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Sicilienne Geller-Karpov: 6.Fe2 par ins12495 le  [Aller à la fin] | Ouvertures |

Après 1.e4 c5 2. Cf3 d6 3.d4 cxd4 4.Cxd4 Cf6 5.Cf3 a6

Les blancs peuvent jouer le stratégique 6.Fe2 et roquer à l'aile-roi en attendant de voir ce que les noirs proposent.

Les noirs peuvent soit entrer dans une structure de Scheveningen avec 6...e6, soit jouer "à la Boleslavsky" avec 6...e5

Quels sont les plans et les parties marquantes pour les blancs dans ces deux variantes? Il y doit y avoir du f4 dans l'air, a4 peut-être sur l'aile-dame, dans quelles conditions doit-on pousser le pion g et se ruer frontalement sur le roque noir? Où doit-on redéploier le Fe2, en c4 ou en f3?








Intéressante, cette question.

J'en profite pour en poser une autre sur le même thème: pourquoi après 6.Fe2, les noirs jouent souvent 6...e5 ?

J'avoue n'avoir jamais compris la raison stratégique de ce coup (à part pousser ensuite f5-f4 pour former une belle chaîne, ce qui est rarement faisable en pratique, sauf contre des mazettes).

Je ne vois pas quelles sont les compensations noires pour le 'boleslavsky hole' et le pion arriéré d6, à part ce fou blanc qu'on ne sait pas trop où placer.


6...e5 en vrac installe un pion au centre
chasse le cavalier adverse bien placé
bloque le pion central adverse
mobilise la majorité centrale des noirs
limite les options blanches au centre car le duo e4-f4 ne sera plus mobile
possibilité de exf4 pour gagner la case e5
etc...
Les faiblesses de la colonne d (pion d6 et case d5) sont gérables, comme l'a confirmé la pratique.


je conforme ce que dit pépère ,et je rajoute qu'une faiblesse n'est une faiblesse que si elle peut être attaquée , or dans cette position tu ne peut pas mettre de cavaliers en b5 ou f5 pour attaquer d6 , il est aussi très dur d'exploiter la case d5 car le cavalier f6 la défend et le fou peut venir en e6


êtes vous sûr que 5 Cf3 (et non 5. Cc3 ) dans ce cas e5 a moins d'intérêt




Pardon oui 5.Cc3 (of course) Après 6...e5, le cavalier de retour en f3 bloque le pion f mais est plus actif qu'en b3 où là il ne quasiment rien de la partie. Pour les blancs, cela revient à choisir entre un cavalier inactif en milieu de jeu ou un levier de moins (f4).

Ceci dit, après f4 exf4, les blancs ont Fxf4 avec un fou pas mal placé pour presser sur le centre (l'avantage de Fe2, c'est que l'on ne perd pas de tempo avec Fe3-xf4), ou bien Txf4 à double tranchant qui fait naviguer la tour sur la quatrième entre l'aile-dame ou l'aile-roi. Et si les noirs ne prennent pas, les blancs poussent f5, chassent le fou de case blanche et se ruent sur l'aile-roi.

Par contre, Pépère, tu parles de la mobilité du duo e4-f4 dans la scheveningen, que faut-il mieux envisager: e5 ou f5? Ca doit dépendre de la configuration adverse évidemment...

D'ailleurs, c'est la difficulté (et la richesse) de cette variante je trouve, dans certains cas, il faut restreindre positionnellement le contre-jeu noir sur l'aile dame ou au centre, et dans d'autres il faut se ruer frontalement sur le roque pendant les noirs essaient de percer de l'autre côté. Mais je n'arrive pas vraiment à voir dans quel cas il vaut mieux privilégier l'un plutôt que l'autre.


Sur e6 on peut consulter les parties K-K de 1985 comme bonne base. On peut s'intéresser aussi à la partie de Kasparov contre Tsechkovsky lors du championnat de Russie 2004, qu'il a remporté avec les Noirs avec un peu de réussite. Le Fou e2 va en f3 (d'autant plus qu'en c4 il est exposé) sur la grande diagonale blanche, tout en soutenant le pion e4 et la poussée éventuelle g2-g4, mais après avoir achevé le développement et probablement après la manoeuvre Dd2-f2 (ou g2).


La combinaison f4 et a4 est évidente dans cette variante : f4 pour élargir l'avantage d'espace au centre et pour créer des possibilités d'attaque à l'aile-roi. a4 limite le contre-jeu noir à l'aile-dame qui est à base de b7-b5.


c'est pas une sicilienne Najdorf avec Fe2?  voir les parties des grands joueurs de Najdorf: Kasparov, Fischer,....
quant au blancs il faut être très attentifs au Cb8 qui doit dans certaines variantes aller en c6 et dans d'autres en d7. Il a matière à exploiter un mauvais placement noir de ce cavalier


quant à la Boleslavsky ? je croyais que c'était une variante de la Najdorf avec un rapide b5 coté noirs


Je crois que tu confonds avec la Polugaevsky Alias "The Variation": 1.e4 c5 2. Cf3 d6 3.d4 cxd4 4.Cxd4 Cf6 5.Cf3 a6 6.Fg5 e6 7.f4 b5


Sinon bien sûr que la variante avec 6.Fe2 est une Najdorf, mais il y a tellement de systèmes à part entière dans cette variante qu'il serait un peu fastidieux de tout dire. Comme si on disait la variante Rubinstein de la Tchigorine de l'Espagnole fermée. Il serait plus juste de parler de Complexe Najdorf (caractérisé par ce pion a6 dans la sicilienne) et d'y inclure des "Structures" - de type Scheveningen, Boleslavsky par exemple - et après de classer les variantes : Rauzer, Pion empoisonné, Attaque Anglaise etc. Sinon, on n'arrive jamais à se retrouver entre Najdorf et Scheveningen par exemple.

Comment exploiterais-tu le placement du cavalier? De manière général, je trouve particulièrement difficile dans la sicilienne de saisir les subilités du placement du cavalier en c6 ou d7 qui change radicalement, au dire des spécialistes, le caractère de l'ouverture. Autant dans l'Espagnole, je saisi très bien, mais dans la sicilienne, je suis largué...




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