|
Livres pour progresser par co***1344 le
[Aller à la fin] |
| Théorie | |
Autodidacte j'ai obtenu mon premier classement élo à 36 ans: 1900 pts
Je le dois essentiellement à la lecture:
Il n'y a pas de livre miracle, mais il faut avant tout qu'un livre plaise. Le débat sur savoir quelle phase de jeu doit-on étudier, me semble erroné:
Il faut que l'on ressente le besoin de lire tel ou tel sujet, sinon c'est pure perte. Je possède quelques unes des meilleures publications, pourtant je ne suis pas arrivé au bout: j'ai pas le goût comme on dit chez moi.
Je peux quend même conseiller quelques excellents bouquins :
Les echecs simples de M STEAN
L'art du combat aux échecs (mon livre de chevet).D BROSTEIN
Maitre contre amateur. de M EUWE
Testez vous aux echecs.
Le bréviaire des échecs de TARTAKOVER.
|
|
Pas vraiment d'accord La plupart des joueurs débutants se gavent de bouquins sur les ouvertures, persuadés d'y découvrir la pierre philosophale. Tout est fait dans ce sens d'ailleurs : les top gmi gagnent maintenant devant leurs ordinateurs grâce à des nouveautés... Beaucoup de leurs parties ne se jouent plus que sur un ou deux coups! Et cela arrange bien tous les pseudos écrivains de livres d'ouvertures, bien plus facile à rédiger d'un traité sur le milieu de jeu! Mais pendant que les débutants récitent des variantes de 15, 20, voire 30 coups, qu'ils ne réussiront JAMAIS à placer dans une partie réelle, des centaines d'heures sont perdues, et adieu compréhension du jeu, adieu finales de base. Une preuve, s'il en est besoin, énormément de joueurs se décident à analyser une partie parue dans une revue quelconque, que si l'ouverture correspond à leur répertoire! Finalement, je continu de penser qu'il faut diviser son temps de travail en 3 : Ouverture, milieu de jeu et finale. Sinon, comble du ridicule, on risque de finir, valant 2300 elo dans les ouvertures ; 1800 en milieu de jeu et 1000 en finale ;o)))
|
|
ouverture VS ouverture Apparemment, reyes pense que quand on conseille d'étudier une ouverture, cela signifie apprendre par coeur des tas de coups. Rien n'est moins faux. Sans doute est-ce valable pour certaines variantes peu stratégique genre gambit du Roi, mais heureusement ces ouvertures sont une minorité dans les échecs modernes. L'intérêt des ouvertures stratégiques (genre française ou ouest-indienne) est que leur étude permet de développer les autres compartiments du jeu, notamment les finales. En tant qu'éducateur notamment, je conseille de faire découvrir aux élèves les éléments déterminants de l'ouverture (par exemple après 1.e4 e6 2.d4 d5 3.e5), et ensuite seulement s'il reste du temps de leur faire découvrir les coups qui en découlent. Mais le plus important est bien entendu la 1ère phase.
|
|
Pas faux mais c'est surtout de ce qui se passe en réalité dont je parlais. Bien entendu, "faire découvrir aux élèves les éléments déterminants de l'ouverture" est la bonne méthode, ainsi que les différents plans et le type de finale que telle ou telle ouverture produit le plus souvent... Malheureusement, c'est rarement le cas du joueur qui étudie seul. On rencontre plus souvent des gens qui commencent à se poser des questions après avoir joué "toute" la grande variante sur son ordinateur. Voici un vieil exemple perso : P. De Backer - G. Demuydt Gambit Morra refusé, 19931.e4 - c5 2.d4 - cxd4 3.c3 !? - Cf6 4.e5 - Cd5 5.Dxd4 e6 6.Cf3 - Cc6 7.De4 - f5 8.De2 Dc7 9.g3 b6 10.c4 Fa6 11.b3 Quelque chose ne pas. Les Blancs ont joué un gambit, normalement avec l'idée d'attaquer grâce à un développement rapide, les Noirs ont refusé et les Blancs poursuivent en jouant 7 coups de pions sur 11 coups au total ! Mais tout est dans les livres ! 11...Fb4+ 12.Fd2 - Fxd2+ 13.Cbxd2 - Cdb4 14.Cb1 Un "vilain" coup... Forcé et théorique ! Et maintenant la théorie "offre" aux noirs 14...Cxe5 !? 15.Cxe5 - Cc2+ etc... Mais les Blancs attaquent ! 14...Fb7!! 15.a3 - Cd3+ ! C'est grâce à cette pirouette que 14...Fb7 est fort. 16.Dxd3 - Cxe5 17.Dc3 - Cxf3+ 18.Re2 - De5+ 19.Rd1 - Dd4+ 20.Dxd4 ?! 20.Fd3 !? Cxd4 21.Tg1 - Ff3+ ! 22. Les Blancs abandonnent On trouve encore cette ligne dans les ouvrages théoriques !
