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Fin des echecs ? par Ga***ge*4389 le  [Aller à la fin] | Informatique |
Avec la puissance de Calcul des Ordinateurs, dans l'avenir les echecs ne seront plus qu'un simple passe temps.

Ils battront les meilleurs du monde systématiquement.
Il suffit pour cela qu'ils aient une puissance de calcul de 1 milliard de positions par seconde. Mais pour quand ?


ins4318, le
Mais ils SONT un simple passe-temps !


moi je veux savoir si au début c 1-0, 0-1, ou 0.5-0.5!!!


Ca m'a TROLL air d'en être un ... 


c koi un troll max? 


TROLL : C'est à peu près ... ... la moitié des fils de ce forum depuis le début de l'année, ...

... chépa pourquoi... un effet de mode ? ... une cabale ? ... une série de coïncidences ? ... des extra-terrestres ? ... le serveur du site qui génére automatiquement des trolls ? ... ou peut-être moi qui suis plongé dans la 17e dimension ? ...

... là dessus j'ai pas de réponses ...


ben Je trouve qu'il auraient tujours du rester un simple passe temps...ce ne sera que mieux de toutes façons il y a bien longtemps déjà que les GM ne rien d'autre que des machines à jouer aux échecs qui ne savent rien faire d'autre de leurs dix doigts ou de leur cervelle alors finalement ou est la différence


C'est même un troll qui marche à fond ! 


Tu es fou à lier JeanEdern ;o) ... oui facile je sais ! ... 


ins7047, le
Ce n'est pas ma première fois .... ... Que cet avis est donné. et pas par n'importe qui puisqu'il s'agissait de Capablanca !
Alors on aura bien l'occasion de trouver une nouvelle manière de jouer ! Les "reflexions" des ordinateurs dépendant essentiellement des recherches faites par les humains , (sinon le calcul de toutes les possibilités sont impossibles), nous avons encore le temps de jouer assez longtemps.
De plus cela me parait un peu ridicule de dire que plus les ordinateurs seront rapide , plus ils joueront mieux !
Regardons le cas des echecs par correspondance, ou les ordinateurs , malgrès des temps de calculs de plusieurs jours , n' arrivent pas à obtenir les mêmes resultats qu'à la pendule , et ce faute de plan... Un programe ne tient que par sa fonction d'évaluation, forcément limitée donc par l'intelligence humaine !



Rhaaaaaaaa ouuuuuiiiiiiiii C'est Maxx qui l'a faite le premier !!

Facile, mais fallait quand même oser :-)

Au moins ce fil n'a pas été lancé pour rien lol


GOOOOOOOOOOOOOOOOOL !!! ... ... et ceci avant le quatuor infernal El Cave - Passleoinj - PaoloBoi - Carbonara !!! ...

... C'est bon je joue dans la cours des Grands dorénavant ! ;o)...


Les échecs... ne sont pas un simple passe-temps pour tout le monde Alober. Le grand Alekhine disait par exemple qu'il ne vivait que pour ça.

Non, les échecs ne seront jamais uniquement un simple divertissement à cause des ordinateurs. Et pour cause : ils ne seront jamais parfait. En effet, si l'on considère une machine comme par exemple Deeper Blue, capable de calculer plus de 200 millions de coups par seconde, c'est à dire 6 demi coups en 9 secondes, l'on peut s'apercevoir qu'il lui faudrait, si elle devait tout calculer, près de 23 millions d'années (si vous voulez vérifier : (35^15)/(200 000 000 x 600 x 60 x 24 x 365,25))


Moi je ne vis que pour mes passes temps.

C'est pas ca la vie ? Attendre la mort en faisant passer le temps ?


Ref kassad C'est en tout cas une façon de la vivre égoïstement. Personnellement je ne partage pas ton avis.


ins4318, le
Ben il y a bien des gens qui ne vivent que pour le foot ou la pêche ou que sais-je encore quelle futilité... Ce qui ne leur confère pas pour autant le titre de noble activité à ce que je sache... C'est pas parce que cela vous arrange de croire que vous faites qqch d'important en jouant aux échecs qu'il s'agit d'autre chose que d'un passe-temps !


MAIS ENFIN alobert ... ... Tu sais très bien que les Echecs sont EVIDEMMENT un ART !!! ... ;o)))


ins4318, le
Mdr Maxx Où avais-je donc la tête...


On peut se demander d'où vient ce 35 puissance 15 dans le calcul (ou le 600 au dénominateur). Tout calculer, c'est calculer beaucoup plus que ça.


c'est TROLL long a expliquer je pense


IDFX, le
j'aimerais qu'on me cite UNE activite humaine qui soit autre chose qu'un passe-temps, partant du principe que toute sortie est definitive, bien entendu. Sinon, ca vaut pas...

Quant aux trolls, c'est pas pour cafter, mais y font rien qu'a nous passer le temps. Le site serait mort depuis longtemps, sinon, a part la rubrique etudes. Une FAQALC suffirait largement...


IDFX, le
pas mal, zemat simple, sobre, de bon gout, j'aime ;o)

re. Maxx et alobert: vous savez bien que la programmation est AUSSI un Art.


Ref alobert Tu n'as pas du comprendre. Dans l'exemple d'Alekhine, lorsque je disais qu'il ne vivait que pour ça, il ne pouvait s'agir qu'un passe temps pour l'évidente raison que, contrairement à ce dernier, les échecs n


Ref Cyrillev 
  • 35 c'est la moyenne des coups en milieu de partie ;
  • 15 c'est le nombre moyen de coups analyse par l'ordinateur, en l'occurrence deeper blue ;
  • et 600 c'est une faute de frappe : y'a un zéro en moins :)


  • le calcul corrigé : (35^15)/(200 000 000 x 60 x 60 x 24 x 365,25)


    Mais 15 demi-coups Ce n'est pas tout calculer! (eh oui, la puissance correspond aux demi-coups).


    Réf. IDFX Et pourquoi la programmation est-elle de l'Art ?

    Parce qu'il faut utiliser un art-dinateur pour programmer !!! ...


    Mmmmmmmmm Maxx, là, tu te laisses aller...

    Mais c'est vrai que la programmation c'est aussi un passe temps. On passe son temps à rebooter cette @$!µ de bécane !


    Ref : j'aimerais qu'on me cite J'allais le dire.

    Et je te parie une culotte de troll que tu n'obtiendras pas de réponse sérieuse... :o)


    Alobert, l'homme le plus anti du monde ! Bientôt dans vos foires :o) 


    Ref Cyrillev Oui en effet. J'ai d'ailleurs failli me perdre en cherchant une réponse. Mais finalement, ça correspond à l'ensemble du calcul de chacun des coups possibles (les 35 coups) et de chacune de leur variante (effectivement au nombre de 15).
    En réalité lorsque j'ai dis "tout calculer" c'était donc uniquement pour l'estimation de ces quelques coups.
    Bien sûr, pour éviter une telle perte de temps, les programmes, via une certaine méthodologie, peuvent réduire de manière conséquente ces calculs en procédant par élimination, suivant l'estimation du module par rapport à la position et au temps.


