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Le trait par se***e*2189 le  [Aller à la fin] | Problèmes |
LE TRAIT
Sergio Orce, Latilly, juin 2001
Quelques commentaires sur la signification du ‘trait’, en vitesse car je n’ai pas beaucoup de temps ce week end :

L’excellent problème de regicide, origine de toutes ces discussions, n’est pas mis en cause par les résultats possibles desdites discussions : selon les conclusions il faudra modifier légèrement l’énoncé ou non.

Mais en plus de sa qualité, le problème a donné l’occasion à une analyse du concept du ‘trait’ pour tenir compte de l’apparition de la 9.6.

Pour moi ces discussions sont doublement intéressantes parce que la plupart des nombreuses discussions que j’ai eues sur le thème se sont déroulées dans des cercles d’amateurs et compositeurs à Buenos Aires, donc en espagnol, or en espagnol on n’utilise pas un concept équivalent à ‘avoir le trait’, l’énoncé des problèmes est : ‘las blancas juegan y dan mate en dos’ (‘les blancs jouent et font mat en deux) . Une position dans laquelle les blancs sont mat, avec l’inscription ‘juegan las blancas’ provoquerait une grande surprise et perplexité chez le lecteur. Cette discussion pourrait difficilement avoir lieu en espagnol. Je n’ai donc pas dans ma tête un champ sémantique lié au concept de trait. La seule définition que je connaissais en français c’était celle de la «Règle du jeu des échecs de la FIDE version 1974 » où la définition était encore : ‘On dit qu’un joueur a le trait quand c’est son tour de jouer’ (article 4.2). Que je prends comme définition alternative à celle proposée par anselme et que j’appellerai FIDE 74.

La définition proposée par anselme (DA) est :

1.- L’expression ‘le joueur A a le trait’ est synonyme de ‘le joueur B a fait le dernier mouvement’ (DA1)et son complément :

2.- Un joueur a le droit de jouer s’il a le trait et si la partie n’est pas terminée (DA2)

Je voudrais faire quelques commentaires sur la DA1. Etant donné que je n’ai pas la version officielle en français des Laws of Chess et avant donc d’attaquer le problème de l’équivalence ou non entre ‘avoir le trait’ et ‘to have de move’, j’oserais faire une analyse du texte en anglais(je m’excuse anselme, je ne parle pas anglais, a peine je le lis, donc imagine-toi les énormités que je peux faire dire aux mots anglais auxquels je fais référence) :

1.- Dans le CODEX for CHESS COMPOSITION (updated February 1999)l’expression ‘to have the move’ ou ses déclinaisons ne figurent pas.

2.- Dans les Laws of Chess (1 July 1997), la dite expression figure 6 fois et 1 fois dans l’Appendix :

a) dans les articles 4.2 et 4.3 et 9.2.b il est évidement utilisé dans le sens FIDE 74 : ‘c’est le tour de jouer’
b) dans les articles 9.2 et 9.3 et dans l’Appendix A1 il pourrait signifier une chose ou l’autre
c) dans l’article 1.1 il y a la définition. La définition semble établir une relation de causalité ou de succession temporelle ou de condition logique entre deux entités différentes et non d’identité entr’elles, (entre ‘to have de move’ et ‘l’autre joueur vient de jouer’).
Le mot ‘when’ semble établir le moment précis ou le joueur acquiert le statut de ‘to have the move’, il ne dit pas ‘when his opponent has moved’ il dit ‘when his opponent’s move has been completed’.
Une phrase du genre « "a player has the move" means or is equivalent to "the opponent has made the last move" » me semble moins ambiguë.
Je devrais attendre ici les critiques d’anselme à mon exercice illégal de l‘anglais. Mais pour gagner du temps je lui pose la question suivante sous l’hypothèse que mon analyse du texte anglais se tienne.

Ma question est :

« ‘To have de move’ signifie ‘the opposant has made the last move’ » est ‘la’ définition ou ‘ta’ définition ?
Si c‘est ‘la’ définition dis moi, s’il te plaît, sur quelles textes elle est basée.
Si c’est ‘ta’ définition la conversation est autre : ‘ta’ définition m’a plu et je suis en train d’ étudier (j’ai des réactions lentes) si je peux la défendre (devant moi même), tenant compte des critères type (dans le désordre) : ‘elle facilite ou non la diversité de la composition’, ‘il faut faire moins d’ajustements ad hoc’, ‘elle est plus naturelle et plus près du sens courant des mots’, ‘elle implique moins de modifications dans les corps de règles établies’, ‘elle est plus intuitive’, etc.

A bientôt.
Amicalement.

Sergio Orce Latilly, juin 2001



ins2417, le
sergio Article 1.1: A player is said to 'have the move', when his opponent's move has been made.

Donc, ce n'est pas mon definition. En lisant ceci, je suppose que un jouer encore 'has the move' quand le jeu est termine. Mais bien sur il ne peut pas jouer. Il a un billet pour le train mais le train est deja parti!

