France Echecs Bandeau France Echecs |  
---- Saturday 17 May 2025
--- ---- --- Ecrire au webmaster
Nom d’utilisateur   Code d’accès 
--- --- ---
Forums  | Devenir membre | Mot de passe oublié ? | Charte | A propos Contacter France-Echecs
Actualités   Actualités
Tournois   Tournois
Ouvertures   Ouvertures
Clubs   Clubs
Informatique   Informatique
Arbitrage   Arbitrage
Problèmes   Problèmes
FAQ   FAQ
Etudes   Etudes
Finales   Finales
Théorie   Théorie

 Rechercher sur le site  

Abonnez-vous à la revue Europe-Echecs
Comment proposer la nulle ? par pi***in*10601 le  [Aller à la fin] | Arbitrage |
Bonsoir,

je voulais participer a un p'tit tournois dimanche prochain, mais je voulais savoir comment on propose la nulle pendant une partie...

Est-ce que il faut dire :"Nulle ?" ou "Je propose nulle" à son adversaire, est-ce que il faut simplement lui tendre la main ???



Merci d'avance pour vos reponses

Cordialement







on ne propose pas la nulle, on joue ! Ah la la ces p'tits jeunes qui veulent se la jouer grand-maître, j'vous jure...


bzh92, le
main Tendre la main sans rien dire signifie l'abandon...


kaktus, le
je n'ai jamais su mais une fois la nulle conclue, il est d'usage de la commenter d'une formule polie genre :

"j'étais mieux, mais j'ai pas voulu forcer le gain"


Il n'y a pas de formule magique Enfin si quand j'étais petit ma mamn disait 'on dit s'il te plait'...
Mais là, tout est possible quand on reste correct. Je propose nulle, nulle? , Okay pour la nulle, etc..


Tu fais un signe des mains pour former un T symbolisant le partage du point tout en disant "Draw ?". (Pour que celà fasse plus d'effet tu peux également noter ta feuille de partie en cyrilique.)


rhoo vous êtes méchants :) donc, pour proposer nulle:


- tu joues ton coup

- tu proposes nulle en disant par exemple "Je vous propose nulle"

- tu appuies sur la pendule et tu notes la proposition sur la feuille de match à côté du coup

... et on ne propose pas nulle quand c'est à l'autre de jouer, ça perturbe :)


Akiko a raison Je te conseil d'ailleur d'adouber dans la même phase de jeu tu n'a même pas besoin de le preciser.


JMC, le
Egalement Se préparer à un refus net.

Anecdote d'un pote :

" Je vous propose nulle"

réponse : " Surement pas "


Ne pas proposer nulle dans une position perdante anecdote d'un pote (dans une position archi-gagnante contre un joueur avec 200 points de plus que lui):

joueur : "Je vous propose nulle"

pote : "pardon ?"

joueur : "Je vous propose nulle"

pote : "excusez-moi je n'entends pas ce que vous me dites, vous pouvez répéter ?"

Là le mec est devenu tout rouge et a abandonné quelques coups plus tard.


re Nicolaus Ton pote aurait pu la faire aussi façon De Niro dans Taxi Driver:

"You talking to me ?..."


Je te propose nulle, Ursule... Surement pas Nicolas,

Mais la position est morte, Cloporte
C est ce que tu crois, sale rat...


comme je suis trop nulle pour voir que la position est nulle... Je ne la propose jamais....
...Et je la refuse toujours...
une nulle théorique ne l'est que si le joueur en face ne fait pas d'erreur...Comme nul (;-))) n'est à l'abri...Bon, pour l'instant, je n'ai jamais eu à me plaindre de ce choix.


ref chouia une fois un joueur m'a proposé nulle comme ça : "je propose nulle, excusez-moi c'est peut-être un peu tôt et un peu osé". On sent vraiment le gars qui a confiance en lui et en sa position!


ou encore justifier une nulle en 15 coups "à la Kramnik" 1.e4 e5 2.Cf3 Cf6 3.Cxe5 nulle.

Kramnik : "la position ayant perdue toute possibilité de déséquilibre d'un côté comme de l'autre, c'est tout-à-fait logiquement que j'ai proposé nulle et que mon adversaire a accepté"


pareil je n'ai pas souvenir d'avoir déja proposé nulle ...

si c'est nulle, alors, pas la peine de proposé, les joueurs font tacitement trois fois le meme coup et voilà (ce qui m'arrive la plupart du temps).

soit on finit les échanges pour se retrouver avec matériel insuffisant.

corollaire ; je refuse toujours les nulles, meme quand je suis en position perdante (ca m'est arrivé une fois).


et un peu naïf aussi ????? En fait, je ne comprends pas la nulle...Soit elle est évidente, et là, OK, soit elle ne l'est pas, et on se retrouve dans le cas du bluff au poker...Je suis de celles qui s'entêtent, même si le type en face a plus de bouteille que moi.