    Héhé Cyrillev tjs friand de cette question à ce que je vois :o) Ouaip tsing, tu peux rajouter quelques paires de 0 va, sois pas avare ! Le cielte le rendra.


    JeanEdern-ue, barce gu'il esd enrhubé.Et vlan dans le dez, Baxx!


    Et puis tant qu'on en est à spéculer, quand des grands robots en marbre joueront des parties d'une complexitéfolle, il est probable qu'ils favoriseront la complexité maximum en fuyantles échanges dans l'espoir de voir griller la barrette de mémoire en carboneplastifié de l'adversaire. Donc faut compter au moins 200 coups par partie avec50 coups en moyenne possible à chaque fois.

    Peres, péculateur.


    moui Perestroïka... C'est pas une mauvaise idée ; et c'est ce que j'avais fait, du moins involontairement, pour le 600, mais Cyrillev qui l'a vraisemblablement remarqué, me l'a fait corrigé... et zut !


    Réf Carbonara : Tu vas quand même pas nous foutre tous tes jeux de mots à toutes les sauces Carbonara ?! ... Et vlan dans les pattes Carbonara !! ...


    ins1723, le
    pas très clair tout ça mon tsing mais bon, en gros oui la force complètement brute ne marche pas bien : il faut une bonne fonction d'évaluation. En fait si la fonction était parfaite il suffirait d'examiner les coups au premier niveau et de choisir le meilleur !
    Mais on pourrait bien voir à terme des programmes qui procédent bien différemment au moins en complément des techniques actuelles. On peut imaginer par exemple des programmes qui prouvent par un raisonnement que telle ou telle finale est gagnante. Un peu comme le font les humains mais de façon plus systématique et au besoin en combinant quand c'est nécessaire avec alpha-beta ou des tables de finales déjà connues. Puis en remontant depuis les finales on pourrait evaluer le milieu de jeu en enfin les ouvertures.
    Il serait alors envisageable résoudre complètement les échecs. Rien ne dit que ce soit faisable mais ce n'est pas a priori impossible.


    pas a priori impossible mais peu probable. Une résolution mathématique couplée à un balayage systématique et exhaustifpar un alpha-beta... en effet ça n'est pas théoriquement impossible mais celàsemble tt de même très peu vraisemblable. très très peu !


    ins1723, le
    faut voir mais ok peu probable Mais en tout cas faire raisonner la machine pourrait ouvrir des perspectives spectaculaires. Ca pourrait aussi servir pour l'enseignement des échecs ou le commentaire online du jeu des humains.
    Pour le moment ce n'est pas rentable car alpha-beta marche bien et les techniques de raisonnement automatique encore assez peu avancées.


    Encore que pour le commentaire on line il faudra rapidement limiter la machine pour qu'elle reste compréhensibleà l'humain. On pourra ainsi chacun avoir des commentaires adaptésà son niveau. Par contre quid des discussions enflammées inter-strates-éloiennes ?

    On nage en pleine SF là... Allez, dans 10 ans ça sera emballé c't'affaire. On prendles paris ? :o)


    une machine ne raisonne pas, elle calcule. Et il s'avers qu'aujourd'hui, grâce au calcul justement, ou plus généralement à l'informatique, les programmes sont capable de trouver une finale gagnante parmi plusieurs. C'est le cas pour tous les logiciels d'échecs. De la même façon, ils sont capables de distinguer un coup gagnant d'un coup mauvais, via l'estimation. D'autre part, certain logiciels, pour améliorer leur jeu en final, acceptent déjà les tables de final (n'est ce pas kolvir).
    Mais personnellement, je pense que le plus simple serait, plutôt que de partir de la final pour évaluer le milieu de jeu et l'ouverture, de commencer par l'ouverture tout naturellement. Ainsi, l'on pourrait déjà gagner un temps phénoménal de calcul. D'autant que l'ouverture n'as pas forcement besoin d'être ré évalué dans la mesure où, depuis bon nombres d'années maintenant, l'on a su classer et créer pour les programmes des bases destiné à gagner du temps là encore.
    Quoi qu'il en soit, je ne pense pas que le jour où les échecs seront une science exacte arrivera. Comme je l'ai précisé plus haut, il faut à peu près 23 millions d'années pour qu'un ordinateur analyse (35^15) à fond sur une position. Ne perdons donc pas de vu que pour une partie de haut niveau, qui contient en générale plus de 50 coups (lorsque les deux adversaires ne font pas trop de gaffes), un programme devrait analyser plus de 50 fois (35^15) ; c'est-à-dire qu


    Jean-Claudetron detected 


    1 milliard de positions par seconde ? Sacré kamasutra échiquéen effectivement, mais ou est le plaisir ?


    Tsing Tout raisonnement est un calcul in fine. Et réciproquement.

    Pour tes milliards, tu en restes sur une approche brute. Dommage que tu ne prennes pas encompte l'hypothèse bien qu'improbable de Kolvir.


    Ref Perestroïka Oui, mais l'homme, à la différence des machines aussi puissantes soit-elles, est capable de raisonner et réfléchir grâce à ses calculs. Tandis que la machine, elle, ne fait, qu'appliquer des calculs, sans aucune prise de conscience.
    Pour ma part j'ai essayé de montrer qu'une machine parfaite ne peut exister ; et tant mieux pour les échecs d'ailleurs ! Car sinon les blancs gagneraient à chaque fois, ayant le trait, et l'on aurait certainement droit à chaque fois aux mêmes parties joués, au coups près, sans aucunes surprises. Ce serait un peu triste :)


    Je me rappelle une interview de Joel Lautier il y a quelques années dans Europe Echecs où il disait que malgré tout, cela n'empêchera pas l'homme de continuer à jouer puisqu'il comparait les Echecs avec la course du genre : "les courses automobiles n'ont pas tué la course à pied".Laissons l'ordinateur calculer ses possibilités, moi je m'en fiche. D'ailleurs à quoi cela sert de jouer en s'appuyant d'un ordinateur (surtout pour ceux qui le font sur Internet) ? Même les tournois à Leon ne présentent à mon avis qu'un intérêt limité.Jouons et laissons les autres affirmer ce qu'ils veulent.


    IDFX, le
    la machine ne raisonne pas mais quand on lui colle un grand coup de latte, elle résonne assez bien par contre. Essayez, vous verrez, ça fait du bien, parce qu'elle ne peut pas répondre.


    Ref Tsing Encore une fois il n'y a pas de différence radicale entre raisonnement et calcul.Et il n'y a pas forcément besoin d'y avoir une conscience pour qu'il y aitraisonnement.