Ces billets sont l'objet d'interet pour nous, et nous sommes heureux qu'une phrase si simple 'has the move' existe dans les Lois pour decrire exactement la concepte on veut.

On suppose que 'has the move' et 'to move' veulent dire la meme chose, mais je n'ai pas de regle a te montrer pour ca.

Pour arriver au meme concept dans les autres langages, il faut trouver comment l'Article 1.1 (qui est assez ancient) est traduit.

Mais notons que les groupes de compositeurs vont avoir leurs conventions propres, peut-etre. Pour le plupart en anglais et francais, je crois que "#2" implique que c'est traits au blancs (si on peut pas prouver la contraire) mais en Buenos Aire, ton example interressant montre qu'ils n'ont pas la meme idee. Le Piran Codex n'est pas accepte mondialement.

Merci pour l'article.Amities,Andrew.


ins2417, le
conclure Je n'ai rien d'autre a dire sur "trait", et je risque d'etre genant. Je respecte la position sincere de Regicide mais je n'ai pas son point de vue. Sa probleme qui introduisait cette affaire de trait et excellent, et suit la tradition echecienne de creer des problemes concretes pour illustrer des issus et des ambiguites dans les regles.

Pour conclure, ma position complete est la suivante:

(1) Si le jeu est termine, les donnes concernant la capacite fondementale de jouer, de roque et de pep gardent leur signification. Bien sur, personne ne jouerai plus dans ce jeu.

(2) Pour rester simple, avec DR on jette les conventions orthodox concernant roque et pep. C'est plus propre et plus marrant d'utilizer A1.3 lui-meme pour resoudre ces enigmes.Amities,Andrew.


Pour essayer de resumer... Il me semble maintenant parfaitement clair que nous sommes devant un probleme irresoluble, qui en implique un autre en suspens... (du moins dans les versions francaises). Je les paraphrase : 1) Trait aux blancs = a) obligation aux blancs de jouer, ou = b) les noirs viennent de jouer ? Les multiples commentaires a ce sujet indiquent qu'il est impossible de "trancher", vu l'etat actuel de la legislation. D'ou le probleme 2) : est-il preferable de legiferer dans le sens a) ou dans le sens b) ? J'ai deja indique quelques pistes a suivre pour le meilleur choix. Et FPC aussi. Notre avis est que c'est b) qui doit etre privilegie. La raison etant que cette option semble plus "souple", permet la "multiplicite" des compositions possibles, alors que a) est une indication, voire une contrainte, trop forte. Cela dit, j'ai aussi defendu l'idee que differents systemes de regles puissent etre adoptes, et anselan semble partager cette opinion. A la condition, evidemment, que chaque compositeur precise la cadre dans lequel il evolue...


PS Ecrit en meme temps que ancelan. Il semble qu'il confirme aussi preferer l'option b). Rigolo : c'est maintenant une triplette "bril-regicide-sergio" contre "ancelan-FPC-nico". Mais sur ce match, une fois n'est pas coutume, je parie a dix contre un qu'on a raison...


ins597, le
Tu as tort de parier... non pas parce que ta défaite est irrémédiable, mais parce qu'il y a de grandes chances pour que le match ne s'arrête jamais, soit interrompu ou s'achève sur un résultat nul. D'autant que tu dis toi-même plus haut que le problème est insoluble.
Personnellement, en tout cas, je ne vois pas comment je pourrais admettre qu'une formule aussi fondamentale puisse contenir dans son champ sémantique, à côté d'un dénominateur commun ("c'est aux blancs de jouer")deux concepts antinomiques, à savoir (1)"les blancs ont le droit de jouer" et (2)"les blancs n'ont pas le droit de jouer". Je comprends parfaitement vos arguments mais je les trouve, disons irréalistes : Cette formule "trait aux blancs" est connue et utilisée par tous les joueurs d'échecs francophones de la planète. Or, je pense que le microcosme de la composition ne doit pas se couper du monde de la partie. Ils faut parler le même langage que les joueurs, qui sont tous un peu solutionnistes. Et il est impensable qu'on parvienne à convaincre le joueur moyen que les blancs ont encore le trait après la fin de la partie.
Je crois donc qu'il faut réserver l'expression à la situation la plus courante, celle où "c'est aux blancs de jouer et ils sont autorisés à le faire". Ainsi on couvre également le premier coup de la partie. Il faut trouver ensuite une autre formule pour décrire la situation où "c'est aux blancs de jouer mais ils ne sont pas autorisés à le faire".
D'autre part l'argument selon lequel l'aspect polysémique de "trait aux blancs" est plus intéressant à exploiter en composition car on fournit moins de renseignements au solutionniste, me semble spécieux. Selon cette logique pourquoi ne pas chercher une formulation qui recouvre une situation où "on se sait pas qui a le trait et on ignore si la partie est terminée" ? Ainsi aucun indice au solutionniste, aucune contrainte pour le compositeur. On pourrait même aller jusqu'à supprimer l'énoncé, pourquoi pas ? Un peu comme ces positions que découvre Sherlock Holmes dans le bouquin de Smullyan. Ne voyez aucun sarcasme dans ce que je dis, mais il faut comprendre que la formule a le sens qu'elle a dans l'esprit des joueurs d'échecs. Et il est trop tard pour changer quoi que ce soit. Ce ne sont pas les lexicologues qui font la langue mais les utilisateurs. Et c'est sur cette acception commune de "trait aux blancs" que j'ai voulu m'appuyer dans le problème incriminé.
Amitiés à tous.


