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Le Tableau du Maître flammand par Ta***le*9631 le  [Aller à la fin] | Problèmes |

Dans ce livre passionant de Perez-Reverte qui tourne autour d'un tableau qui représente une position d'échecs, pour résoudre une sorte d'enquête policière

il faut trouver "qui a tué le Cavalier blanc" autrement dit quelle pièce a prise le Cavalier blanc qui manque sur l'échiquier.

La position représentée sur le tableau de Van Huys est la suivante :



Peut-être y a-t-il des spécialistes de l'analyse rétrograde sur France-Echecs qui pourront me confirmer que la solution donnée par Munoz le génie échiquéen du livre est exacte.







Bellamy, le
1. Cette question a déjà été soulevée.


2. La solution n'est pas unique.


3. Ce n'est pas un vrai problème d'analyse rétrograde : les coups cherchés sont des coups vraisemblables.


@Bellamy Merci


La solution n'est pas unique ? Alors QUIS NECAVIT EQUITEM si ce n'est l'autre garce là ? ;o)


Ben alors mon bel ami... ...on t'aurais muse laid ? ;o)

J'aurais bien voulu qu'on m'explique la multiplicité de solution à ce pb


pour remettre les choses à leurs place... 1. c'est jamais facile de retrouver des vieilles discussions
2. La solution est unique
3. C'est un vrai problème d'analyse rétrograde.


ins736, le
Je ne sais pas pour les 1 et 3 Mais je me souviens avoir discuté de ça avec Michel Caillaud, qui me disait que la solution n'était pas unique ...

Le mieux serait sans doute de s'y coller ...


Je peux donner la solution du bouquin Si des gens le désirent.

Ca peut faire une base.


ins7708, le
je me souviens l'avoir lu il y a quelques années et je crois me rappeller qu'il y avait des trucs style "il a joué ça car sinon sa dame aurait été en prise..."

Bref du n'importe quoi pour un rétro-analyste...


Orion, le
Elément de solution En regardant le diagramme, on constate que les noirs ont très peu de rétro-coups. Je prends donc comme hypothèse que ce sont eux qui ont joués le dernier coup.



Une solution évidente, est que la DN vienne de b2. Elle peut donc facilement faire des aller-retour entre b2 et ç2, ce qui laisse le temps aux blancs de débloquer les autres pièces. Il n'y a donc pas de vrai analyse rétrograde.



Si maintenant on suppose que cette dame ne vient pas de b2 (parce qu'elle aurait été en prise), alors trouver un dernier coup est un peu plus difficile. Mais je vous laisse chercher :).


Hypothèse ? J'ai pas souvenir d'aberration profonde dans la démarche du joueur d'échecs dépeint dans le livre (un poil moins autiste que dans 99% des cas, même si c'était pas un monstre de sociabilité il me semble ;op).

En tout cas, je me rappelle bien avoir réfléchi en regardant le diagramme et je ne pensais pas que l'on était aux "hypothèses" car :

- le trait me semblait évident en regardant l'échiquier

- le dernier coup également

- puis j'ai conclu que la pièce qui était c3 était....

- j'ai donc capté "quis necavit equitem"


Maintenant s'il y a des subitilités que j'ai pas intégrées, je suis curieux et attentif à ce que vous allez dire !


Mince alors, t'as p'têt raison !!!! Un cavalier blanc en d1, avec dernier coup noir : pion e2 prend cavalier d1

Du coup y'a bien un cavalos qui meurt comme dans le livre, mais on a guillotiné Marie-Antoinette pour rien, elle était pas coupable !!!!!!!!!!!!!!!! :o)))))


ah ouais sauf que le pion en e2 sort de l'espace... ...car quelle pièce il bouffe pour arriver là ? Ah ouais y'a p'têt une promotion des blancs en cavalier ?

Putain je sais pourquoi je deviens fou avec vos problèmes de furieux ;o)


ins7708, le
ouais enfin bref, c'est du n'importe quoi... quelle est la solution du bouquin ?