|
|
Concessions Autodidacte également, et bien qu'ayant commencé à jouer aux échecs relativement tard (vers 18 ans), j'ai beaucoup appris en potassant les ouvertures. Cependant je n'avais pas le choix, car j'ai commencé en blitz, et à la myriade d'adversaires que l'on rencontre correspond naturellement une myriade de variantes et sous-variantes. Aussi le BCO me fut d'un précieux secours.Néanmoins je crois que je me mis réellement à progresser en jouant la française grâce à l'incontournable "Mon sytème" de Nimzovicth". Aussi m'étonnè-je, cher copa que tu ne mentionnes pas cette somme. Grâce à elle, peut-on comprendre certains concepts positionnels fondamentaux (prophylaxie, blocage, septième rangée, l'échange...). Notons au passage, cher Syg, que vous avez raison d'apprendre la variante d'avance à vos élèves, très instructive notamment pour la "chaine de pions". Les jeunes joueurs rafolent de cette ouverture.Je crois toutefois qu'il n'y que deux moyens pour progresser lorsque l'on débute : regarder des joueurs plus forts et les interroger sans craindre quelque répulsion (l'on peut jouer aux échecs sans manquer d'être courtois), et avant tout faire des tournois puis analyser.Comme l'écrit Reyes, s'abrutir de longues lignes théoriques (sauf ouvertures tranchantes type dragon, l'on est bien d'accord), est une perte de temps, d'autant plus que la mémoire humaine n'est pas infaillible. Lrosqu'on a été piégé dans l'ouverture, il est nécessaire de regarder. Il faut donc perdre, "mais quoi nous sommes tous mortels".Le jeu d'échecs est, ne l'oublions pas, une affaire de "pratique", et je comprends ce terme dans une acception double. Une partie est faite de fautes et de bons coups. Un coup douteux peut être "pratiquement" très fort. A méditer.Je te conseillerais enfin cher copa, les ouvrages de Dvoretski, magnifiques à tous égards, dont les brillants concepts ne laisseront pas, je l'espère, de te faire progresser.
|
|
recette ;o) pour parvenir à 1900 elo ;o)négliger ne serait-ce qu'un aspect du jeu.Pour aller plus loin: Lisez donc la préface (et les premières pages suivant)du livre 200 partie d'alékhine par lui même... Et suivez le conseil de Fischer: analysez vos propres parties à fond.
|
|
Dvoretski bien sûr!! Les livres de Dvoretski sont excellent évidemment le problème c'est que je n'ai lu que le premier chapitre de d'un seul bouquin et je me suis arrêté!! Non pas que le livre était difficile non, mais tout simplement parce-ce qu'il est écris dans un anglais absolument inbuvable on ne suis plus le fil et on est dépassé. Je ne pense pas qu'il faut vraiment être un diplômé es canard pour comprendre ce genre de livre. Alors une question; à quand la traduction intégale des livres de Dvoretski en français?
|
|
Une autre méthode , peut-être aussi onéreuse mais éfficace consiste à prendre des cours .Y avez-vous déja songé ?
|
|
Question? Quels genres de contacts propose tu pour prendre des cours dis-moi claude2001? T'as des références?
|
|
|