Au fond, selon l'acception b proposée par Nicolas, les blancs n'ont pas le trait au début de la partie !

Je suis personnellement plus radical que Régicide, ou moins diplomate. A tort sans doute, je ne crois pas que le problème soit insoluble. Je trouve non seulement irréaliste mais aussi illogique l'interprétation de l'énoncé trait aux blancs comme signifiant seulement que ce sont les noirs qui ont joué le dernier coup. Cela veut dire que personne n'a le trait au début de la partie et qu'un des deux joueurs l'a indéfiniment lorsqu'elle est finie.

Désolé si je n'argumente pas ma position de manière plus fine, mais mon promoteur va finir par me supprimer mon accès internet si je ne me décide pas à écrire ma thèse.

Amitiés,


Vous voudrez bien excuser un non-initié à l'analyse rétrograde de prendre la parole ici, mais quelque chose me choque.

Nicolas résume les deux théories ainsi : "1) Trait aux blancs = a) obligation aux blancs de jouer, ou = b) les noirs viennent de jouer ? ".

Or, il me semble que la deuxième hypothèse est inapplicable : en effet, dans la position initiale, le trait est aux Blancs bien que les Noirs n'aient pas encore joué. Non?


Reponses. D'abord a Philippe. C'est bien sur vrai qu'au debut d'une partie, les blancs ont le trait et les noirs n'ont pas joue. Mais ce cas specifique n'implique pas que a) doit etre considere comme un "axiome". Je maintiens donc que, mis a part le premier coup, le probleme de savoir si "le trait" signifie a) ou b) reste pertinent. D'ailleurs ancelan pense qu'un camp qui est pat a le trait... Maintenant a regicide. J'ai raison de parier ! Que l'on se comprenne bien : pas dans le sens ou je suis sur de gagner, mais dans le sens ou le pari a un sens ! Car il semble clair (notamment au vu de ta composition !) qu'il faudra bien, un jour ou l'autre, que le legislateur decide si "le trait = a) ou b)" ! Anselan, FPC et ma pomme pensons que "le trait = b)" est une meilleure loi que "le trait = a)". Tu penses le contraire. Pourquoi pas ? Alors examinons tes arguments : 1) Tu parles de "dénominateur commun ("c'est aux blancs de jouer")"". Mais ce n'est pas un denomitateur commun ! C'est le coeur du debat ! La vrai question etant : "c'est aux blancs de DEVOIR jouer" ou "c'est aux blancs de POUVOIR jouer". Le fin linguiste que tu es a bien sur saisi la nuance... 2) Tu penses que a) est preferable car "mieux en phase avec le jeu reel". Je te ferais d'abord remarquer que l'article 9.6, que tu defends mordicus, n'est pas "en phase avec le jeu reel" puisque evidemment, on peut trouver des positions nulles qui continuent dans une vraie partie... D'autre part, ton affirmation "Et il est impensable qu'on parvienne à convaincre le joueur moyen que les blancs ont encore le trait après la fin de la partie." ne me semble pas du tout convainquante ! Un joueur moyen (ou meme un fort joueur) ne sais pas toujours exactement ce que signifie "la fin de la partie" (article 9.6). Pour resume, ton opinion que a) doit etre privilegiee car "collant mieux au jeu reel" est interessante et digne de reflexion, mais b) possede aussi ses partisans, et un argumentaire qui me semble etre plus solide... Amities. Nico.


ins597, le
OK, Nico... laissons tomber. J'observe toutefois que tu n'as pas répondu à bril et à son raccourci saisissant, je cite : " Cela veut dire que personne n'a le trait au début de la partie et qu'un des deux joueurs l'a indéfiniment lorsqu'elle est finie."
Mais bon, admettons que cet affrontement se solde par une mise en instance de l'affaire. La question est : qu'est-ce qu'on fait maintenant ? Sur quelle base travaille-t-on ? Parce que moi, j'ai en magasin une pure merveille qui ne peut fonctionner sans la stipulation "trait aux blancs". Mais selon le sens qu'on donne à la formule, ça marche ou ça ne marche pas. Qu'est-ce que je fais ? Corbeille ? Parution sur le site ? Je t'entends de là : "Balance toujours, on verra après". Pas question ! Si c'est pour me faire descendre et suspecter de détournement de sens comme pour l'autre problème, j'attendrai des jours meilleurs. Faut se mettre d'accord. Toi qui es un leader et un organisateur dans l'âme, prends les choses en mains. J'exige, sous huitaine, une mise en harmonie des deux tendances et la promulgation officielle d'une acception claire, unique et définitive pour la formulation "trait aux blancs". ;o) C'est pas tout de foutre la merde, faut assumer après...
Amitiés