Résumé En résumé d'un certain nombre de pages du livre:



- Pour le fait que les Noirs viennent de jouer :

Le joueur qui a les Noirs regarde le peintre et a l'air plus détendu. Il vient donc de jouer.



- Les Noirs ont capturé un Fou, un Cavalier et deux pions
- Les Blancs ont capturé une Tour, un Fou et quatre pions.




- Quel est le dernier coup noir?


Une analyse par élimination montre (assez facilement) que c'est la Dame Noire qui a joué le dernier coup.


Et ce dernier coup ne peut être que Db2c2.




- Le coup précédent des Blancs aurait pu être une prise d'une pièce noire en b5, mais l'analyse des pièces manquantes montre qu'aucune n'a pu être prise en b5.



- Un raisonnement (plus long) montre que c'est le cavalier blanc qui s'est déplacé de b4 à c2.




Et c'est là en c2 que la Dame noire a pris le cavalier pour se protéger de la Tour et s'emparer d'un pièce.



J'espère ne pas avoir loupé d'éléments décisif de démonstration



ins7708, le
outre le fait qu'une telle position prouve que les joueurs jouent mal et que donc on s'en fout qu'une dame a pu être en prise, la tour b5 aurait très bien pu prendre une pièce noire (il y aurait eu une promotion noire au cours de la partie)

Bref c'est du grand n'importe quoi...

Mais bon le raisonnement n'est pas correct mais il est quand même intéressant (enfin y'a de l'idée quoi)
...


Exact Je pensais que l'auteur du roman se serait fait conseiller par un problèmiste mais apparemment ce n'est pas le cas.


Tout de même Pour la pièce noire promue qui serait allée se nicher en b5 :

On peut raisonnablement penser que si promotion il y a eu elle s'est faite en Dame.

Et une Dame ne pouvait se trouver en b5 (échec imaginaire ils disent dans le livre)



ins7708, le
le premier problème c'est le "raisonnablement" et le deuxième:

il n'y a pas d'échecs imaginaire:

-1.Th5xDb5 Dg5(x)b5+ par exemple


ins7770, le
@Jo 1/Bonne année !!

2/ belle perf' à Vandoeuvre !

3/Si tu fais le concours à St Laz' tu me préviens stp !

4/File au lit au lieu de critiquer un roman !! ;-)


"les joueurs jouent mal " (Petiteglise) Alors je les voit mal faire une sous-promotion d'anthologie au quinzième siècle.


Imaginer une Dame noire en b5 avant sa prise n'est effectivement peut-être pas impossible mais hautement improbable.

Je me fais l'avocat du diable


ins7708, le
salut mon ptit Gillou 1/ de même

2/ merci... mais au fait, où étaient les Messins ?!

3/ oki
4/ heu... non!

;)


@ tantaleR
Oui ok, je veux bien qu'il y a que c'est pas si débile que ça

Mais si on considère qu'un raisonnement est soit correct soit incorrect, celui du bouquin est incorrect (pour les raisons déjà évoquées)


ins7708, le
oups :/ 


C'est pas rigoureux, mais Je trouve ça assez amusant.


D'un point de vue mathématique tu as raison (pour l'instant) mais si la Dame noire est venue en b5, elle n'a pu venir que de la cinquième rangée (l'autre Dame noire est encore en b2), avec la Tour blanche à sa droite donc d'une des trois cases e5, f5, g5.

Et venir d'une de ces 3 cases pour aller en b5 est aberrant. Les Noirs auraient joué d5+ et mat en qq coups.

Le diable


ins7708, le
mais est-ce plus aberrant que de considérer que les joueurs ont joué des coups "logique" pour arriver à cette position ?!?!


Orouet, le
un roman reste un roman et celui-là est excellent !



