.
En papier, je vais bientôt revenir sur les cycles de yusupov : build up your chess, boost up your chess et chess evolution (on trouve un titre traduit en francais : "le bon du tigre au dela 1600 elo).
Quand j'aurai au moins 1700 elo, je pourrai attaquer sevrets of modern strategy de watson




Initiative sympa !

J'ai commencé à 12 ans au collège, ayant la chance d'avoir eu une personne d'un certain niveau (MF) qui a réussi à me donner goût aux echecs.

Quand je me suis inscrit dans un club, j'ai commencé à vouloir progresser vraiment, et j'ai rencontré des jeunes de mon âge ayant le même but, et on a commencé à se croiser dans tous les tournois de la région.

Malheureusement à partir d'un certain niveau, dans une région peu peuplé de joueurs d'échecs, nous commençâmes tous à stagner. J'ai commencé à acheter plein de livres sans jamais vraiment les lire, le seul truc qui m'a vraiment accroché étaient les exercices tactiques.

J'ai poursuivi mon petit chemin, mais arrivé un temps où je trouvais le jeu beaucoup trop stressant, et je voyais tous ses jeunes, avec qui j'ai passé un bon bout de temps, arrêter une fois que les intérêts évoluaient. J'ai donc pris une pause, où les quelques tournois d'échecs me servaient de vacances avec les gens que je retrouvais.

Quelques années sont passées, et j'ai repris le jeu qui me passionnait tant, sans la pression qui était omniprésente chez moi. J'ai un entraîneur très sympathique, avec une compréhension du jeu telle qu'il rend les choses beaucoup plus facile d'aspect. Les cours ne sont pas réguliers, mais le goût est là, et les résultats suivent.

Les livres qui m'ont marqués : Le Blokh, Jugement et plans de Euwe, Stratégie dans les finales de Cherechesvky.


Témoignage du progression en marche :

Avant l'été 2013, je stagnais à 1300 elo.
- après 6 mois d'entraînements sur un module du cavalier bleu,
- beaucoup d'entraînement sur logiciel tactique (2 à 3h par semaine sur logiciel chessbase)
- la lecture des bouquins de silman,
- la lecture sur logiciel du bartashnikov 2 (logiciel chessbase sur la stratégie),

J'ai pu travailler sur les finales, la stratégie dans les ouvertures, les combinaisons tactiques.
J'ai fait une perf à 1700 elo le week end dernier dans un club.

Je confirme ma progression.
Ete 2013 : Face à un 2100, j'avais 2 minutes de moins que lui à la pendule en 10' et j'annulais 1 partie et perdais les 30 autres.

La progression est quelque chose que l'on ne sent pas tous les jours. C'est plutôt un truc qui nous surprend de temps en temps.
Aujourd'hui, je me surprend à annuler 2 à 3 parties, gagner 2 à 5 parties sur la trentaine contre le joueur 2100. au niveau pendule, j'arrive à jouer des coups intéressants et poser des questions gênantes.
Mon adversaire peut perdre jusqu'à 1' à 2' sur moi en 10'.

Au passage, j'ai appris à identifier des cadeaux empoisonnés.
J'ai appris à savoir ne pas enfermer une pièce importante loin du champ de bataille (là ou l'adversaire menace de mat ou là ou je le taquine). Comme quoi la dynamique compte pour beaucoup : si je n'ai pas le temps de percer à l'aile dame, je dois parfois savoir ramener des unités tactiques pour la défense.

Ce n'est pas du tout le score de la partie qui compte.
C'est au contraire les idées fugaces qui peuvent passer sur les 64 cases.

Survivre avec les rois sur un gambit, mener un attaque avec les blancs sur un gambit dannois....

tenter avec les blancs Cf3 puis c4.
C'est super chouette de découvrir des options de jeu et de voir quel jeu s'ouvre à nous dans ces cas là.

De temps en temps, un petit coup de virtual chess 2 sur XP, de droidfish sur android, et là aussi, je replonge dans la violence tactique.
Fritz / rybka à fond : c'est apprendre à rester proche de la nulle jusqu'au 10 - 12e coup. Et c'est déjà pas mal

La tactique, la stratégie ou que sais je n'est pas un problème que l'on résoud une bonne fois pour toute.
C'est quelque chose qui nous suit et évolue avec nous (c'est plutôt nous qui rentrons dedans).

Illustration : je me plaignais de jouer trop vite.
A force de voir des positions et des schémas, j'ai appris à mieux voir et à mieux jouer quand je joue vite.
Finalement, ce n'est pas un problème de vitesse mais problème de visualisation.
Quand l'œil est bien affuté, le cerveau ralentit tout seul pour bien visualiser.
C'est pas tant la vitesse qui compte que la capacité à visualiser.
On apprend à calculer et visualiser correctement.
Et comme j'ai pu le réaliser dans un autre cas ou j'ai écrit un post : "long variation, wrong variation".

Au fur et mesure, on apprend à sécuriser ses premiers coups, puis ensuite à rentrer dans quelques variantes quand vraiment ca vaut le coup



Renan, le
bonjour rachmani,

tu as quel elo maintenant?




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