    Tu n'as pas montré qu'une machine ne pourrait pas 'résoudre' les échecsdans la mesure où tu n'as pas démonté la voie proposée par Kolvir.
    Qt à savoir si les blancs gagneraient dans une parties jouée par les Dieux...ça n'est là encore que pure supposition de ta part !!

    Ref Tovarich : Je suis aussi de cet avis, mais qopi qui s'exprime dansce fil n'est pas tout à fait convaincu. Bref le débat reste ouvert.


    Pour l'instant idfx, pour l'instant :o) 


    ins4318, le
    Moi, j'aime pas les schtroumpfs 


    ins1723, le
    pourtant tu es tout bleu non ? du moins ton nom apparaît en bleu alobert non ?


    ins1723, le
    tsing Comme le dit Peres il un raisonnement peut-être vu comme un calcul et vice versa. voir là par exemple.

    Mais j'entendais par raisonnement faire faire des plans abstraits à la machine et lui faire vérifier "mentalement". C'est tout à fait possible en principe même si jusque là ça a été bien moins efficace qu'alpha-beta. Je parle de plans qui marcheraient à coups sûr pas seulement de plans heuristiques. En finale c'est sûrement faisable. En milieu de jeu c'est déjà moins évident !


    S'cuser moi mais je prefere jouer avec des potes dans un bistrot a ce taper des rigolades d'enfer que de me préocuper de l'avenir de ces bidules machin chose truc qui calcul des bidule avec des machins et qui ne savent pas rire.Et les echecs sont loin d'etre monotone vu de cette maniere et en plus tous le monde est loin d'avoir un PC a la maison et encore moin internet.


    Ref Perestroïka Il n'y a effectivement pas de différence radicale entre le calcul et le raisonnement, j'en conviens.
    Cependant, je crois bon de préciser que lorsque l'on dit d'une machine, très généralement, qu'elle résonne, cette dernière ne fait en réalité qu'un ensemble de calculs pour, au final, trouver une solution, un résultat, une estimation... Or, le raisonnement ne se limite pas à cela. D


    ins1723, le
    tsing le raisonnement n'implique pas du tout la conscience. Il s'agit notamment de faire des inférences et la conscience n'est pas nécessaire pour faire des inférences.

    En ce qui concerne les finales l'idée est de faire des plans pas du calcul exhaustif. Donc peu importe le nombre de positions possibles. Un plan, dans le sens où je l'entends qui n'est pas exactement celui utilisé par les humains, est abstrait et s'appuie sur le fait que quelle que soit la réponse ennemie telle ou telle condition restera valide. Donc peu importe que l'ennemi ait de nombreuses possibilités : on ne raisonne pas sur des positions concrètes mais sur des positions abstraites (un espace quotient par une relation d'equivalence si tu veux).
    Par exemple dans une finale où les pions sont bloqués on pourra par exemple prouver que les pions resteront bloqués sauf si l'ennemi arrive à en capturer en avec une pièce. Mais si on peut montrer que ces pièces ne peuvent pas accèder à la base de la structre de pions (ou pas en surnombre) alors ils devront perdre une pièce et dans ce cas on passe dans une finale connue ... Bon voilà c'est juste un exemple très approximatif mais il montre qu'il n'y pas besoin d'être humain pour "raisonner".


    ins4318, le
    Je pense au contraire que la finale est le moment de la partie requérant le plus de calcul ! Un humain procédant par plans en finale n'a aucune chance. Une machine non plus, j'en suis convaincu.


    le pb c que la pratique montre le contraire ! 


    ins4318, le
    C'est à dire, caleo ? J'explique mon opinion : pour un joueur humain (les machines ne m'intéressent pas), ce qui fait la différence en finale, outre la connaissance indispensable de positions-clés (c'est le nombre de positions-clés connues qui distingue un bon finaliste), c'est l'aptitude à calculer précisément.

    Pourrait-on avoir l'opinion d'un fort joueur ?


    ins1723, le
    c'est sûr qu'il faut savoir calculer en finale mais encore plus en milieu de jeu !
    En finale il y a moins de pieces et donc les possibilités tactiques sont moins nombreuses. Bon c'est sûr que dans des finales de dames le calcul est essentiel. Mais comme il y a peu de pièces il est possible comme tu l'as dit d'utiliser des schémas de calcul récurrents (ou des positions clés mais il faut évidemment aussi avoir compris comment exploiter ces positions) mais justement ça s'apparente déjà à du raisonnement car c'est relativement abstrait.


    ins1723, le
    positions clés A chaque position clé (en fait une position abstraite car chacune correspond à bien des positions possibles) correspond en quelque sorte un théorème qui dit que dans cette position tel camp gagne (ou se sauve) de telle ou telle façon. Bon pas toujours un théorème dans le mesure où parfois c'est sans doute heuristique (pas de garantie à 100%). C'est bien du raisonnement même si pour arriver à telle position clé ou ensuite appliquer le plan il faut savoir calculer.


    justement... ...c'est parce les possibilités sont moins nombreuses en finales qu'il est indispensable de calculer très précisément.
    D'ailleur, dans "Fire On Board", Shirov dit qu'il pense être bon dans les finales parce qu'il est un joueur "concret", il fait clairement les liens entre ses facultés de calcul et son aptitude à très bien jouer les finales.


    ins4318, le
    Oui, Le Clown, c'est ce qu'il me semble avoir perçu à la lecture du recueil de parties de Korchnoï.


    IDFX, le
    alobert as-tu lu "La stratégies dans les finales", de Cherechevsky? Il y developpe clairement une certain nombre de positions ou le calcul ne sert à RIEN en finale. Evidemment, c'est au contraire crucial pour la réalisation, et tu as probablement raison pour les finales de pions. Mais l'important en finale, c'est de savoir ce qu'on cherche à faire, sinon on se perd tout simplement dans les méandres de calculs dont les GM reconnaissent eux-même qu'ils sont impossibles à mener à bien par un humain.

    Evidemment, puisqu'on parle d'opposition homme-machine... il faut voir si la machine dispose d'assez de puissance pour remettre en cause cette vision. Mais les finales qui gagnent de façon linéaire, on s'en fout, ce qui compte ce sont les positions égales où on crée des faiblesses, où on décide de garder telle ou telle pièce, où on joue des coups prophylactiques pour empêcher le contre-jeu adverse (alors qu'on est bien tenté de passer à l'action tout de suite), etc... tous ces jugements très fins sur la conduite à suivre.

    En tout cas, il est clair que ce n'est qu'en développant ce type d'approche que l'humain peut rivaliser avec l'ordinateur.

    Je vous recommande chaudement le Cherechevsky, c'est un des meilleurs bouquins d'échecs qui soient.


    ins4318, le
    Je ne connais pas ce livre, IDFX Je parle simplement de ma petite expérience de joueur et de ce que je perçois dans les parties commentées par des GM. Je crois que dans les finales les plus fréquentes, celles de tours, le calcul est capital.