Orouet, le
j'y ai découvert Perez-Reverte et je vous recommande tous les "Capitaine Alatriste" ainsi que le "maître d'escrime"


@Petiteglise Je crois qu'il ne s'agit pas d'une partie réelle mais d'une position crée par le peintre, ami de celui qui a été assassiné donner un indice sur l'assassin (QUIS NECAVIT EQUITEM = qui a tué le chevalier = qui a pris le cavalier blanc).

Il a ensuite masqué son inscription trop voyante qui ne sera découverte qu'aux rayons X lors d'une restauration au XXe siècle.

Il a voulu que cette énigme puisse être résolue par un raisonnement de bon sens = "selon toute probabilité" mais pas mathématique.


exact, c'est le peintre qui crée une position irréelle... ...un peu à la "Leonard" : on crée une toile avec une énigme que les "comploteurs" ne verront pas, il ne faut donc pas chercher la partie "plausible"

Maintenant le peintre à négligé le fait qu'une promotion remet en cause la solution unique...encore que les grands problémistes du forum sont-ils sûrs que celà soit possible (ça a l'air très compliqué si une promotion intervient, non ?) ?


ref Orouet : ne pas oublier Club Dumas... ...bien plus intéressant que la "9° porte" qui en a découlé (quoique la dernière scène est plaisante mais bon, on est plus trop dans la littérature là :op)


Selon les propos de Muňoz Les Blancs ont capturé une Tour, un Fou et quatre pions.

C'est déjà une hypothèse (il se base sur ce qu'il voit sur l'échiquier).

Un pion promu ne peut être considéré comme capturé, puisque c'est une pièce de la même couleur qui le remplace.

Cela tend à prouver que déjà il n'envisage pas de sous-promotion.


remplace sous-promotion par promotion 


Bellamy, le
La solution n'est évidement pas unique même si on suppose qu'il n'y a pas eu de promotions ! N'oubliez pas que le coup Cb4-c2 n'est "obligatoire" que parce que sinon, la dame noire serait restée en prise, ce qui n'est pas "vraisemblable".


Par exemple : Munoz élimine un coup comme Th5-b5 uniquement parce que la dame noire reste en prise.


En fait, c'est assez étrange car il y a un mélange de vraie rétroanalyse (par exemple dans le décompte des pièces qui "élimine" la possibilité d'une tour noire en b5), et d'hypothèses non fondées.


Si on recadre ce tableau ;o) Il y a la peinture, puis l'inscription "quis necavit equitem" découverte aux R-X.

A partir de là, il ne faut pas chercher à analyser la position et rester dans le domaine échiquéen pur avec mat possible, perte de pièce, etc..

Non, la question est : voilà la posi, cherchons qui a tué le chevalier (pris le cavalier)

Il semble que ce chevalier est par défaut blanc, non pas uniquement parce qu'il y a 2 cavalos noirs sur l'échiquier (cas de promotions possibles), mais aussi pour des raisons "d'image" : le héros est toujours un chevalier blanc, en plus il est assassiné par les méchants (=les noirs)

Donc on conclut sur : le dernier coup des noirs est une prise du cavalier.

A partir de là, existerait-il d'autres solutions que Dxc2 ? Ben oui p'têt : e2xCd1=C ou b2xCc1=T mais là ça devient trop compliqué pour moi, car est-il possible que des pions noirs puissent arriver en e2 (et surtout en b2) ?


Et si finalement la solution venait des historiens... ...et non des problémistes ?

En effet, je me pose une nouvelle question : depuis quand est-il possible de faire une sous-promotion ? Cette règle n'a-t-elle pas subi une modification depuis le moyen-âge ?




Bellamy, le
Je répète : Même en supposant l'absence de sous-promotion, la solution n'est pas unique, sauf si on suppose que la prise du cavalier a eu lieu au dernier coup.


C'est l'hypothèse que tu fais dans ton avant-dernier commentaire, mais qui n'est absolument pas faite dans le roman.


