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La règle de l'ajournement par Ch***Bo***9473 le
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| Arbitrage | |
Bonjour à tous,
Je suis tombé dernièrement sur ce glossaire du jeu d'échecs, dans lequel j'ai trouvé la règle de l'ajournement.
Or, je me pose une question:
Maintenant, avec l'utilisation de l'ordi, cette règle est-elle encore appliquée ?
En effet, rien empêche les joueurs de rechercher la bonne suite avec l'ordi durant la pause de quelques jours ...
Merci de m'éclairer ;-)
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Je ne connais plus de tournoi avec ajournement Un des derniers en France fut l'open de La Bresse qui a conservé cette règle jusqu'à la fin des années 1990's.
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Rondes La règle peut théoriquement encore s'appliquer dans les tournois à cadence à incrément.
Dans une journée à double rondes, si une partie de la ronde du matin dure trop longtemps et risque de retarder le lancement de celle de l'après-midi, on peut théoriquement ajourner la partie. La dernière ajournée que j'ai jouée remonte à une bonne quinzaine d'année à Cappelle.
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Quand la règle ne s'applique pas Quelle décision doit prendre l'arbitre dans un cas semblable ?
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la partie continue la pendule fait son office.
Avec l'incrément, la règle des 50 coups, de la triple répétition ou de la position morte viendra à bout de n'importe quelle position.
Dernier recours : le téléphone portable...
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me souviens d' une ronde 2 d' un championnat de france (il y a une quinzaine d' années) ... un pote ajourne une 1ère fois sa partie avec une finale de dame difficile à tenir (un pion de moins). Le 1er ajournement va jusqu' au bout, la partie n'est toujours pas terminée et donc l' arbitre procède au 2ème ajournement. Mon pote finit par perdre sa finale au cours de la 3ème phase de la partie! Je ne vous dis pas son moral et la fatigue pour la fin la suite du tournoi!
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Il n'est plus raisonnable d'envisager des ajournements aujourd'hui, mais personnellement, je trouve qu'on a perdu quelque chose. J'ai dû ajourner une dizaine de parties dans ma vie, mais à chaque fois j'ai pris énormément de plaisir à analyser la position, et je pense avoir beaucoup progressé par ce travail.
J'ai beaucoup apprécié par exemple les analyses d'ajournées que Polou a donné dans je ne sais plus quel bouquin. Il me semble que Kasparov en donne aussi dans Test of Time. Dans les deux cas, c'est particulièrement instructif.
Ref puch : il me semble (mais je n'y étais pas) que La Bresse a utiliser l'ajournement encore plus récemment que ça. Je dirai au moins 2003.
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J'ai déjà gagné une partie ajournée car mon adversaire avait saisi un coup irrégulier qui pouvait être interprété de 2 manières différentes. Résultat : appariement avec un 1/2 de point et pas besoin de revenir le lendemain matin car il a stipulé son abandon le soir.
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Merci à tous Pour vos explications et votre expérience.
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Les triches à l'ajournement... Parmi celles que j'ai eu l'occasion de voir ou d'entendre parler naguère dans mon club, il y eu:
-Le type qui mit un coup illégal sous enveloppe puis qui insiste pour poursuivre quand même la partie (en changeant de coup). Il obtint la victoire... par forfait (son adversaire étant écœuré)
-Le type qui décidait si oui ou non, on avait le droit d'ajourner. Bien sûr quand sa position était mauvaise, il n'autorisait pas. Il vola ainsi plusieurs points
-Le type qui refusait obstinément de reprendre une partie ajournée alors que sa position était meilleure et qui déclarait ensuite avoir gagné la partie.
-Le type qui essaya de modifier le coup mis sous enveloppe, il y parvint mais perdit quand même la partie.
-Le plus efficace: le type à la fois superviseur et joueur qui jugeait in fine du résultat des parties non terminés. Il ne jugeait pas les positions ni ne cherchait à savoir quoi que se soit. Il donnait simplement le résultat qui l'arrangeait personnellement le plus.
Trois de ces pratiques ont notamment été pratiquées par un même joueur (devenu arbitre !). Alors je pense que c'est plutôt une bonne chose que le système des ajournements ne soit plus appliqué.
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@Rouge Ton point 1 n'est oas forcément de la triche.
Le règlement précise que si un coup mis sous enveloppe est impossible mais qu'il n'y a aucune ambiguité dans le coup réel que voulait jouer le joueur, l'arbitre peut décider de continuer la partie.
Ex : il n'y a plus qu'un fou pour les Blancs en b2. Il y a un pion en d4 et le joueur écrit 41.Fc4. L'arbitre peut juger que le joeuur voulait jouer 41.Fc3 et la partie reprend.
Dans mon cas, les pions blancs étaient en d3-e4 et mon adversaire a écrit 41.d5 ... d4 ou e5 ? ... perte.
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AD A ce que je crois, la position était beaucoup plus compliquée que dans les cas que tu cites, et comme il n'y avait pas d'arbitre officiel dans ce club à ce moment-là, je ne vois pas pourquoi on a pas utilisé la règle de base; coup illégal = défaite. Par ailleurs, après en avoir discuté avec un ancien du club, dans le cas du joueur auquel je fais allusion, il n'a utilisé que 2 des trucs dont je parle (2 et 5), le 3eme étant le fait d'un autre joueur. A signaler aussi bien sûr, la triche consistant à prendre connaissance du coup sous enveloppe, facile à faire dans ce club mais dont pourtant je n'ai jamais eu aucun écho.
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