    En fin de compte, la situation n'est pas fondamentalement différente du milieu de jeu où, là aussi, il faut bien entendu savoir ce qu'on cherche à faire. Seule une machine ne sait pas ce qu'elle cherche à faire, calcule dans le vide.

    Si, dans le milieu de jeu, j'ai un objectif, comme affaiblir une case, je peux calculer deux ou trois coups candidats raisonnables poursuivant cet objectif et laisser tomber les autres.

    En finale, je puis avoir le même genre d'objectif mais je suis contraint de calculer un nombre bien plus important de coups candidats, il me semble, et le faire à une plus grande profondeur, non ?


    ins4318, le
    J'ai par contre lu Tactical Chess Endings de Nunn, qui biaise peut-être un peu mon jugement.


    Ref kolvir Je ne peux cacher mon étonnement lorsque tu écris que le raisonnement n'implique pas du tout la conscience ou il n'y pas besoin d'être humain pour raisonner.
    Pour faire court : raisonner, c'est avant tout se servir de sa raison pour connaître et/ou juger, par définition. Or il se trouve, et ce n'est un secret pour personne, qu'aucun programme n'est et ne peut en être pourvu, quelque soit l'algorithme utilisé.


    Si la conscience n


    ins4318, le
    Pour rien au monde, je n'aurais échangé marraine contre celle de Kasparov ;-)


    ins1723, le
    dame ! 


    ins1723, le
    tsing Tu as une définition très personnelle ce de qu'est un raisonnement. Faire intervenir le mot "raison" ne peut qu'obscurcir le débat car le terme est vague : il faut être plus précis.

    Les adjectifs avec lesquels tu qualifie le raisonnement humains sont eux aussi plutôt vagues.
    "intelligent" : tu postules donc qu'un raisonnement artificiel ne peut pas être intelligent. Ou bien est-ce que c'est ce que tu veux prouver ?
    "autonome" : ?.
    "doué d


    Ma question est simple ... Comment l'homme, en ayant une capacité de raisonner aussi perfectionnée, peut-il cependant commettre de telles erreurs sur autant de plans ?

    Hotto, classé elvin.


    Ref kolvir Tout d'abord, la définition que tu qualifies de très personnelle n'est autre que celle d


    ins1723, le
    tsing je reponds donc à ta question : deep blue ne raisonne pas !
    je reviens sur la notion de raisonnement. Les dictionnaires génralistes c'est bien pour avoir une idée mais ça ne suffit pas toujours. Toutefois je vois deux définition dans Le Robert. La première fait intervenir la raison. J'y reviendrai. La seconde est plus précise :
    'Suite de propositions liées les unes aux autres selon des principes déterminés, et aboutissant à une conclusion.'
    Une machine est évidemment capable de cela et c'est de ce genre de raisonnment dont je dis qu'une machine pourrait tirer profit pour jouer mieux aux echecs.

    je reviens sur le sens 1:'L'activité de la raison, la manière dont elle s'exerce.


    ins1723, le
    précision On pourrait néanmoins dire que deep blue raisonne mais de façon très superfielle et très spécifique. Le point c'est qu'il pourrait etre utile d'avoir des programmes qui font des plans plus abstraits et cherhent à prouver puis exploiter des theoremes echiqueens. Ca se fait au go sur des combat locaux cf les travaux de tristan cazenave


    Ref kolvir Ma question, qui était une question piège, portait sur deep junior et non pas sur deep blue. Car deep junior est bien plus avancé. C'est même le plus puissant, parait-il, des logiciels actuels. Pourtant je crois que tu as bien répondu.

    J


    ins1723, le
    aie aie aie bon yvap va bien finir par te donner un pointer sur un fil ou ce theme a été largement discuté.
    pourquoi une machine ne pourrait pas être consciente ?


    ins174, le
    Aïe Aïe Aïe ! ! ! C'est reparti pour un tour !
    La grande roue de FE tourne et tourne et sort toujours les mêmes numéros !
    Mesdames zet Messieurs prenez vos billets, frissons garantis ! La première attraction à vous émerveiller se situe au fond du parc et à pour enseigne :

    Machines pensantes, intelligentes (?), conscientes (?)...

    De là, vous trouverez d'autres enseignes stroumpfiennes (bleues) sur lesquelles vous pourrez vous improviser un autre parcours du train fantôme de la conscience virtuelle ! ;o)

    Tiens à propos de "bleu", à quoi reconnait-on une ambulance belge ?


    ins1723, le
    merci pour le lien yvap facile la blague : il y 3 gus dont un qui fait le bruit du moteur...


    ins174, le
    mais encore ? ... 


    ins1723, le
    wrrouuum. L'autre la sirene "un de moins, un de moins, un de moins" et le 3eme le girophare "bleu bleu bleu" ;o)


    ins174, le
    ;o)) 


    ins1723, le
    j'avoue j'ai triché ! google ;o)


    "pourquoi une machine ne pourrait pas être consciente ?" C'est pas mal ça aussi comme question.
    Eh bien pour la même raison qu'aucun stylo ne le peut non plus ! Et il ne faut pas une très grande perspicacité pour s


    cher tsing tout cela a déjà été battu et rebattu ; nul besoin de persister dans tes argumentations car les réponses scientifqiques ET au monde des hommes et au monde de la science sont dans Pour la science du mois de juin 2003 ;o)))) Pfuuuuuuuh ;o))))


    ah bon ? Merci pour l'info, on n'en sait jamais assez ^_^
    Mais comment fais-tu pour le savoir avec autant d'avance, nous ne sommes qu'au mois de février...


    ceci étant ; "pourquoi une machine ne pourrait pas être consciente ?" est une question à considérer. Attention, je ne suis pas sûr qu'il soit question comme le voudrait ce Daible de Kolvir d'y répondre mais ded voir ce qui est EN question ici même. Faudrait-il que la philo et l'histoire de la pensée jusqu'à l'aujourd'hui répondent à des questions nouvelles que poseraient des trouvailles scientifiques et techniques ?? La bombe H, le clonage, les machines conscientes du futur (?) ne sont-ils pas, n'imposent-ils pas à chaque fois de nouvelles considérations qui prennent en charge d'anciennes conceptions pour les réinvestir ou les renouveller (parfois complétement) ?? Maintenant je ne vois pas pouruoi la meilleure volonté du monde anticiperait (de manière futuriste) les possibles ou envisageables trouvailles des scientifiques. Il faut donc déjà retourner la question à sire Kolvir : les machines conscientes c'est pour demain (5-10 ans) ou pour l'après demain (50 ou 400 ans) ? Et là aussi tu devrais trouver ma question complétement conne ! ;o)))


    Effet d'horizon Citer Pour la science du mois de juin 2003 au mois de février 2003, c'est ce que l'on appelle l'effet d'horizon :-)


    réf. Tsing c'est que j'ai appris à lire dans les pensées de sire Kolvir ;o))))


    ins174, le
    Ouille ouille ouille ! ... Descartes à la rescousse !
    D'abord il y a un s à Descartes, suis très pointilleux là-dessus, racines obligent ! ;o)

