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Anecdotes svp!!! par st***ch****5589 le  [Aller à la fin] | Clubs |
Bonjour! J'anime le site web de mon club que vous trouverez ici: http://www.geneve-echecs.ch/nyon/

J'ai programmé un livre d'or qui n'a pas un succès du tonnerre alors j'ai décidé de l'élargir aux anecdotes.

Comme j'en ai déjà vu circuler pas mal sur france-echecs, je me suis dit que vous pourriez faire un tour et laisser un p'tit message anecdotique..

D'avance merci!



cool ton idée, j'espère que ca marchera. je ferai un tour bientôt!


Une question Pourquoi sur votre Site les"actualités" datent de plusieurs mois voire de l'an 2001 ? On aimerait découvrir vos activités et vos résultats . Voyez le nôtre : www.acsev.com


bernard cluub fermé durant l'été pour vacances. Donc pas de résultats individuels, pas de matchs par équipes, etc...

C'est pour cette raison que la dernière news date du 4 juillet.

Sinon, j'enlève les anciennes quand je peux la remplacer par une nouvelle correspondante, p.expl un nouveau match de championnat, etc...


ah si il y avait le moteur on avait fait un super post su ça...


sur ça 


mais..... .....


les voici !!! j'avait fait des copiers coller....: Une anecdoteque j’aurais pu placer dans le post sur la triche mais je ne suis pas sur que cela en soit :

C’était il y a cinq ans en N4 dans un match sans importance.

Je rencontre un monsieur dont je tairais le nom mais il faut savoir qu’il avait été président du comité de Vaucluse pendant quelques années et qu’il est assez âgé.

Nous jouons une partie positionnelle qu’il avait l’air d’affectionné avec les blancs et nous rentrons dans une position égale où il n’y a pas grand chose à faire…

A cause (ou grâce) de mon élo supérieur de 200 pts je tente une arnaque en sacrifiant une pièce pour deux pions mais avec du contre jeu…

L’ancien tombe dans le panneau et s’empêtre dans la glue et se met à réfléchir longuement. Moment que je décide opportun pour aller téléphoner à ma chérie (qui est devenue ma femme depuis) ( OUI je sais c’est interdit pendant le match, mais aller donc leur expliquer ça aux nanas : on se voit pas cette après midi et je peux pas te téléphoner – vous finissait célibataire dans toutes les variantes ;o) ).

Je m’absente donc une demi-heure (ouais c’est beaucoup mais j’étais maintenant sur de gagner – ah l’amour !) et lorsque je reviens le président de l’échiquier Courthézonnais ou je jouais (Mr Serge CRESCIONI) m’annonce que je suis dans une position perdante et que j’ai du gaffer. En effet la position ne semble plus gagnante mais perdante !!!

Que c’est t il donc passé ???

Je décide de continuer malgré tout et je gagne finalement cette partie… On passe à l’analyse et au 32ième coups (celui où je suis partis) on arrive pas à reconstituer.

Que c’est t il donc passé : ???

Tout simplement un cavalier de mon adversaire avait fait un déplacement de « grenouille » : ce fameux cavalier avait fait ses deux pas en avant mais pas celui sur le côté !! (de mémoire je crois que cela donne 32 C en d2 va en b2 !! )…

Et là grand sourire de mon adversaire qui n’a jamais donné la moindre explications !…

Pour rentrer cette partie dans base il m’a donc fallu créer deux parties !!


Et celle là ! En passant je tiens à signaler que ce post est l’un des meilleurs que j’ai vu sur FE…alors j’y vais de ma petite anecdote :

Cela date d’il y a 10 ans déjà !Un jour alors que j’étais débutant je jouais en NV (départementale dans le Vaucluse) et on se rend à Pertuis pour un match important pour la montée.

L’équipe était composée de trois jeunes et un monsieur assez âgé….

Nous jouons nos match et on finit par mener 2-1 avec une seule partie à jouer (elle était probablement nulle car il restait les reines et quelques pions) et bien sur c’était celle du vieux monsieur qui avait des problèmes d’auditions….

Ne voilà-t-il pas qu’il perd la reine sans AUCUNES compensations et semble hoché de la tête pour dire qu’il abandonne. Alors tout fier de moi je remets en place une position ou j’avais vu un truc intéressant Les deux joueurs sont d’accord et je pensais que nous venions de faire match nul…mais surprise le vieux monsieur remet la position finale et relance la pendule : IL N AVAIT PAS ABANDONNE LUI !!!.

Il faut préciser que son adversaire avait à peu près le même âge ; et il a finit par gagner après avoir récupéré une dame et être passé par une position avec deux pions archi nulles !!! Finalement nous avions accédé à la division supérieure.