Bellamy, le
Notons tout de même que si on sait que le cavalier vient juste d'être pris, la question devient simplement : "quelle pièce noire vient de jouer ?".


Pour l'annecdote Il y a un fort joueur du nom de Muňoz qui a existé :

Voici sa photo jouant contre Alekhine :
Alekhine - Muňoz


Effectivement PaoloBoi la règle de la promotion a subi de nombreux changements, et fut sujette à de joyeuses et âpres discussions.
Dans les échecs médiévaux , le pion ne pouvait se transformer qu'en Fers (ancêtre de la Dame).

Après le 15è siècle, l'arrivée de la puissante Dame chamboula le jeu, et certains soutinrent l'idée qu'acepter plusieurs Dames sur l'échiquier était une tentation à l'adultère !

D'autres dirent qu'un joueur ne devait pas avoir la possibilité d'avoir plus de puissance que les forces initiales.

En 1728, les premiers travaux écrits en Allemagne, décidèrent qu'un pion ne pouvait être promu qu'en une pièce déjà capturée, et s'il n'y en avait pas, le pion devait attendre sur la 8è, qu'un pièce adverse soit capturée !
Dans la 1ère partie du 19è siècle, on autorisa toutes les sous-promotions...même en pion !(ce qui peut être
utile dans des positionsexceptionnelles !)
Il fallut attendre la 2è partie du 19è siècle pour disposer des règles actuelles.


Références trouvées dans le formidable "The Oxford Companion to Chess"


ins7708, le
très intéressant supergogol (et pas mal le coup de la tentation à l'adultère... quelle époque!)

A signaler qu'on pouvait aussi promouvoir en pièces adverses (ça peut être utile pour éviter que l'adversaire soit pat, ou pour bloquer une case de fuite du roi adverse)

Quant à la promotion en pion il est facile de rtouver une position où un pion "se promeut" en pion pour pater son camp, plus difficile à faire, est une promotion pion pour gagner (ça a déjà était en mat en 3 par Loyd, mais ça a l'air quasi impossible en étude) l'idée étant bien sûr d'éviter un pat adverse qui serait arriver en choissisant une autre pièce...


ins7708, le
une ptite position pour illustrer mes propos 

traits aux blancs

Peuvent-ils faire nulles ? Pouvaient-ils faire nulle au XIXè ?


Bien vu, Petitéglise en effet, l'apparition d'une Pièce promue autorise Cç8 suivi du mat en b6, si je ne m'abuse.

Alors que 1/b8=pion ! force (çait)le pat


ou une finale R+2C contre R 


Excellent Pour le pat plus la pièce promue est faible, mieux c'est.


Si b7-b8=Pion On peut littéralement parler d'avancement mais pas de promotion o)


Tant qu'à donner le diagramme de départ... Autant avoir la gentillesse de fournir la série des coups obtenus ou délaissés par la rétro-analyse de Munoz.


En échange, vous aurez peut-être la fiche de lecture du livre...


Un vrai spécialiste de la rétro-analyse sera certainement capable de nous offrir ce cadeau pour nos étrennes.


Cela étant... Je suppose qu'il y a des logiciels qui peuvent faire le boulot et nous permettre un état de rapprochement avec la solution de Munoz, non ?


Allez, quoi, les spécialistes, soyez sympas...


Faut-il parier pour vous faire marcher ?


le pgn, Tantale ! ça urge !!!


ins7708, le
j'ai pas bien compris ce que tu demandes Versatile... ou alors n'aurait-on pas déjà répondu à tes qustions ?




Ignare je suis en rétroanalyse et d'ailleurs c'est la première fois que je poste dans la rubrique problèmes.

Sinon le livre existe dans la collection "Le livre de poche" catégorie LP9 (6,10 euros).

d'occasion on peut peut-être marchander en disant que l'analyse rétrograde du bouquin n'est pas tout à fait juste.