FPC, le
Lorsque l'on décrit une position, il faut bien un indicateur qui détermine suivant les cas, qui vient de jouer ou c'est à qui de jouer.
Cet indicateur est nécessaire même si la partie est terminée. Par exemple, il ne suffit pas de dire que le roi blanc est en b1, un pion noir en b2, et le roi noir en b3. Il faut savoir si les noirs viennent de jouer (et alors la partie est finie) ou si les blancs viennent de jouer.

On peut mettre un carré noir ou blanc (comme dans EE) ou un rond noir ou blanc (comme dans Chessbase).

On peut mettre un B ou un N.

On peut dire : "Les noirs viennent de jouer", mais ce n'est pas usuel et pas valable en début de partie.

L'expression la plus utilisée est "Trait au blanc". J'entends dire qu'elle ne peut pas s'appliquer si les blancs ne peuvent pas jouer. Je ne suis pas absolument contre cette affirmation, mais je pense que l'on pourrait restreindre le sens de "Trait au blanc" à un simple indicateur de position comme B ou N.
Dire que trait au blanc est synonyme de "Les blancs peuvent jouer" comporte deux inconvénients : cela donne plus de renseignement qu'un simple indicateur de position (pour la composition en AR) et ce n'est pas valable lorsque la partie est terminée.

Bien que cela ne me semble pas essentiel, je me permets néanmoins de citer le réglement pour les plus dogmatiques d'entre vous :
Article 5.2 : La partie est nulle lorsque le joueur ayant le trait n'a aucun coup possible et que son roi n'est pas en échec. On dit alors que la partie se termine par un ''pat''. Ceci met immédiatement fin à la partie.


FPC, le
Pour la composition de regicide je préfererais la stipulation : "Les blancs peuvent jouer".


Intéressant ! Il me semble que l'argument le plus fort qu'ont les partisans de l'acception a est celui que je donnais dans mon précédent commentaire et que régicide a rappelé : cette acception implique que personne n'a le trait au début de la partie et qu'un joueur l'a indéfiniment à la fin. Même Nicolas semble admettre que cela impose l'un ou l'autre aménagement pour au moins résoudre le problème de la position initiale.

Le meilleur argument des partisans de b est par contre la règle du pat que vient de rappelé FPC et qu'ancelan avait déjà proposé sous forme de paradoxe dans l'article initial de régicide. Or une constatation s'impose : si 9.6 et 5.2 appartiennent au même corpus de règle, ce corpus est tout simplement inconsistant. Je rappelle 9. : "La partie est nulle lorsque dans une position, un mat ne peut se produire par aucune suite de coups légaux, même avec le jeu le plus médiocre. Ceci met immédiatement fin à la partie." Quant à 5.2, c'est la règle du pat. Elle figure en toute lettre dans l'intevention de FPC ci-dessus.

Ces deux règles se contredisent mutuellement : si on applique 9.5, la partie n'est finie que lordque le joueur devant joué constate qu'il ne dispose d'aucun coup légal. Par contre, selon 9.6, la partie est finie lorsque le joueur adverse provoque la situation de pat. Dès ce moment en effet, un mat est impossible même avec le jeu le plus médiocre. Il n'y a même plus aucun jeu possible.

Si toute notre controverse permet de mettre en lumière l'inconsistance du règlement, elle aura vraiment été très intéressante. Il ne s'agit plus seulement de se disputer sur l'acception d 'une expression consacrée, mais sur la cohérence des règles de notre jeu préféré. Poru ma part, il me semble que 9.6 rend la règle du pat inutile. De manière subsidiaire, cette inconsistance me semble priver les partisans de b de leur principal argument. A moins qu'ils préfèrent renoncer aux beautés de 9.6 afin de pouvoir conserver leur audacieuse conception du trait.

Amitiès,


si on applique 5.2, et non 9.5. Je bafouille dans les chiffres. Sorry.


FPC, le
Juste un indicateur de position ! Je ne dis pas que "Trait au blanc" est exactement synonyme de "Les noirs viennent de jouer". Je dis seulement que dans la description d'une position, lorsque l'on dit "Trait au blanc", on ne veut pas dire que les blancs peuvent jouer, mais seulement donner une indication pour savoir "à qui c'est le tour".

Pour moi, l'indicateur de position est : "Trait aux blancs" ou "Trait au noir". Au début de la partie, l'indicateur est sur "Trait aux blancs". A chaque coup, il bascule et ce jusqu'au terme de la partie. Il indique simplement "à qui c'est le tour".