    Ensuite, comme le dit bien Emile, faudrait p'têt pas faire dire à René des choses aussi "cathégorique" (sic le site de Mr Tsing, voir son profil, Lapsus révélateur ?) sur des sujets que le pauvre eût été bien en peine d'imaginer à son époque.
    Comme par exemple : "Et il s


    Non, non sire Yvap ;o))) Ne détourne pas le propos !! Vous considérez que les choses sont A VENIR ; alors indiquez-nous ce que vous entendez par "machines conscientes" ? J'veux dire : Kolvir est plus à même de nous entretenir des avancées en matière informatique et automatismes et toâââ-même en tant que lecteur assidu de Pour la Science des avancées scientifiques en général ?


    ins1723, le
    moi j'entends rien de special a priori c'est tsing qui affirme de but en blanc qu'une machine ne peut pas être consciente donc c'est à lui qu'il faut demander !
    bon tsing le coup du stylo c'est un peu ridicule non ? Tu ne t'ne sortiras pas comme ça.


    comment ça tu n'entends rien ;o) par machines "conscientes" ??? Mais alors de quoi parlons-nous ??? Les uns veulent savoir ce que la philo traditionnelle (par exemple) entend par "conscience" et on leur répond ah oui Platon, ah oui, tu dois être spiritualiste, tu crois en Dieu ? Et les autres : comment un stylo pourra-t-il acquérir une conscience ? Non, vraiment : de koi-kon-kause ici ? ;o)))


    P. S. dans mon propos je faisais également référence à des débats antérieurs.Bon, mais peut-être je détourne le troll initial ;o)))


    ins1723, le
    ben la conscience implique la capacité d'observer ses pensees mais ça ne suffit pas car bien des programmes peuvent observer leur fonctionnement et ne sont manifestement pas conscient. Je me demande quelle capacite de raisonnement il faut car de nombreux animaux ont certainement une certaine forme de conscience. Je pense qu'une bacterie c'est non evidemment, une mouche sans doute non mais je suis moins radical. Un chien a surement une forme de conscience et un bonobo oui bien sur.


    oui et ensuite ? 


    ins1723, le
    d'un cote les programmes font manifestement des raisonnements superficiels et ne comprennent pas vraiment ce qu'ils font contrairement aux humains (parfois du moins ;o).
    Mais est-ce qu'un bonobo peut faire mieux qu'un programme ? Ou un chien ? Peut-etre, pour le bonobo en tout cas, mais ce n'est sans doute pas le point le plus important.

    Le lien avec les emotions et la douleur est a creuser. Peut-on etre conscient sans resentir d'emotions ?
    je pense qu'il n'est pas impossible que des machines ressente des emotions mais il y a du boulot c'est sûr ;o)
    Soufrir c'est je pense avoir l'illusion que l'on doit absolument mettre fin a une sensation. Cette illusion est si forte qu'elle s'impose non seulement a notre esprit mais aussi a notre corps. D'ailleurs le lien entre le corps et la pensée comme souci pour l'ia a été reconnu au moins depuis dreyfus. Mais a terme rien n'empeche evidemment d'avoir des robots avec des capteurs et un logiciel bien mieux "intégré" que les programmes actuels.

    J'ai déjà parlé d'IA située. C'est une piste essentielle à considérer même si je ne crois pas trop aux techniques qu'elle utilise (réseaux de neurones notamment). Il est indispensable que les connaissances des programmes soient (au moins en grande partie) issues d'un apprentissage par la pratique. Ainsi les machines sauront déjà un peu mieux de quoi elles parlent ;o)


    ah, enfin du matériau ! o) Juste une question : la souffrance serait illusion. Peux-tu dire un peu plus ?


    ins1723, le
    i 'm fait causer c'uilà ! que veux tu savoir de plus c'est pas assez clair ? ;o)


    ins4318, le
    J'aimerais en effet beaucoup en savoir plus Ce n'est pas tous les jours que l'on rencontre quelqu'un qui révolutionne la neuro. Peux-tu détailler ? Je suis impatient...


    ins1723, le
    quelle revolution ? 


    ouhla !!! Par où prendre le bazar ? :o)

    Tsing : Il est évident que les machines seront très bientôt conscientes.
    Voilà, je réponds à ton 'évidence' par une autre évidence et on n'avance pas bien loin.

    Il serait intéressant que tu observes que dans chacun de tes développements tu finisà un moment ou à un autre au cours de ton développement par postuler ce que tu veuxdémontrer !
    Tu prétends défendre une vérité vraie qui est que jamais un ordinateur ouune quelconque machine n'aura de raison et/ou de conscience. Ok, très bien, pourquoi pas !Mais il faut sinon que tu proposes un raisonnement (!!) exhaustif et imparable, au moinsque tu en énonces la silhouette, que tu poses les quelques arguments majeurs surlesquels tu t'appuies.
    Encore une fois, pour chacun d'eux, prends bien garde à ce que ça ne soit pas une expression différente de ce que tu cherches à démontrer. Sinon ça ne pourra pas être reçucomme valable ! Faut pas tourner en rond.

    Tiens une piste : qu'est-ce qui différencie une machine/outil d'un homme ? d'un êtrevivant ?


    Tsing Dur de démontrer les évidences hein ? :o) Courage !


    Kolvir Tu te places dans une impasse à mon avis tant que tu ne distingues pas 2 approchestrès différentes : conscience cognitive et conscience phénoménale.


    précisions... Pour commencer, et Emile a bien fait de le faire remarquer, la philosophie et l'histoire ne peuvent, malheureusement, pas forcement résoudre les problèmes de notre temps et ceux de demain (ou d'après demain). Ca parait évident.
    Si j


    ins174, le
    Ah ben, t'en as mis du temps ! ... ;o) Mesdamezémessieurs, le retour du décortiqueur en chef !
    L'hyperscepticisme en action, tenez bon les drisses de vos raisonnements, les bouts de vos arguments, ça va souffler ! ;o))

    Evidemment pour Tsing, je souffle de concert. Ca vous étonne ? ;o)
    D'accord aussi pour la suite à Kolvir.

    Quel phénomène cognitif ce Peres !


    Eh oui... ...c'est la rentrée pour moi. J'ai donc du patienter jusqu'à la pause (c'est pas évident) avant de m'expliquer :)


    ins174, le
    Mistake cher Tsing, ceci s'adressait à Peres ! hihihi ! Croisement de posts !
    C'est avec Peres que je souffle ! Bon je te prépare une réponse, car évidemment je suis pas d'accord avec toi ! ;o)


    ins3753, le
    Bon, je vais à mon bac blanc de philo pour m'échauffer et je reviens ;-)


    Ref Perestroïka Lorsque tu affirmes l


    ins1723, le
    on se calme ;o) Ne nous énervons pas les amis, zen tsing, zen ;o).
    Désolé pour le mot "ridicule".