Extrait du livre : les échecs sont encore plus proches de l'art de l'assassinat que de l'art de la guerre.


pessoa, le
Promotion en pion A propos de la fameuse (non-)promotion en pion, je me suis toujours posé cette quetsion :

La promotion en pion était-elle vraiment autorisée au XIXème siècle ou bien était-ce juste une mauvaise rédaction des règles ?

Question subsidiaire qui me vient en écrivant la précédente : quand on parle des règles du XIXè, de quoi parle-t-on ? Pas de FIDE à l'époque, est-ce qu'un texte faisait office de règle officielle ?



Désolé de détourner le sujet du fil et bonne soirée.



Il semble, Pessoa que cette règle de la promotion du pion ...en pion (!) fut "officiellement" entérinée lors du Congrès de Londres en 1862, puis rejetée dans la foulée par les joueurs dont le grand Staunton lui-même...
Elle fut jugée "dérisoire" par tous les amateurs, comme nous le rappelle "La Nouvelle Régence" début 1863
A cette époque, seule la pratique avait force de loi, et il faut reconnaître que la promotion en pion avait quelque chose d'artificiel, même si , ponctuellement, cela pouvait être utile, comme dans l'exemple de Petiteéglise ci-dessus.



autre exemple: une composition de KLING 


2è tentative: 


Je ne vois pas Si b7xTa8=Pion, les noirs matent comme même non ?


Yatipapat? 


Yapapat Le Roi noir peut quitter la protection de g2 et de plus le pion h3 peut prendre g4


exact, Tantale J'ai reproduit fidèlement , (et sans vérifier )le diagramme trouvé dans l'article sur le "Oxford Companion to Chess".
J'imagine qu'il manque une pièce quelque part...
Désolé


ins7708, le
suffit de remplacer le pion h3 par un fou mais bon en toute modéstie je pense que ma compo est "un chouia" meilleure :)


ins7708, le
enfin d'ailleurs c'est même pas une étude, juste une amusette composée en quelques minutes, mais y'a ptet moyen d'en faire une vrai étude le mieux serait une promotion pion blanche dans une étude de gain mais là c'est loin d'être trivial...


@Petiteglise Si tu rempace le pion Blanc par un Fou noir, les Noirs peuvent jouer Rg3f4 et le Roi Blanc peut aller en a2 non.

Sinon j'ai trouvé ta compo très bonne.


ins7708, le
par un fou blanc... 


Mais c'est encore pire 


ins7708, le
mais bon ça doit pas être ça la position vu que le pion g6 ne sert strictement à rien, le fou h4 juste à faire beau, les autres pions pareil, enfin bref c'est bizarre quoi..

Et puis commencer par une capture d'une tour...


C'est sur c'est pas du Petiteglise o) Jamais un compositeur français n'aurait réalisé une telle horreur !


ins7708, le
lol 


Un problème de Sam Loyd qui necessite une promotion en pion  et un article (en anglais sur le caractère stupide de l'interdiction de cette promotion Iciy_Promotion.html">Ici


Re Un problème de Sam Loyd qui necessite une promotion en pion et un article (en anglais) sur le caractère stupide de l'interdiction de cette promotion Ici



pas d'accord Petitéglise le pion g5 peut servir à couvrir un échec de la Dame (après 1/b7xa8=D gxh3 2/Dg8+).
Maintenant, je ne suis pas un connaisseur, mais je suppose qu'il s'agissait juste d'illustrer le thème, sans souci esthétique...
Au fait, ce Kling est-il connu dans le monde de la composition?


Le Fh4 peut servir (c'est une hypothèse) à illustrer le même thème du pat "plus rapide " que le mat dans la variante suivante:
1/b7xa8= pion Fe7 2/hxg4 Fb4 3/g5 Fe1 pat juste avant 4/...Ff2 mat.



Kling Josef ? Si c'est lui il y a 454 études de lui dans la base VDH, la plus part extrêmement basiques.


Tantale, est-il possible de retrouver cette position dans ta base VDH ?(juste pour voir où est l'erreur?)