OUPS ! croisement ! je répondais à Nicolaus... 


ins8901, le
lol moi j'ai une anecdote...mais j'étais du mauvais coté ! Au championnat de paris je joue un jeune russe (dans les 2080), il me joue sa prépa sur la francaise, et je trouve tous les bons coup sur l'échiquier, il se retrouve dans une position assez difficile, et je craque complètement en voyant des fantomes partout : je donne une qualité en 2 coups, enfin bon le désastre...mais comme il était très mal il ne s'en tire pas avec un avantage décisif, et je juge le moment opportun pour lancer un "j'propose nulle"....il m' regardé et fait un joli non de la tête ! Le plus drole, c'est qu'à tant vouloir gagner cette finale de tours,....il a gaffé et a paumé ! Quand je lui ai proposé une analyse il m'a dit non et il est parti...


la pendule a aussi son importance il n'y a pas que la position sur l'échiquier


Dipclou Ton anecdote confirme, s'il en était besoin, tout le poids de la psychologie dans le jeu d'échecs...Enfin, si toutes tes parties sont de cet ordre, tu dois friser l'arrêt cardiaque à chaque tournoi...;-))))


ins8506, le
Je ne propose ni n'accepte jamais la nulle dans une position que j'estime supérieure ou égale (avec des chances de gain bien sûr), quel que soit la force de l'adversaire, à moins de circonstance exceptionnelles (pour assurer le gain de mon équipe par exemple).

Ce qui implique logiquement que les deux fois où j'ai proposé nulle c'était dans de mauvaises positions et en n'étant pas très fier de moi... et je dois dire que mes adversaires m'ont répondu comme il le fallait à chaque fois, en m'écrasant sur l'échiquier.



Ref Dipclou Ton jeune Russe, ce serrais pas PANTIOKHINE de Toulouse. Il m'est arrivé exactement la même chose (je domine l'ouverture, je faiblit, je propose nul, il refuse, il perd) sauf qu’il a accepter d’analyser avec moi.


moi la seul fois que j'ai proposé nulle c'était dans une position gagnante mais j'étais en zeitnot -> il a préféré continuer et comme j'ai très mal joué étant en zeitnot on a fini par faire nulle car il m'est resté juste un cavalier en compagnie du roi contre le sien tout seul... lol


+ chacun deux pions en prise pour être précis 


un pion (dsl...) 


ins8901, le
ref abc non c'était pozdniakov ou un truc comme ca. ref choui, ben c'est vrai que chez moi le coté psychologique a une importance tres particuliere, dans les 2 sens. J'adore effrayer mon adversaire, mais de la même maniere je m'effraie vite, quoique de moins en moins.


en fait, la bonne question n'est pas "comment proposer la nulle" mais "pourquoi proposer la nulle", non ?


Reyes, le
Non Je pense que pikimin souhaite simplement savoir en quels termes exprimer une proposition de nulle.



Nul ?

Je propose nulle...

Tu veux la nulle ?

Bon, ben c'est nulle koi !



Ou alors à l'ancienne :

Etes-vous intéressé par la nulle ?

Jouez-vous pour le gain ?


Nulle... Je dis " Je vous propose nulle".
Je propose nulle dans 2 cas :
1) Au bout de 35/40 coups quand la position me semble nulle (que l'adversaire soit mieux ou moins bien classé)
2)Pour un résultat d'équipe.
J'accepte toujours une proposition de nulle dans les 2 cas cités et quand je rencontre un pote.
Anecdote : cette année en Nationale, si je fais nulle on gagne par équipe. Je suis gagnant ; un pion de plus et une position supérieure. Je propose nulle. Mon adversaire continue de jouer. 5 coups plus tard il abandonne. Pendant l'analyse, je lui dit que c'était bien de refuser la nulle pour tenter un résultat d'équipe. Et il me répond qu'il n'avait pas entendu mais qu'il aurait accepté la proposition ; il avait des boules quiès !!!


Une anecdote toujours Il y a presque 15, j'avais donc a peine plus d'une dizaine d'année, lors de la phase finale d'un championnat de France jeune par équipe. Notre équipe est menée 4 à 3 et ma position est perdante (2 ou 3 pions de moins, je sais plus trop). Mon adversaire propose nulle. Et là je lui répond spontanément "jamais de la vie !" enfin, c'est ce qu'on m'a raconté parce que j'étais tellement concentré à sauver la partie que je m'en rappelle plus.

Il paraît que les spectateurs ont eu du mal à garder leur sérieux...

Finalement grace à une suite d'imprécisions de mon adversaire j'ai réussi à gagner.

Pour la petite histoire, le lendemain, j'acceptais de bon coeur une nulle alors que le score était de 3,5 à 3,5 (eh oui, toujours le dernier à finir) mais cette fois une nulle suffisait pour le titre.


JMC, le
Une partie contre un 1800.

Finale de tours, un pion de plus.

Je tourne pendant longtemps, chaque coups obligeant mon jeune adversaire à résoudre un problème de facon précise.

A chaque coup, il avait une crainte immense de se tromper.

Notre match etait gagné, ce gain du match nous assurais la montée en NII.

Je continu tout de meme, malgré les membres de mon equipe insistant pour que j'accepte la nulle en disant, " vas y, il a bien joué ton adversaire, il est jeune, il s'est bien défendu, il mérite une nulle "

J'ai donc écouté mes collègues et j'ai proposé nulle.