    Tu dis qu'un objet ne peut pas avoir de concscience or un ordinateur est un objet donc il ne peut pas avoir de conscience. C'est très approximatif comme raisonnement. En effet qu'est-ce qui te pousse à croire que les objets ne peuvent pas avoir de conscience sinon le fait qu'en général les objets n'ont pas de fonction cognitive ? Or les ordinateurs ne sont pas des objets comme les autres. Ils peuvent effectuer des raisonnement logiques, jouer aux echecs, apprendre (parfois).
    Certains robots peuvent effectuer de façon autonome des taches de plus en plus complexes.

    Bref un ordinateur ou un robot sont très différents d'un stylo.
    Rien n'empeche de penser qu'un ordinateur pourrait devenir tellement autonome qu'il pourrait devenir conscient. Il reste de nombreux obstacles mais si l'homme y est arrivé pourquoi une machine ne pourrait pas y arriver ? Qu'est-ce qui nous empeche de reproduire sur une machine ce qui donne la conscience chez l'homme, franchement je ne vois pas. C'est pourtant facile à comprendre non ? ;o)


    Réf Tsing : Pas sûr... Ca a déjà peut-être été dit, mais bon...
    Je suis d'accord avec toi sur la comparaison entre un stylo et un ordinateur, tous deux ne peuvent être conscient, ce sont juste un tas de matière inorganique.
    Et que l'on ne m'embête pas avec des puces semi-organiques ou les ordinateurs à adn censés calculer à mach II certains problèmes !

    Cependant, l'ordinateur étant au corps ce que le soft est à l'esprit (à ne pas forcément prendre au sens littéral), il convient de déplacer le débat : un software peut-il être conscient ?
    Donc, tant que l'on n'a pas établi une définition rigoureuse de la conscience, de l'inteliigence, du raisonnement, on ne pourra pas vérifier si un soft répond à ces critères :
    - le raisonnement, ce peut être l'aptitude à aboutir à une conclusion en suivant un processus 'logique'. Ca, les bécanes savent le faire du moment qu'elles sont programmées pour.
    - l'intelligence, plus dure à définir : peut-être la faculté de parvenir à une conclusion complexe, plus rapidement et plus facilement qu'un être/machine moins intelligent (vi, c'est flou). Dans ce cas, DJ est-il plus intelligent que GK ? Donc, à approfondir...
    - la conscience : là, encore plus inextricable : c'est l'aptitude à percevoir son environnement, son 'soi'. C'est aussi un jugement de valeur sur ses actes et sa pensée. Et si une bécane peut savoir que son capteur la titille ou qu'elle a fait une grosse bêtise en divisant par zéro, elle n'est pas prête à porter un jugement moral sur quoi que ce soit.
    Encore que le PC qui affiche un écran bleu quand 'le système est devenu instable' puisse être interprêter comme cela :)

    Peut-on parvenir à la conscience/intelligence/raisonnement tant que un soft est déterministe, limité à un espace fini de solutions, et incapable de s'adapter de lui-même à une situation nouvelle ou imprévisible ? J'aurai tendance à en douter.
    Est-ce qu'un soft ayant ces facultés pourra être qualifié de conscient ou intelligent ?

    Nirna, tourneur en rond de cheveux coupés en 4


    ins1723, le
    nirna quel est le problème avec le fait d'être inorganique ? raciste ! ;o) Sérieusement je ne vois pas trop.

    pourquoi faut-il pouvoir faire des jugements de valeur pour être conscient ?

    Le faux problème du déterminisme et de la liberté a déjà été traité ici (yvap help) et résolu, du moins dans les grandes lignes ;o).
    Le livre arbitre s'il est bien défini (capacité de prendre des décision en accord avec ses principes)n'enlève rien à la liberté tout en permettant malgré tout de fonder la notion de responsabilité (responsable = capable d'intégrer une menace de punition dans son processus de décision). Le libre arbitre "fort" est une simple illusion (que nos décisions ne sont pas déterminées) et n'a rien à voir avec une véritable liberté bien au contraire (agir gratuitement est simplement suicidaire).

    Enfin quel rapport entre liberté/déterminisme et conscience ?
    Il n'y a aucune raison pour que des programmes ne soient pas adaptatifs. Il y a même pas mal de recherches sur cet aspect, difficile certes mais pas a priori impossible. Toutefois être capable de s'adapter à n'importe quoi est un leurre ! Même l'homme ne peut pas, loin de là.


    réf. Tsing D'abord, j'suis pas sûr que tonton Yvap nous propose le bon lien ; pour ma part, j'ai trouvé riche d'enseignements des joutes postérieures où il s'avérait :

    1. Nos interlocuteurs ne sont absolument pas au fait de ce qui peut se dire en philosophie, psychologie et sciences cognitives. Avant donc même d'essayer de cerner la pertinenece de tes propos, je me dis que tu te fatigues à rendre compte de tout mouvement de pensée d'un Descartes ou de tout autre ici. On te rétorquera ultiment des points de vue théoricistes : l'est-y sipritualiste c'lui-là ou matérialiste ?

    2. Ben oui, m'semble que ce sont les informaticiens et autrs ingénieurs qui avancent les appellations de "machines conscientes" et de "vie artificielle" qui devrait de prime abord, se proposer de nous expliciter le pourquoi du comment (et retour).

    Pour ma part, j'attends de voir si sire Kolvir veut bien pour une fois mener une argumentation digne de ce nom. Pour commencer l'pourrait-p't'être nous en dire plus sur son "la souffrance est une illusion". Est-ce un postulat, le fruit d'une réflexion de quinze années dans différents domaines ? Enfin, cerner le qualificatif 'souffrance' : s'agit-il de la souffrance physique (ex. brulure) ; psychique (ex. maladie mentale) ; sociétale ; ou bien encore celle du Christ sur la Croix ? ;o))


    Bon, je m'imisce Emile La souffrance est au contraire pour moi la seule réalité qui puisse setarguer en définitive d'ontologique. Elle est (avec le plaisir et l'ensembledes sentiments primitifs ou qualia qui constituent in fine la conscience phénoménale) la seuleréalité indiscutable et vraie.
    Si j'ai mal, personne au grand personne ne peut me convaincre que je n'aipas mal.

    En revanche la cause à laquelle j'attribue un sentiment (douleur parex) peut être parfaitement imaginaire, illusoire, irréelle, douteuse etc etc...
    Et c'est en ce sens seulement qu'on peut parler à mon sens d'illusion desouffrance. Si mon cerveau me fait croire que j'ai mal parce qu'on m'a tapésur le doigt, le fait que je sois aliéné et/ou manchot et/ou ivre et/ou endormi et/ou que mes neuronessoient infectés d'électrodes de chercheurs qui font joujo, bref tout ça n'impactera en rien le fait que j'aimal.
    L'illusion réside dans la justification, l'explication en amont que l'on peutdonner d'un sentiment. Le sentiment est définitivement ontologique. Le subjectif,le théâtre privé à chaque individu est le seul constat objectif que l'on puissefaire ! Paradoxal ? ... Non !