De ce jour j’ai retenu qu’il ne fallait pas se précipiter aux échecs et attendre d’être d’accord sur le résultat avant de discuter (c’est le problème qu’ont connu les autres au dessus)Christophe Tonnaire


Les échecs et autres plaisirs minuscules par Prokofiev C'était l'été dernier. Nous passions une semaine chez les grands-parents de ma femme, un temps en demi-teinte près de Guérande dans le sud de la Bretagne. Mon tout nouveau grand-père, homme âgé, avait conservé son esprit alerte et curieux en s'intéressant à tout, et notamment en tâchant de résoudre les problèmes d'échecs qu'il découpait avec soin dans les pages des journaux. Nous avons ainsi disputé cette semaine-là 7 ou 8 parties amicales dans le silence de la campagne bretonne. J'avais commencé à cette époque la lecture du petit ouvrage de Philippe Delerm "la première gorgée de bière et autres plaisirs minuscules", livre savoureux, au sens propre. Et je voyais dans ces parties d'échecs un peu de ces "plaisirs minuscules" dont parlait si bien l'auteur. Rentré à Paris, j'entrepris donc d'ajouter le chapitre qui manquait à ce livre, dans le même esprit. Le voici (avec votre indulgence). UNE PARTIE COMME LES AUTRES------------------------------------------ "Une partie ?" la question est posée avec une pointe d'inquiétude, comme au moment de sauter à l'eau. "Volontiers". Mais on ne propose pas une partie d'échecs comme on propose une partie de cartes ou un Monopoly, non, une partie d'échecs c'est tout autre chose. Le hasard, la chance n'y ont pas de place. Ce que l'un a vu, l'autre peut le voir aussi. Rien n'est dissimulé, tout est là, sous les yeux. la victoire ou la défaite tiennent tout entières dans la main de chaque joueur. Voilà pourquoi une partie d'échecs n'est jamais proposée à la légère. Il faut commencer par aller chercher l'échiquier. Lequel ? le grand ou le petit? Le grand, bien sûr, celui qui est dans la commode. On tire alors un grand carré de bois marquetté que l'on époussette du plat de la main. Il faut discipliner les pièces qui gisent pêle-mêle dans les deux compartiments de la boîte en bois blanc, case blanche à droite, placer d'un geste simple, dame sur sa couleur, chaque pièce. Il manque un pion? Ah non, tout en là. Le tirage au sort, mains dans le dos, est une petite formalité sans saveur. Tout est maintenant en place. A ce moment une histoire est sur le point de débuter et les deux joueurs sont là pour lui donner vie. Une histoire est à écrire avec ses acteurs, ses situations tour à tour plates, tendues, parfois comiques, et dont on ne sait pas encore l'issue, les hésitations, les surprises ou les retournements, ni même si elle en contiendra. Mais pour le moment, elle reste à construire. Le premier coup est une interrogation mille fois répétée. Evidemment pousser le pion roi, sentier trop battu, sans surprise, ou le pion dame, ou s'engager déjà à l'aventure ? Hésitation de courte durée. Entre pouce, majeur et index le pion roi s'avance résolument de deux cases. Il y a un léger sentiment de lâcheté à choisir la facilité. L'histoire commence simplement avec un air de déjà vu, confiant dans les quelques coups classiques que l'on connaît déjà. L'irruption du premier coup inattendu marque une frontière. Ici nos souvenirs nous sont plus d'aucune utilité A cet instant on sent que l'on arrive en terrain inconnu, la mémoire devra nous lâcher ici la main, elle nous abandonne à notre seul jugement, il faut pourtant faire le premier pas. Quelle réponse adopter ? On quitte le monde connu. Pendant ce temps l'univers entier s'est réduit, les bruits extérieurs, la conversation, les mille choses qui nous environnaient, bruissements, frottements, grincements de la maison ont disparu. Une sphère de verre s'est créée autour des joueurs, imperméable. Un lien doux et terrible à la fois les lie. Doux car il scelle une intimité d'esprit, terrible car ce lien est aussi une compétition. L'échiquier a aussi changé, ce n'est plus ce carré de bois blond, les couleurs se sont dissoutes, la forme, la taille, la drôle de bouche des cavaliers ne comptent plus désormais. L'échiquier prend l'aspect d'un réseau d'influences impalpables, de fous au regard croisé, de tours béliers, de cavaliers aux bonds étoilés, de pions tantôt solides, tantôt frêles, faisceaux immobiles, rayons invisibles. Les uns s'appuyant sur les autres, certains agissant seul en avant poste, une aiguille plantée dans la chair ennemie, d'autres adossés à la muraille guettent au loin leur venue, d'autres encore pressent dans leur avance l'espace ennemi. Parfois des points focaux apparaissent sous le feu croisé des pièces en batterie. Parfois, lorsque la tension est à son paroxysme l'explosion survient, jetant de côté les protagonistes. On jette un coup d'œil aux pièces prises, disposées en désordre aux abords, ça va, l'orage est passé. Il y en aura peut-être d'autres. L'échiquier reprend une forme nouvelle, une autre teinte. Sous les cendres un nouveau réseau apparaît, qu'il faut apprivoiser, avec lequel il va