Je ne comprends pas complétement les deux arguments :
- Trait aux blancs ne serait pas valable au début de la partie. OK, si je prétendais que c'est toujours exactement synonyme de "Les noirs viennent de jouer". Mais ce n'est pas le cas. J'accepte tout à fait que "Trait aux blancs" s'applique à la position initiale. Ce n'est vraiment pas le point important. Le point important, c'est la fin de partie.
- Un joueur aurait indéfinement le trait. Désolé, mais je ne vois absolument pas le problème. Si je termine une partie par Dxh7 mat, la dame est en h7 et y reste, le roi en g8 et y reste, et l'indicateur de position est sur "Trait au noir" indéfiniment, tant que la position reste sur l'échiquier.

Une question à laquelle les partisans de l'interprétation forte du Trait ne répondent pas : Comment décrire une position de pat ? En donnant la position des pièces, et... ? Pourquoi ne pas utiliser la même expression pour toutes les situations ?

bril : je n'ai absolument pas compris ton dernier argument. Je suis d'accord que 9.6 rend 5.2 inutile. Et alors ?


FPC je m'adressais plutôt à Nicolas et anselan qui traduisait trait aux blancs par les noirs viennent de jouer. Tu défends une position intermédiaire qui permet effectivement de répondre au problème de la position initiale. Elle me semble donc nettement plus intéressante. Laisse-moi le temps d'y réfléchir un peu plus pour voir si ta proposition resiste au problème de la fin de la partie.

En ce qui concerne la description de la position du pat, c'est simple il sufffit d'utiliser le conditionnel et de par ler du camp qui aurait le trait (si la partie n'était pas déjà finie).

Enfin, mon dernier argument signifiait simplement que si Nicolas et ses partisans voulaient continuer à opposer à sergee, régicide et moi le paradoxe du pat, ils devaient conserver 5.2, ce qui leur imposait de renoncer à 9.6 puisque, sauf peut-être avec ton acception du trait, 5.2 et 9.6 se contredisent.

A+


FPC, le
OK pour la description du pat Mais c'est dommage de changer d'expression. Non ? C'est le côté pratique que j'avais défendu dans l'article initial.

Comme je l'ai dit plus haut, le 5.2 n'est pas essentiel et je ne défends pas une position légaliste.

Je viens de rejouer une partie sur Winboard. A chaque coup joué, c'est "Blanc" ou "Noir" qui est surligné. Si les blancs matent les noirs, l'indicateur est sur "Noirs". Pour moi, le trait, c'est seulement ça. Un indicateur.


FPC, le
Pourquoi je suis contre une utilisation forte du Trait en AR Depuis que j'ai trouvé une position où l'on pouvait prouver que les blancs peuvent roquer, quelle que soit la manière dont la position a été atteinte, je suis à la recherche d'une position où on peut prouver que les blancs peuvent faire une pep et également roquer. Sans aucun succés pour l'instant (même pas le début d'un schéma).
Par contre, si on ajoute dans l'énoncé que les blancs peuvent jouer (c'est à dire que la position n'est pas nulle), alors c'est plutôt facile (enfin pas trop quand même ;-) ).

FPC950 : 8/4p3/4P3/3pP3/3P4/1p1p4/kPpP1P1P/rbB1K2R w K - 0 1
Blancs Re1, Fc1, Th1, Pb2, Pd2, Pd4, Pe5, Pe6, Pf2, Ph2 / Noirs Ra2, Fb1, Ta1, Pb3, Pc2, Pd3, Pd5, Pe7
Enoncé 1 : Les noirs viennent de jouer. Les blancs ont-ils le droit de prendre en passant ? Les blancs peuvent-ils roquer ?
Enoncé 2 : Les blancs peuvent jouer. Les blancs ont-ils le droit de prendre en passant ? Les blancs peuvent-ils roquer ?
(J'ai volontairement omis d'utiliser la notion de trait, encore ambigu.)

Solution : Il y a plusieurs possibilités pour le dernier coup. Par exemple b4-b3, ou a4xb3, ou d7-d5. Chacun de ces coups a pu être joué puisque la position n'était pas nulle auparavant. Par exemple au lieu de b4-b3, les noirs auraient pu jouer Rb3, etc...
L'énoncé 1 est insoluble car on ne sait rien de plus. La position est peut-être nulle (seulement maintenant et pas au coup précédent).
Avec l'énoncé 2, on sait que la position n'est pas nulle. Cela veut dire qu'il existe une suite de coups qui permet aux noirs de ne pas être pat. Or l'examen de la position montre que la seule suite de coups possible est :
1.exd6 ep exd6 2.O-O d5 3.Td1
Conclusion, on peut :
- prouver que le dernier coup a été d7-d5,
- prouver que la pep est possible,
- prouver que le roque est possible.