    Voilà, une réponse peut-être naïve.


    Vous aurez compris que je réunis à la même enseignes les diverses souffrances qu'elles aient une origineobservable d'ordre physique ou psychique (quelle différence in fine ? lesavancées neurobiologiques tendent de + en + à effacer la frontière entrecorps et esprit).


    IDFX, le
    quelle illusion? je crois que kolvir voulait plutot dire "sensation", non? La souffrance, c'est quelque chose que l'on ressent. Qunad a postuler que l'on souhaite y mettre fin... c'est aller un peu vite en besogne, et je ne fais pas simplement allusion au sados-masos.

    J'ai pas tout suivi, j'ai pas le temps, mais en effet pourquoi un paquet de molecules organique pourrait-il etre conscient, et pas un autre assemblage de molecules un peu plus minerales? Et pis, autre question: l'activite intellectuelle, nerveuse, etc... semble se manifester au niveau du cerveau essentiellement. Est-ce que ca signifie que la conscience, l'ame, appelez ca comme vous voulez, s'y trouve localisee??? Dans ce cas, en maintenant un cerveau irrigue convenablement, maintient-on une personne en vie?


    Yes, Peres, j'suis pas complètement idiot ;o))) mais c'est l'argumentation de sire Kolvir qui m'intéresse : 1/ que veut-il nous dire par là ? 2/Cette insertion est-elle un chainon de son argumentation ? ETC.


    ins174, le
    Art "GU" ? Menteur ! ;o)) Cher Tsing, si je puis me permettre, notre Peres préféré te faisait voir justement qu


    Ref Tsing Ok, mais il faut aller jusqu'au bout. Ca reste un pur sophisme ton truc commerelevé par Kolvir :
    Un stylo n'est pas conscient (on te le concède :o) ).
    Un stylo est un objet.
    Or un ordinateur est un objet.
    Donc un ordinateur n'est pas conscient.

    Sophisme !! En voilà un autre à ma sauce :
    Une piscine sert à nager.
    Une piscine contient de l'eau.
    Un homme contient de l'eau.
    Donc un homme sert à nager.

    Bref, pas encore très très sérieux tout ça. Le fond de ton argumentation s'appuieen gros sur le postulat suivant : Un objet ne pas par nature avoirde conscience.
    Encore un postulat que tu utilises pour démontrer ton évidence. Commemontré ci-dessus, l'image du stylo ne prouve rien du tout.
    Celà rejoint d'ailleurs comme par hasard la piste que j'avais lancée plus hautà savoir : Qu'est-ce qui différencie un objet d'un homme ? L'homme ne serait-ilpas un objet in fine ?
    Essaie de ne pas répondre par un autre postulat stp ! :o)

    Pour l'histoire d'évidence, ça n'était qu'une formule destinée à te montrerque ce que toi tu juges être une évidence ne l'est pas forcément pourtous ! Et ça ne veut pas dire que tes évidences valent mieux quecelles des autres ! Tu peux aussi juger évident une énormité !


    Croisements ! L'objet fait l'objet d'objections de toutes parts.


    Alors là : pété de rire si votre argumentation s'oriente autour de "c'est quoi cette histoire de stylo" ? Non, vraiment tous les échapathouars sont bons à prendre !


    Bon, j'v'laisse et bon courage à tsing ;o)))


    ins174, le
    H hi ! bonne question IDFX ! Creusée dans "Vues de l'Esprit" de Douglas Hofstadter (celui du fameux Gödel, Escher Bach) et Daniel Dennett. InterEditions.
    Chaudement recommandé pour titiller les idées reçues de tous bords. Sous-titre : Fantaisies et réflexions sur l'être et l'âme.
    Epuisé malheureusement, mais on peut peut-être en trouver chez Gibert d'occase, j'en ai trouvé un pour Peres.


    P. S. conclusif j'ai utilisé le terme "sociétale" pour éviter des termes usités par Karl Marx, histoire d'éviter la question habituelle : es-tu bolchévique ?;o)

    "Le Christ sur la Croix" c'était juste pour vous indiquer l'échapathouars habituel;o)

    Bon, j'vais bouder ;o)


    IDFX, le
    immateriels le fait que nous ayons un corps ne signifie pas que la conscience (ame) y soit attachée de manière indéfectible. Ce n'est pas plus idiot d'affirmer ça que de dire que la conscience naît d'une série de phénomènes physico-chimiques qui n'en sont peut-être que l'expression. Puisque nous vivons dans un univers immense dont nous sommes prêts à croire qu'il est né de rien, en un point donné à un moment donné avant lequel il n'y avait ni avant ni après, ni quelque chose ni son contraire mais l'inverse, voire, je pèse mes mots, l'opposé, on peut affirmer un peu tout ce qu'on veut et le réfuter comme on veut, y compris Dieu, qui se cache quand même assez bien, ou son absence, encore plus difficile à démontrer.

    Je trouve.


    Réf Kolvir Pourquoi la conscience ne serait-elle pas la capacité à porter un jugement de valeur ? Ne dit-on pas 'avoir mauvaise conscience'
    Sérieusement, tant que l'on n'a pas une définition claire de ce que recouvre les termes raisonnement, conscience et intelligence, on tournera autour du pot.
    Autant, pour le raisonnement, j'ai l'intuition que l'on peut en avoir une définition claire, autant pour l'intelligence, et plus encore la conscience, c'est plus flou.Dans le post d'Yvap, je n'ai pas vu une définition précise de la conscience.
    Donc, je suis libre d'y mettre ce que je veux derrière, en toute bonne conscience :o)).

    Deusio, il faut non seulement préciser une définition (et je ne vais pas m'y coller :o)), mais aussi en quantifier les limites : un chien sauvant son maître de la noyade fait-il preuve de conscience, est-ce un réflexe de meute ? Y'a t-il quelqu'un qui prétendrait qu'un caillou est conscient ?
    C'est le même problème, à mon sens, que la liberté : libre arbitre et responsabilité sont une définition dégradée de Liberté et sacrifice ultime.
    Même chose pour l'adaptation : c'est une question de degré. L'homme ne s'adapte pas à tout, mais il a une faculté d'adaptation immédiate à un grand nombre de situation. A long terme aussi semble-t-il puisqu'il a réussit à conquérir son environnement, et dans certaines limites, à ne plus dépendre de l'évolution pour assurer sa perennité.



    ins174, le
    Q'un caillou est conscient ? oui oui ! on a eu le cas y a pas longtemps ! ;o)


    M'aurait étonné, ça... Le cancre, oui toi, là, celui qui fait le mariole !
    T'as deux lignes pour fournir à la classe une définition de la conscience !


    ins174, le
    J'adore celle de Mr Larousse : Perception, connaissance plus ou moins claire que chacub peut avoir de son existence et de celle du monde extérieur.

