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Les clubs sont ils fondés à refuser de jouer, lors des compétitions par équipes, contre un joueur au prétexte que sa présence pose problème ? par ins12479 le  [Aller à la fin] | Arbitrage |
J'ai trouvé un article intéressant sur un forum étranger et j'ai reproduit une compilation de la question et des réponses apportées. Votre avis m'intéresse.

Les clubs sont ils fondés à refuser de jouer, lors des compétitions par équipes, contre un joueur au prétexte que sa présence pose problème ?
Si oui, dans quels cas est-ce possible?
Si non, ce genre d'attitude est il sanctionné ?
Je n'ai rien trouvé dans les règlements.

Un club possède un joueur qui tient à jouer les compétitions par équipes. Chaque fois qu'il est aligné, il peut jouer sans problème quand il n'y a pas de souci d'accessibilité (salle au rez de chaussée sans marches à gravir).

En déplacement, le club adverse doit pouvoir l'accueillir dans des conditions décentes.
A domicile, si le local de son club est inaccessible, il peut jouer chez lui ou en tout autre local accessible.
Ce cas se pose soit avec des myopathes sévèrement atteints, soit avec des joueurs privés de l'usage de leurs jambes.
Je pense qu'il est imbécile de vouloir refouler ce genre de joueurs vers des compétitions pour handicapés: ce sont des joueurs comme tous les autres et d'ailleurs de telles compétitions n'existent pas.
(Attention, je ne parle pas des compétitions pour aveugles, ou des compétitions pour sourds, qui sont gérées par l'IBCA et l'ICSC).

A mon avis, je trouve assez inhumain de refuser une telle demande.
Les textes sont muets.

Imagine qu'un de tes joueurs soit victime d'un accident et se trouve immobilisé à l'hôpital.
Supposons maintenant que ce joueur veuille absolument jouer sa partie et qu'il y soit autorisé par le milieu médical.
En bon capitaine, tu as prévenu tes adversaires en disant que le 3° échiquier jouera sa partie à tel endroit. On admet que les conditions de jeu seront parfaites. Il n'y a pas d'arbitre sur la rencontre.
Que dirais tu si le club adverse refuse qu'un de ses joueurs aille jouer ailleurs que le reste de l'équipe ?


La question est donc: Que faire si le club adverse refuse ?


Salut

Il peut y avoir des tas de raisons de refuser de jouer cette partie dans un autre lieu que le reste de l'équipe.

Justement, c'est un match par équipe et on y trouve tout simplement le plaisir de jouer avec ses coéquipiers.....

Il y a le rôle du capitaine aussi.....

Il est parfois utile de savoir ou en sont ses collègues pour le déroulement du match.

Il peut se poser un problème de transport pour acheminer le joueur sur un autre lieu etc.......

je ne pense donc pas qu'on puisse reprocher au club adverse de refuser ce match délocalisé.

Ceci dit, si les deux clubs sont ok, ça doit pouvoir se faire tout de même.




Ps: je connais un mai joueur d'échec qui a la phobie des milieux hospitaliers. On ne pourrait pas lui imposer ce type de partie; il n'irait pas.


ins7879, le
Il y a des compétitions pour sourds ?
En quoi cela constitue t-il un handicap particulier pour jouer aux échecs ?


JMC, le
Si les deux équipes sont d'accord, cela devrait pouvoir se faire oui.

Mais personnellement, cela m'emmerderait de ne pas jouer avec l'équipe et devoir aller jouer dans une chambre d’hôpital ou bien chez la personne.




Voila la page de la fédération des sourds:http://web.tiscalinet.it/icsc_w/general.htm


1) pour un match par équipe:les lieux publics doivent respecter la loi sur l’accès aux handicapés (je sais que c'est pas toujours le cas, mais la loi c'est pourtant ça)

2) un match doit être joué intégralement dans le même lieu (avec arbitre) on ne le scinde pas. Le règlement est clair, et on comprend qu'il vise à éviter toutes sortes de magouilles.

Votre question est donc mal posée: ce n'est pas "si le club adverse refuse" c'est le club qui reçoit doit s'assurer que son local est conforme pour l'accueil d'handicapés. Quand on s'inscrit, on indique le lieu de jeu. Des dirigeants prévoyants envisagent cette possibilité.

3) Et dans tous les cas particuliers, n'oublions pas le fair play


@Antoine:
Ok pour le lieu mais il est possible que l'aire de jeu ne soit pas la même.
D'ailleurs, on retrouve cette particularité dans les tournois où les premiers échiquiers jouent sur une estrade.
Je ne vais pas faire une pub pour les produits Stannah mais en général, si l'un des leaders doit affronter un handicapé, il va jouer à la table réservée prévue à cet effet. Et personne ne râle.
Si dans un local inaccessible, une pièce accessible (à un autre niveau par exemple) existe, il ne fait nul doute qu'elle sera utilisée sans que l'on aie quoi que ce soit à refuser: c'est une question de bon sens .... et d'humanité. c'est au capitaine - généralement valide - d'assurer la liaison entre cette pièce et le reste de l'équipe.

Le texte de la loi qui s'applique en France date de février 2005. Elle a la particularité d'avoir un appendice consacré à l'informatique -orienté aveugles et mal voyants - , ce qui a donné naissance au site para-gouvernemental "Accessiweb". Une commission examine la conformité de ce qui est du ressort des pouvoirs publics et des administrations, locales ou territoriales.
Les sites peuvent recevoir une distinction s'ils respectent certaines normes ou "contraintes". Elles sont graduées comme aux JO: bronze, puis argent et enfin or.

Le pays qui s'est le plus préoccupé du handicap est le Royaume Uni où les contraintes font partie du quotidien. A Londre, un individu en chaise roulante ne peut en aucun cas être coincé dans une station de métro, et il y a toujours un moyen alternatif supplémentaire qui existe afin de ne laisser personne dans l'embarras.

En France, on en est loin, et en particulier à Paris.




@Deauville
Je me suis fourvoyé dans mon dernier post.
Si je relis le règlement concernant les interclubs (2 textes: règles générales + règles particulières du championnat) il n'est écrit nulle part que l'équipe doit jouer dans un lieu unique.
On demande que le club fournisse une salle un point c'est tout. C'est nettement insuffisant comme formulation. S'il s'agit d'un vestiaire, j'aurai respecté le règlement à la lettre. On ne pourra rien me reprocher mais ce n'est pas là que l'on pourra jouer. On peut aller plus loin dans le cas de la fourniture d'un chapiteau.
S'il y a de la surface, de la lumière, qui me dit qu'il y aura un chauffage suffisant. D'ailleurs, quelle est la signification de l'expression "chauffage suffisant". Les termes employés dans le texte fédéral sont trop flous et permettent toutes les dérives.
En outre, il convient aussi de prévoir une formule de repli: en effet, que se passe-t-il en cas de réquisition ? voire en cas de force majeure ? Aucune solution n'est prévue ni même le fait que le club adverse soit tenu d'aller jouer dans le lieu de repli.

Il est possible que tu aies entre les mains un autre texte que ce qui est sur le site fédéral. Peux tu nous donner tes sources ? (référence du texte et numéro de l'article).

Enfin, un texte doit être clair et ne se référer à aucun sous entendu. Il ne doit pas prêter non plus à interprêtation. c'est en général par là que commencent les litiges et autres complications.

Je pense qu'il serait temps de clarifier tout cela en prenant la peine de régler le cas des joueurs handicapés.

Non ?!?




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