Problème : cette position a très bien pu être atteinte par une suite de coup où le roi blanc a bougé, ou bien où le dernier coup n'a pas été d7-d5. Et donc notre conclusion n'est pas indépendante de la manière dont la position a été atteinte. Il faut un renseignement supplémentaire (le fait que la partie n'est pas nulle).
A partir du moment où on s'autorise un renseignement supplémentaire, pourquoi ne pas dire carrément : "le roi et la tour n'ont pas bougé. Prouver que les blancs ont le droit de roquer".

Je considère personnellement que cette composition n'est pas valide (c'est un choix "esthétique"). Je sais que certains vont la trouver intéressante (voire plus), mais pour moi elle ne présente que peu d'intérêt et je cherche toujours...


Cher Jean-Christian, a la lecture de ton commentaire, et meme avant, j'ai tellement de choses sur le coeur, que mon cerveau commence a ressembler a une mayonnaise mal tournee... Je ne puis donc que reagir sur ce qui me semble "a peu pres certain", sinon je vais completement perdre les pedales... Ces choses sont au nombre de deux. 1) Je suis un fouteur de merde, et je l'assume (enfin j'essaye). Mais je ne cague jamais le premier. Autrement dit, les difficultes existent bien avant mes interventions. Si jamais j'ai fait un truc valable sur ce site, c'est de quelquefois les avoir mise en evidence (avec beaucoup d'autres, d'ailleurs). Que je sache, je ne suis pas ton seul contradicteur. 2) Quand tu dis "prends les choses en mains", etc... oh oui j'aimerais le faire !! mais ce n'est helas pas de mon ressort.Je ne peux qu'indiquer que ma preference va vers la solution b) (d'ailleurs FPC vient de trouver l'article 5.2 qui montre que l'on peut avoir le trait sans etre oblige de jouer). Et aussi de dire qu'il faudra bien, un jour ou l'autre, que tout cela soit clair pour chacun. Mais ton exigence de le faire sous huitaine est impossible a realiser, surtout en demandant une "promulgation officielle". Je vais te dire un truc : mon reve est qu'on "decortique", avec aussi ancelan, bril, FPC, Sergio et d'autres, ce qui est pas "clair et net" dans les regles, qu'on les modifient (ou precisent) comme il faut, et qu'on envoie tout ca a la FIDE... C'est peut-etre du delire... mais ce qui est sur c'est que si on essaye, ca va demander un boulot enorme, mais passionnant... Sinon pour ton nouveau probleme, tu peux peut-etre le presenter en stipulant qu'il est dans le cadre a) ? Amities. Nico.


ins597, le
Quand même un peu soupe au lait... Nicolas. T'aurais pas un peu de sang corse, non ? Comment as-tu pu penser que mon injonction "sous huitaine", et les remarques l'accompagnant, pouvaient être autre chose qu'une plaisanterie ? J'avais quand même foutu un smiley quelque part, non ?
Je me bidonne à l'idée que tu aies pu prendre ça au sérieux. ;oD . Bon, bien sûr, si on pouvait se mettre tous d'accord, ça serait bien pour la clarté du boulot qu'on essaye de faire, mais il est évident que tu n'as aucune obligation particulière à le faire, toi.
En fait, Nicolas, j'ai eu conscience du problème avant de mettre ma composition sur le site. Si tu observes la chronologie de l'article où j'ai proposé la dite composition, tu verras que j'ai failli me retracter en dialoguant avec Sergio. Ce qui prouve, et je crois que tu l'as déjà fait remarquer, que je ne suis pas sûr à 100% d'avoir raison. Certains de vos arguments me troublent, mais la balance penche encore clairement en faveur du sens premier (je dirais presque primaire) de la formule, à savoir "les blancs sont autorisés à jouer".
Un mot à FPC : pas le temps de voir ton problème ce soir ni de réfléchir au 5.2, mais, concernant ce que j'appellerai l'argument de la commodité (prise en compte du sens b) plus intéressante pour les problémistes), je tiens à rappeler que la question est : "quel est le sens exact de cette formule aux échecs" et non " quel est le sens le plus intéressant que l'on pourrait donner à cette formule en composition".
PS à Nicolas : Hors de question de mettre sur le site ma merveille dans cette ambiance de suspicion ;o)(tu le vois le smiley cette fois ?). Ca ne fonctionne qu'avec le sens a) qui sert de point de départ à toute une série d'autres présupposés plus contestables les uns que les autres ! Mais je proposerai sans doute demain sur le site (si j'ai le temps) un autre truc que j'ai en chantier depuis un mois et que je n'arrive pas à améliorer. Avec un énoncé clean cette fois : "Last move ?"
Amitiés à tous et bonne nuit.


