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Petite méthode d'analyse sous Chessbase par midi le
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| Informatique | |
Analyser avec un module soulève un problème : celui-ci randomise les coups sur un à trois coups en fonction de la position, et, le coup sortant dépend en partie de son style de jeu.
Dans ce contexte on peut éprouver quelques difficultés à trouver des lignes de jeu plus ou moins forcées avec un module.
La petite méthode suivante permet de contourner ce problème.
Il suffit d’activer deux modules dont le style de jeu diffère (menu Modules et fonction Inviter un spectateur pour activer le deuxième module) : par exemple, Fritz et Rybka, ou encore, Spike et Fruit, ces deux derniers sont gratuits. L’un peut être tactique et l’autre positionnel, ce qui est le cas pour les deux ensembles de modules cités précédemment. Les lignes de jeu proposés en analyse infinie vont être la plupart du temps différentes en raison du style de jeu contrasté que l’on peut trouver entre un module tactique et un module positionnel. Quand les modules tendent vers la même variante ou même solution, une information supplémentaire bien appréciable apparaît. Elle est variable, de la suite logique à la suite forcée.
A chacun ici, bien sûr, d’interpréter les informations comme bon lui semble !
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oui mais... Analyser avec un moteur d'analyse, l'aspect tactique ou combinatoire de la position je veux biens. Mais j'ai de gros doutes de confier l'aspect positionnel à la machine ! Il sait calculer mais il n'est pas d'une utilité dans le jeu positionnel. De ce fait si j'essaye un mélange des deux, par ex un sacrifice positionnel, il le trouve rarement...Par contre si l'humaine entre le coup, la machine peut finalement le "valider" alors qu'il ne l'avait même pas envisagé.
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Analyse des GMI et moteur d'analyse J'ai entré des parties analysées par des GMI actuels ou passés dans chessbase : au moment où le joueur humain dit "la position est gagnante pour tel camp", les explications me conviennent pas (bon c'est souvent du dynamique et non du statique) et je demande avis à la "bestiole", il indique souvent du 0.00 voir même un avantage pour le camp adverse !!! Si je pars sur le principe que le GMI a raison, ça démontre alors que la machine est bête et ne m'apporte aucune aide !
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sur le site blog échecs de libé je crois....que journaliste revient sur le match entre deux modules d'échecs réputés pour leur jeu positionnel "avancé". Dans une position archi nulle, les programmateurs peuvent convenir de la nulle. Dans une partie ce fut le cas, mais l'un des programmateurs refusa car il vit que son adversaire (Rybka) a évalué de façon "gagnante" la position. Pas trés fair play, il continua à jouer. Ryba convaincu de son gain joua pour forcer le gain imaginaire et ainsi provoquer sa propre perte au lieu de jouer des coups "sensés".
Stupidité de la machine qui a quand même une évaluation de force de +2700 elo !
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ou dans libé même, je me souviens plus...
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Oui... Moi aussi j'en reviens un peu des analyses de modules, tout à fait d'accord. C'est tout à l'honneur de l'humain et je dois dire qu'il vaut mieux consulter une analyse de GMI assisté par un module que d'essayer d'analyser soi-même une partie... désastre garanti. Un jour les modules ne seront peut être plus que des outils pour le GMI comme la clés à molette l'est pour le mécano !
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oui, enfin en attendant... Il n'y a pas beaucoup de GMI pour les battre systématiquement les modules.
Quand un GMI donne une position gagnante et qu'un module l'évalue à 0, ça ne veut dire ni que le module est bête ou inutile, ni au contraire, qu'il a forcément raison. Cela signifie simplement que le module estime (a calculé serait plus exact) qu'il existe un certain nombre de coups précis qui permettent de réfuter un éventuel mouvement adverse dangereux. Certains de ces coups ne seraient pas joués par un humain mais là n'est pas le problème, le module a sa propre logique et elle est basée sur un calcul sinon exhaustif, du moins le plus exhaustif possible.
La limite étant, bien entendu, l'effet d'horizon qui ferait que le module serait passé outre un coup qui permet de renverser l'évaluation. Cela peut toujours arriver mais encore faut-il qu'un tel coup existe, ce qui est loin d'être sytématique.
On peut d'ailleurs se rendre compte que dans de nombreux cas, on peut constater que les modules parviennent à réfuter des attaques qui ont été gagnantes sur des humains. On peut aussi repenser à ce fameux sacrifice de cavalier de Kramnik (donc pas n'importe qui question calcul), il y a quelques années, contre je ne sais plus quel module, Junior, je crois. Sacrifice qui se serait probablement révélé gagnant contre un humain mais qui a été réfuté par le module après une défense pied à pied extrêmement précise. Précision probablement difficile à atteindre pour un humain.
Ce genre de comparaison entre humain et moteurs est donc assez délicate car à la limite, il ne s'agit pas du même jeu.
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le probleme n'est pas là ! le logiciel par sa capacité supérieure dans le calul dans toute les positions, trouvera certainement les meilleus coups,mais uniquement sur le point tacitique et non stratégie. Et même un champion du monde perdra souvent car il pourra pas envisager tous les coups tactiques susceptibles d'arriver....
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je suis bien d'accord un module n'a pas de vision stratégique, mais faut reconnaître qu'il s'en passe plutôt bien puisqu'il parvient à battre des GMI qui, eux, en ont une. Le module joue, coup après coup, le mouvement qu'il juge le plus efficace en fonction d'une échelle de valeur qui dépends de ses algorithmes.
Après, on en pense ce qu'on veut...
Cela dit, je suis d'accord avec le fait qu'un module ne va pas apprendre à un humain à mieux jouer.
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Aux profondeurs d'analyse élevées Par exemple à partir de 20 , l'approche tactique de la machine rejoint l'approche stratégique humaine à condition d'avoir une bonne fonction d'évaluation ,ce qui est le cas de Rybka , qui "trouve" des plans stratégiques à long terme , par exemple dans l'Est-Indienne
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oui et ça prouve qu'a ce niveau de profondeur, la stratégie est un bon choix tactique :-)
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La force des modules Qu'ils soient plus fort globalement c'est un fait, mais au cas par cas, c'est à dire en analyse infinie avec des positions jouées par des humains, les modules révèlent un comportement qui peut sembler paradoxal. Il faut dire qu'il y a probablement une différence entre des positions construites une à une par un module lors de sa partie et des positions qu'il analyse qui ne sont pas issues de ses algorithmes.
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midi ou autre question naîve: entre Fritz et Rybka dans l'exemple que tu cites, lequel est le tactique et quel est le positionnel?
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