Dans la base VDH Il y a deux études avec les Rois en g1 et g3 mais ce ne sont pas celles-là.


tant pis, merci 


Dommage, j'ai pas trouvé ce que je voulais (simple pgn) "Je peux donner la solution du bouquin par Tantale, le 02-01-2007 à 16:58:18

Si des gens le désirent.

Ca peut faire une base."


Et puis :


"j'ai pas bien compris ce que tu demandes Versatile... par Petiteglise, le 04-01-2007 à 23:32:02


ou alors n'aurait-on pas déjà répondu à tes qustions ?"


Hélas non.


Des commentaires qui partent dans tous les sens ne sont effectivement pas une réponse précise à une question précise, et le sont clairement moins que le livre de Reverte, qui méritait juste une synthèse courte en forme de pgn s'agissant de son aspect strictement échiquéen.

Il n'y a donc plus qu'à se servir soi-même sans rien attendre de gens qui jouent les malins.

Moralité, vous n'aurez pas de résumé littéraire du livre ici.


Pour en revenir à la question d'origine de cet ancien fil que je n'avais pas relevé plus tôt (et effectivement, ce n'était pas la peine), oui, la solution du livre est exacte. Point.



?? T'as bien tout lu ? D'abord si j'arrive sur un forum de musique, je sais pas si c'est pas un peu beaucoup demander que de dire "salut les gars, j'ai écouté un super morceau de musique, quelqu'un me file les partititons siouplaît ?

En l'occurence on parle de l'aspect échiquéen de ce livre, et on répond PRECISEMENT, si tu n'as pas tout lu, je te file la conclusion : "c'est bien joli comme problème mais les solutions sont multiples..."

Maintenant avoir le PGN de la partie entière si personne ne s'y est collé, ça devrait prendre que quelques heures, le mieux serait de demander un devis à un problémiste (demande à Munoz) ;o)




Rétro-analyse complète Je me rappelle quand j'ai lu ce livre d'avoir été impressioné par la qualité du problème proposé et d'avoir passé un bon bout de temps à analyser la position. La rétro-analyse du problème du tableau du maître flammand n'est pas très compliquée a priori, sauf si on tient également compte du contexte historique. Mais j'aimerais attirer votre attention sur quelques points intéressants :



1) Postulat #1 : Le trait est au blancs. Ceci apparaît raisonnablement expliqué dans le livre, d'après la mimique des joueurs.

2) Postulat #2 : Le dernier coup des noirs a été de capturer le cavalier blanc. Cette logique est un peu moins évidente mais on peut supposer que le public cible du paintre était un joueur moyen qu'une rétro-analyse de plus de 1 coup aurait découragé. Donc, QUIS NECAVIT EQUITEM (NUNC)? Ces deux postulats sont vitaux pour la suite de l'analyse sinon n'importe quelle pièce aurait pu capturer le cavalier.

3) À partir de ces deux postulats, il y a DEUX SOLUTIONS ENVISAGEABLES : celle du livre, soit Db2xCc2, mais également l'autre déjà mentionnée, e2xCd1=C (ps: b2xCc1=T est impossible). Dans la variante avec promotion en cavalier, le pion en e2 pourrait provenir par exemple de la capture du fou blanc manquant par le pion f en e3. Les pions g et h des deux camps de même que le pion e des noirs ont été capturés précédemment (possiblement après promotion).

4) Le point critique, selon moi, est donc : Est-il possible de réfuter la deuxième solution (que l'auteur n'a probablement pas envisagée)?