Nous avons trois et non deux interprétations concurrentes du trait ! Celle de FPC n'est pas la même que celle de NIcolas. Reprenons les :

1: (Nicolas) les blancs ont le trait signifie que les noirs viennent de jouer

2: (FPC) les blancs ont le trait est un simple indicateur de position précisant à qui c'est le tour de jouer

3 : (régicide, sergee et moi) les blancs ont le trait signifie que les blancs peuvent jouer

La possibilité 1 n'est pas tenable, selon moi, notamment parce que cela signifie que personne n'a la trait dans la position initiale. Je ne reviens pas sur ce point.

La position 2 ne souffre pas de ce problème. Ce qu'elle doit éclaircir, c'est comment lorsque la partie est finie, il peut encore y avoir un indicateur disant que c'est au tour d'un joueur de jouer. J'imagine mal une composition définissant une position où les blancs sont mat, avec l'énoncé : trait aux blancs. Quel fut le dernier coup des noirs ?

La position trois implique l'inconsistance du règlement en raison d'une contradiction entre 9.6 et 5.2. Elle oblige à modifier 5.2 (ou à le supprimer dans la mesure où 9.6 le rend inutile) en utilisant le conditionnel.

Par ailleurs, FPC lui préfère le sens 2 car il considère que le sens 3 donne trop d'indication. Ce qui est dommageable pour les compositions dont l'intérêt est considéré comme inversemment proportionnel aux indices contenus dans l'énoncé. L'argument prend notamment la forme que le sens 3 rend possible de définir une position dans lequel on peut démontrer à la fois la possibilité du roque et de la prise en passant. FPC le sait pourtant, je crois, l'argument peut-être retourné et dire que le sens 2 rend précisément impossible une telle démonstration, ce qui peut être considérté comme malheureux. Pour ma part, je suis de ceux qui semblent apprécier plus que lui ces compositions et qui trouve effectivement très intéressante le FPC950 qu'il vient de nous proposer. S'il souhaite faire plus fort encore, il n'a qu'à essayer de le faire avec l'énoncé les noirs viennent de jouer, comme il le suggère lui-même. Les deux énoncés concurrents qu'il propose, en faisant l'économie de la référence au trait, montre bien que quelque soit le sens que l'on donne au terme de trait il reste possible de faire toutes les compositions que l'on souhaite. (Personnellement, je trouve plsu satisfaisant d'utiliser les formules les noirs viennent de jouer et traits aux blancs que celles trait aux blancs et les blancs peuvent jouer pour désigner les deux cas possibles, à savoir le cas où l'on ignore si la partie est finie et celui où l'on sait qu'elle n'est pas finie.) Je ne vois donc pas en quoi l'argument en terme d'économie pour la composition est concluant.

J'espère avoir ainsi clarifier quelque peu les différenst éléments de la question.


FPC, le
Précisions 1. Mon dernier commentaire ne visait pas du tout à donner un argument en faveur de ma conception du trait. Le titre était très explicite. Je voulais simplement dire que si l'on se décide pour une interprétation forte du trait (j'ai dit plusieurs fois que je n'y étais pas fondamentalement opposé), je serais alors contre l'utilisation de la locution "Trait aux blancs" dans les problèmes d'AR. Celà m'ennuierait de ne pas pouvoir utiliser cette locution qui est la plus utilisée (c'est effectivement le côté commode et pratique qui me guide), mais comme le dit bril, on peut se débrouiller autrement.

2. Je considère pour ma part que ce n'est pas dans les règles que l'on trouvera une solution (il y a des contradictions). Il faut donc se mettre d'accord entre nous, et de ce point de vue là, il est interessant de regarder le côté pratique.

3. On peut commenter une partie en mettant après chaque coup un diagramme avec "Trait au blanc" ou "Trait au noirs". Quel est l'intérêt de changer la formulation pour la position finale ?


FPC, le
Et le 9.6 4. Pour appliquer l'article 9.6, on a besoin de savoir qui doit jouer. Par exemple le roi blanc en b1, le roi noir en a3 et une tour blanche en b4, si c'est "le tour" des noirs, c'est nulle et donc il ne peuvent pas jouer. Si c'est le tour des blancs, c'est pas nulle. Dans les règles du jeu, pour dire qu'un joueur doit jouer (et non qu'il peut jouer), on dit toujours qu'il a le trait; pourquoi cela changerait-il dans la position précédente ?

Je crois que personne n'a trouvé un point du réglement qui dirait que personne n'a le trait quand la partie est terminée. Alors où est le problème ? Vraiment je ne vois pas ce qu'il y a de génant à dire que les blancs ont le trait si ils sont mat. Ils ont le trait (c'est à leur tour de jouer, le voyant lumineux de la pendule est allumé de leur côté, c'est leur adversaire qui a joué leur dernier coup, etc ...), ils sont en échecs, et ils n'ont aucun coup légal à leur disposition.


Pour le 9.6, selon mon point de vue, on n'a pas besoin de savoir à qui c'est le tour de jouer. Si le 9.6 s'applique, c'est au tour de personne puisque la partie est finie. On a simplement besoind e savoir à qui ce SERAIT le tour de jouer si la partie n'était pas finie, c'est-à-dire qui a joué le dernier coup.