falloir reconstruire autre chose. C'est le même livre, mais c'est un nouveau chapitre. Certains coups sont joués sans inspiration, une légère moue sur le visage. D'autres plaqués résolument appellent un surcroît d'attention. D'autres encore du bout du doigt révèlent une tentative, une idée mal assurée, on verra bien. D'autres enfin sont accompagnés d'un léger geste de résignation, coup forcé. Une voix lointaine, intrusion familière : "Alors les hommes, qui gagne ?" Le salon refait son apparition, les mêmes personnages assis à des emplacements différents. Une odeur de thé. Tiens, y avait-il du soleil tout à l'heure ? "Hmm…non, personne ne gagne…pour le moment". Une simple bribe de conversation, ce n'est pas le résultat qui compte ici, c'est simplement parce qu'on est ensemble. Fin de la parenthèse, l'univers se referme autour du tic-tac de la pendule. Chaque coup appelle un changement d'attitude. On cherche à s'asseoir renversé en arrière le dos rond, bras croisés, ou assis au bord du siège, dos droit, la tête dans les mains et les jambes croisées sous la chaise ou bien encore au ras de la table, le menton posé sur les mains, avant-bras à plat sur la table. Chaque posture trahit la concentration, ce n'est pas la posture alanguie du lecteur ou avachie du téléspectateur. Quelques mots s'échappent, irruption de mots dans un univers muet. Ce sont des mots simples, à mi-voix comme à soi-même, mais destinés à l'autre. Parfois juste une intonation accompagnée d'un mouvement de tête, pour saluer un joli coup, un soupir masqué par une main qui enveloppe la bouche. Les sourcils suivent l'évolution de la situation comme si les froncer pouvait contribuer à trouver la solution. Des mots, assez peu finalement, surtout des inflexions de voix, de corps. S'en tenir au strict respect des règles serait sévère, une bourde qui perd immédiatement la dame ne compte pas, bien sûr. Une fois le constat fait en désignant du bout du doigt l'erreur, il faut balayer les scrupules de l'adversaire, l'inviter simplement à rejouer en replaçant soi-même la pièce fautive, ça ne compte pas, on recommence. D'ailleurs l'un et l'autre savent bien qu'on ne peut pas finir comme ça, pas aussi bêtement, évidemment. Mais la perte d'une pièce entière à la régulière n'est pas pardonnée, elle est même méritée. Un soupçon d'amertume envahit alors l'esprit. "Ah oui!…Bravo….c'est idiot…pas vu" L'autre ne répond pas, il pense déjà à la suite. L'équilibre est rompu, les deux joueurs ne sont désormais plus tout à fait les mêmes, l'un d'eux a pris l'ascendant. Soudain, dans une légère palpitation, la victoire apparaît, un éclat de cristal dans le sable, elle était là, confusément enfouie dans l'entrelacs des combinaisons. Ca y est ! On reprend un fois, deux fois, mais oui, c'est gagné ! On vérifie, et si je m'étais trompé ? y a-t-il une parade cachée ? Non ? Alors on y va. Le bras tremble un peu, on se défend d'annoncer quoi que ce soit. Un dernier regard sur la pendule, le coup est joué résolument. Redressé sur le dossier de la chaise, jambes et bras croisés, ce n'est maintenant plus qu'une question d'attente. Un coup d'œil à la dérobade sur l'adversaire, plongé dans la perplexité, ligoté dans des voies sans issues. Les bras sous la table, buste en avant, sourcils légèrement soucieux, a-t-il seulement vu quelque chose ? Le plaisir du jeu de cache-cache, me trouvera, me trouvera pas ? Sentiment mêlé de gêne. Et pourtant, on a envie de tout lui dire, de confier le secret à l'autre, après tout ne sommes-nous pas deux à construire cette histoire ? On en parlera après, pour le moment, motus ! La décision de l'abandon est en réalité envisagée depuis longtemps. La situation était sans espoir, quelque chose aurait pu survenir mais qui n'est finalement jamais arrivé, le sol semble céder maintenant, la chute est irréversible. C'est le moment d'abandonner. Pas de roi reversé, un simple mot de félicitations suffit. On évoque alors les chances perdues, les hésitations devenues regrets. On retrace l'épopée de tel ou tel soldat valeureux ou malheureux. Ici toutes les pièces retrouvent leur liberté, reviennent en arrière, sillonnent le long d'alternatives gagnantes . On refait vivre les morts pour prouver qu'il existait aussi autre chose, d'autres issues éclatantes. Et ce sentiment qu'on n'était peut être pas très loin de se comprendre, finalement, d'avoir vu les mêmes choses, d'être passé par les mêmes cheminements de l'esprit. Par une grande complicité de pensée et sans rien dire, l'astuce de l'un et la sagacité de l'autre se sont confrontées pour donner vie à une nouvelle petite histoire. Belle ou pas, elle est unique. On aimerait pouvoir la dire avec des mots, mais comment le faire autrement qu'en en retraçant sèchement les coups et les variantes? N'y a-t-il pas d'autre moyen de raconter cette histoire? On se promet une revanche, bien sûr, et là, "on verra ce qu'on verra".


mais le post contennait environ 30 annecdotes de ce genre !!




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