Un immense soulagement pouvait se lire sur le visage de mon jeune adversaire.

Finalement, vu son soulagement et le fait qu'il etait content, cette nulle était une bonne chose.

Surtout que la finale etait nulle meme si cela demandait encore de la précision de sa part.



JMC, le
Ah oui, Evidemment, le soir au resto, mes collègues m'ont tous chambré d'avoir fait nulle contre un 1800. :-)


ins8901, le
et au fait toujours au championnat de paris, j'ai proposé nulle dans 3 parties, j'en ai gagné deux et perdu une ;-)

Ce qui tend à prouver qu'un joueur à tendance à pêcher par excès de confiance après une proposition de nulle, alors que parfois il n'est pas si bien que ca....


Castor Tu étais à Mulhouse ?


Cyrillev Non, à la Ciotat (avec l'équipe des Bouches du Rhone). Si ma mémoire est bonne c'était en 91 mais je sui pas trop sur...


Pour répondre à pikimin Quand je propose la nulle, je me contente de dire 'je propose le nul' au moment d'appuyer sur la pendule en jetant à peine un regard à l'adversaire, juste pour m'assurer que ce dernier a bien entendu et compris. S'il est étranger cela devient 'I offer the draw' et s'il est étranger ou porte des boules Quies, j'agrémente ma déclaration d'un croisement de doigts simultané et à peine au dessus du niveau de la table.



Si mon adversaire me demande la nulle plus qu'il ne me la propose (c'est à dire si, sur son temps, il me demande sur le ton de la conversation si j'ai envie de faire nulle), je lui demande de jouer son coup, de me proposer nulle et de me laisser réfléchir à sa proposition.



Pour accepter une proposition de nulle, je tends la main à mon adversaire puis arrête la pendule. Si je refuse, je le fais tacitement en me contentant de jouer mon coup.



Pour la manière pouvant passer froide que j'ai de proposer la nulle ou d'accepter la nulle, outre qu'il s'agit bien là du minimum règlementaire, il s'agit surtout pour moi de répondre à l'impératif de ne troubler ni la réflexion de mon adversaire, ni la mienne. La proposition de nulle tout comme le refus ne sont ainsi qu'une information, un élément à part entière du coup venant d'être effectué. Et si un coup se commente à l'analyse, il n'a pas à être commenté en cours de jeu.



Des commentaires de refus du genre 'je préfère continuer un peu' me font tout au plus sourire même si dans le cadre de finales avec avantage insuffisant pour le gain mais tout de même avantage, elles ont au moins un peu d'à propos à défaut de ne pas être superfétatoire.


réf. dipclou y a aussi la proposition de nulle stratégique : quand tu joues contre un joueur un peu meilleur (sur le papier) et que ta position est légèrement inférieure (pas complètement perdante, non plus...), tu proposes nulle d'un air quelconque.

Souvent l'effet est immédiat, et tu peux déjà lire sur le visage de l'adversaire si il joue pour le gain ou si il continue en attendant une gaffe de ta part.

Le deuxième effet qui scoule c'est que si il refuse la nulle, inconsciemment, , il va jouer pour le gain, et par conséquence prendre plus de risque que la position requiert. Et donc l'espérance de ton résultat augmente.

Et voila le travail...


jmc ca serait pas un 1790 par hasard ? :) 


anecdote mon adversaire : "nulle ?"

moi : "je vais continuer un peu"

mon adversaire : "bah ces finales de tours c'est toujours nulle"

moi (cherchant une manière habile de ne pas me lancer dans un débat sans fin) : "je vais quand même continuer car je pense que j'ai encore des chances de la perdre !"



kaktus, le
ref Reyes Une plus grande probabilité de succcès s'il le fait à la russe :

"Nioul!?"



Contre un vieux GM Russe, ce n'est pas la peine de chercher une formule, par contre, il ne faut pas oublier d'accompagner la proposition d'un petit billet dans la main.



Sinon, pour la dernière ronde, tout ce qui est dit dans ce post n'a évidemment aucun sens puisque la nulle est conclue AVANT la partie.


Histoire à trous... Mais dans un FE (je ne sais plus lequel, premier trou...) j'ai lu que lors d'une partie Kasparov contre X (Leko, Kramnik, second trou), le Grand Garry a signé sa feuille en signe de nulle alors que son adversaire n'était pas devant l'échiquier !




Vincent B.




Ces GMI, ils se permettent vraiment tout !



vincent, la formule m'avait marqué la revue parlait d'une "nulle mutuelle et formelle, Kasparov marquant 1/2 et signant la feuille de partie, résultat de Shirov accepta à son retour"


ref grandesorciere.... beh merci a toi grande sorciere mais aussi aux autres, certains commentaires, m'ont bien fait rigoler....lol exemple Reyes, mais d'autres aussi ;-)



Pour ma part, je propose nulle dans le seul but de voir mon adversaire refuser , et chercher a forcer la position .... donc a me permettre de gagner. ;-)




© 2025 - France Echecs  | Utilisation des cookies  | Politique de confidentialité