Je crois que l'on ne se départagera pas. Les avantages et désavantages de nos deux points de vue se répondent mutuellement (ce n'est pas le cas par contre pour la proposition de Nicolas). Le seul critère qui pourrait permettre de départager les exaequo serait de voir l'acception qui correspondrait à l'intuition majoritaire des joueurs. Alors à moins de lancer un referendum dans toute la communauté des joueurs d'échecs, nous continuerons à défendre l'acception correspondant à notre intuition personnelle...


FPC, le
Lasker - Steinitz 1896 (2° partie) (Je rebondis sur l'excellent commentaire d'elkine dans le débat sur le hasard - Je suis globalement d'accord avec bril pour dire que ... nous ne sommes pas d'accord ;-) )

Rappellons aux plus jeunes d'abord que la deuxième partie du match Lasker-Steinitz s'est terminé par 41. Te3 Mat.

Question : Steinitz a-t-il toujours le trait dans cette partie ?
Cette question est à mon avis du même ordre que : Lasker a-t-il toujours sa tour en e3 ?
Pour moi, le fait que les noirs ont le trait dans la position finale n'est pas une caractéristique du joueur, mais de la position. On peut dire que dans la position finale, le trait est aux noirs et la tour blanche en e3.
Si on me demande "Le trait est-il toujours aux noirs dans cette partie finie depuis plus de cent ans ? ", cela me semble aussi absurde que "La trour est-elle toiujours en e3 ?".


FPC, le
La tour est-elle toujours en e3 ? 


Effectivement, regicide, j'avais pas vu le premier "smiley". Et quand, par megarde, on voit pas le smiley d'un Corse, on se dit que tout est possible (surtout si le commentaire est poste en pleine nuit...) (smiley). Mais jouons le jeu. Si j'avais un quelconque pouvoir d'intervenir dans le reglement de la FIDE, je proposerais la definition suivante (qui tient compte notamment, de l'objection 1) de Bril). "TRAIT AUX BLANCS SIGNIFIE QUE CHAQUE CAMP A JOUE LE MEME NOMBRE DE COUPS". Cette regle est claire, nette et precise. Probablement que mes compagnons de route pour l'occasion (ancelan et FPC) vont la trouver correcte, et elle elimine certains paradoxes souleves par ton camp. Mais cela dit, ce n'est qu'un avis personnel, et le tient, de n'accorder le trait que si la position est non nulle, est tout aussi soutenable... Je peux meme amener de l'eau a ton moulin... 1) Je me suis arrange pour faire un blitz avec Arthur qui c'est termine "Roi contre Roi", ou j'ai joue le dernier coup. Et je lui ai demande s'il avait le trait. Il a repondu, sur l'instant : "ca va pas la tete, Papa ? tout est fini !". Alors la verite sort-elle de la bouche des enfants ? 2) Dans le fameux exemple Roi contre Roi qui utilise le 9.6, l'enonce est "quel camp a joue en dernier" et non pas "qui a le trait" Si notre conception est juste, alors ce dernier enonce est juste aussi... Tout ca pour dire que ma definition du "trait" n'est qu'un "feeling" conforte par les arguments de ancelan et FPC. Surtout pas une certitude... Et je termine en disant qu'on est qu'au debut des emmerdes... Je met ma main au feu que quand Sergio aura ecrit les autres chapitres, on trouvera encore plein d'occasions de verifier que le reglement actuel de la composition n'est pas parfaitement "clean"... Amicalement. Nico.


J'aime bien ton Arthur Nicolas... En ce qui concerne ta nouvelle proposition, elle me semble revenir au même que celle de FPC.Amitiès à toutes la famille.


Pourquoi ai-je mis un 's' à 'toutes' ? Pourquoi suis-je incapable d'écirer sans multiplier le sfautes de frappes ? La tour est-elle toujours en e3 ? ;o)


En philo, on nommerait cela une démonstration performative : je prouve ce que j'écris (l'incapacité à écrire sans faute de frappes) en l'écrivant. C'est le contraire des contradictions performatives, style 'je mens' qui autorise les paradoxes si chers aux logiciens.


Tant que j'y suis : pourquoi, notamment, ai-je mis un 's' à 'frappes' ? Toutes mes excuses aux puristes. J'ai honte.


Exact, Bril, sauf sur un point... 1) J'aime bien aussi mon Arthur, et sa logique "enfantine". Et pour tout dire, je lui ai pas encore explique que mon avis est different, et pourquoi... 2) Ma definition du trait est bien equivalente a celle de FPC. Je l'ai donnee car je trouve cette formulation la plus concise et la plus nette possible. 3) Par contre, l'orthographe, on s'en fout : on est pas sur le site du petit Robert. Du moment que tes messages sont lisibles, ca suffit. Pas de honte a avoir...




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