5) Mais d'abord, peut-on exclure cette odieuse promotion en cavalier sur la seule base que la position finale douteuse démontre que les joueurs n'ont pas les capacités mentales pour imaginer un tel stratagème? La réponse est non, pour une raison très simple : il y a FORCÉMENT DÉJÀ EU UNE PROMOTION dans cette partie. Ceci est facile à comprendre dès qu'on s'aperçoit que le pion c des noirs a dû capturer deux pièces blanches pour se rendre en a5. Si le cavalier blanc a été capturé au dernier coup (postulat #2), il ne reste qu'un fou et deux pions blancs pour effectuer les deux captures. Donc un pion blanc a dû se promouvoir. Ceci implique que les joueurs sont assez compétents pour connaître les promotions.
5) Dans ce cas, peut-on réfuter la deuxième solution sur la base des règles de promotion de l'époque? Autrement dit, avec quelle version des échecs jouent les joueurs? Il est généralement admis que la version "moderne" des échecs est apparue en 1475-1485. Avant cela (dans la version médiévale), les ancêtre des dames (fers) et des fous ne se déplaçaient pas de la même façon et seule la promotion en fer était permise. Or, le thème de "dame", un élément central du roman, ainsi que les coups subséquents de la partie, démontrent clairement que c'est la version moderne qui est jouée (et non celle avec les fers), même si le tableau a été peint en 1471. On peu peut-être pardonner ce léger anachronisme en supposant que les joueurs étaient en avance sur leur temps.

6) Donc, les joueurs jouent avec la version moderne des échecs, mais quels sont leurs règles de promotions? La réponse à cette question est impossible à déterminer, car les règles de promotions variaient beaucoup à cette époque. Si on suppose qu'ils jouent avec les règles majoritairement admises au 15-16e siècle, alors seule une promotion en une pièce déjà capturée est légale. Ceci autoriserait donc exCd1=C. Par contre, si on suppose plutôt qu'ils jouent avec un dérivé de la règle médiévale, alors seule une promotion en dame est permise, et la solution de l'auteur serait unique.


Comme vous pouvez le constater, la solution de ce problème n'est donc unique qu'en admettant un certain nombre de postulats parfois un peu ambitieux, mais je salue tout de même les efforts de Perez-Reverte pour avoir fait une analyse qui reste plausible et amusante. Par exemple, si je me rappelle bien la suite du roman, les blancs manquent quelques mat faciles des noirs dans le seul but de sauver leur dame, mais c'est le genre d'astuce qui nous donne le goût de lire le chapitre suivant :D


Suite J'ai oublié de dire que le deuxième coup de la rétro-analyse (Cb4-Cc2) est (presque) totalement farfelu.


1) Par exemple, même en postulant que les blancs sont assez malins pour capturer la dame noire plutôt que de jouer un coup quelconque (ce qui n'est pas évident d'après les coups douteux précédemment joués), on pourrait facilement envisager comme dernier rétro-coup Ca3-Cb1, qui serait un tout aussi bon (sinon meilleur) coup à jouer que Txb2, car après Cxb2+, Txb2, Txe1!, les noirs ont une finale potentiellement gagnante.

2) Comme précédemment évoqué, on pourrait aussi envisager le coup T5xb5, capturant une pièce noire promue en b5, qui pourrait très facilement être une dame. L'histoire d'échec imaginaire de l'auteur est en fait une erreur d'analyse de sa part car il n'a pas envisagé le coup D5+ suivi de T5xb5. On pourrait toujours argumenter que les noirs ne seraient jamais assez stupides pour jouer un tel coup, mais ceci ne me paraît pas évident.

3) En effet, on ne peut pas baser cette rétro-analyse sur la plausibilité des coups des joueurs, car la rétro-analyse implique elle-même des abbérations du genre pion blanc promu en dame et recapturé gratuitement en b5 ou a5 (voir analyse précédente).

4) Donc, je préfère nettement mon postulat #2 précédent que l'analyse douteuse de l'auteur. Ceci lui aurait également potentiellement permis de simplifier la position.

5) Petite note finale amusante pour compléter l'analyse, notez que la tour a8 a été capturée en a8 ou b8 mais que la pièce qui l'a capturée s'en est sortie indemne, ce qui m'apparaît une bonne preuve que les joueurs sont poches. :D




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