    J'peux me rasseoir, M'sieur ?


    ins174, le
    S'mouille pas M"sieur Larousse ! ;o) 


    Refs Idfx : mouais pour une partie mais pas tout. Notamment un point essentiel :L'existence (ou non) de Dieu est irréfutable. Or c'est unpassage obligé pour n'importe quelle info qui veut postuler en tant queconnaissance scientifique !

    Emile : un peu simpliste le stylo c'est ça ? pourtant c'est à mon avis unebonne approche ? pour tout dire et pour achever de désespérer Tsing je pensequ'il est défendable de dire que le stylo est plus éloigné du méga pentiumde la mort que ce dernier ne l'est de l'être humain.
    Un poil provocateur ok mais c'est une voie possible à emprunter pourarriver à expliciter les tréfonds des évidences qui encombrent le débat.

    Bon et puisqu'apparemment seule l'argumentation de kolvir t'intéresse je terejoins au boudoir. et toc.


    Par contre la voie définitionnelle n'est à mon avis pas la meilleure qui soit.
    Il y a tellement de façons d'attaquer le bestiau (je pense pouvoir fournir unedizaine de définitions différentes de la conscience, ça serait d'ailleurs unexercice rigolo) que c'est un coup à se marécager la tête.
    S'interroger sur les frontières que l'on postule me plaît bien d'avantage.Notamment celles entre :
    - Etre vivant et Objet
    - Calcul et Raisonnement
    - Conscience et Inconscience (voir Aconscience)
    - Mécanisme et Intelligence

    Et j'en passe !


    Je précise que les deux exemples de sophismes n'en sont pas. Ce sont des plaisanteries, prises en inversant l'ordre des deux premières propositions consituant un sophisme, et donc aboutissant à une conclusion absurde. Le sophisme fonctionne selon la structure suivante:

    1/Tout élément de l'ensemble E vérifie la propriété P
    2/X appartient à l'ensemble E
    3/Donc X vérifie P.


    Ah que non ! Faut pas pomper sur son copain Larousse ! Deux heures !
    Puis on crie pas en classe, deux heures en plus...

    Bah alors, windaube sait qu'il est allumé, t'y files un capteur thermique, et t'as là un être conscient ? Un peu léger :o).
    D'ailleurs, en plus, il est libre absolument puisqu'il choisit le suicide quand ça va mal...
    Et immortel puisqu'il renait chaque fois (presqu')à l'identique, en gardant (presque) souvenir de sa vie précédente.

    Nirna, déconstructiviste


    ins1723, le
    yvap va pester : ça part dans tous les sens.
    La souffrance. Je fais simplement une hypothèse à discuter. J'ai bien pris la précaution de dire "je pense" et non pas d'affirmer cela comme une vérité établie.A priori je parle plutôt de souffrance physique mais pas forcément uniquement, il reste à établir dans quelles limites mon hypothèse tient la route (ou non).

    Si j'ai parlé de la souffrance c'est justement parce que je suis d'accord avec Peres qu'elle est, pour un sujet, quelque chose dont la réalité ne peut (en apparence) être niée. Pourtant il est a première vue difficile d'immaginer une machine qui souffre. Qu'est-ce que cela pourrait bien vouloir dire ?
    Et bien il me semblait vaguement que c'est Dennett qui avait dit cela mais peut-être parlait-il de la conscience je ne sais pas et je n'ai pas vérifié. En réfléchissant je me suis dit que c'est un hypothèse intéressante qui montrerait comment une machine pourrait souffrir.
    En effet il s'agirait de faire croire à la machine que certaines sensations (état de capteurs ou abstraction sur ces états) doivent être évitées. On voit que ceci est très facile à réaliser. Toutefois pour que l'on puisse considérer que la machine souffre (certains le refuseront par principe) il faudrait quelques conditions supplémentaires.
    Il faudrait qu'il y a plusieurs degré de souffrance.Qu'a des niveaux élevés la sensation ait un impact physique (convulsions ?, paralysie ? destruction partielle ? perte de conscience (tiens !) ?


    Allons Cyrillev pas de sectarisme ! Kesstu racontes ? Sophisme = Argument, raisonnement qui apparaît commetrès rigoureux et très logique, mais qui en réalité est faux, malgré uneapparence de vérité.
    Ce que tu donnes est le fameux sophisme d'Aristote si je ne m'abuse qui n'estjamais qu'un cas particulier de sophisme !

    Sophisme ~= aberration, acrobatie, confusion, fausseté, paradoxe, paralogisme, vice de raisonnement.
    Cf cet excellent site


    Ha je t'ai mal lu Cyrillev, tu prétends que le sophisme consiste en un raisonnement correct ? Quelest ton dico ? :o) Va falloir les mettre d'accord là...


    Réf Cyrillev, Nannnnnnnn ! Ca c'est un syllogisme !
    Un sophisme est un raisonnement faux qui a l'apparence de la verité !

    Un syllogisme peut être vrai (les hommes sont mortels, Socrate est un homme, donc Socrate est mortel).
    Ce peut aussi être un sophisme : les chats sont mortels, or Socrate est mortel donc Socrate est un chat.


    ins1723, le
    definir la conscience Je suis d'accord avec Peres qu'essayer de définir la conscience n'est pas forcément une bonne stratégie pour décider si les machines peuvent être conscientes ou pas.
    On sait plus ou moins ce qu'on entend par là et peu à peu on peut rafiner si besoin est les points litigieux. En gros il s'agit un peu d'utiliser une lazy définition comme disent les informaticiens. On précise la définition uniquement quand on en a besoin et seulement pour répondre à ce besoin (sinon on s'en sort pas).


    ins1723, le
    en revanche nirna n'a pas le droit de dire n'importe quoi sur la conscience sous prétexte qu'on l'a pas définie ! Il faut qu'il y ait un accord sur le fait que ce qu'il en dit correspond à l'idée que nous nous en faisons. Sinon on raffine sur un point précis.


    ins1723, le
    prof nirna "il ne faut pas pomper [sur] sa copine la rousse".


    ins1723, le
    ou son copain le roux 


    ins1723, le
    mais pas son copain la rousse, m'enfin !


    Réf Kolvir Il existe en effet des machines qui souffrent :)
    Par exemple, un serveur en surcharge (état critique pour la vie du serveur). Il diminuera cette souffrance en refusant des connections, ou en faisant tomber progressivement diverses fonctionnalités.

    La souffrance est le signal d'un fonctionnement anormal, et elle se traduit en différents symptômes.


    Ref Kolvir Ok, donc tu te places dans l'étude de la conscience phénoménale. La questionque tu poses peut en fait se généraliser à "Comment prêter des qualia à unemachine ?". Le problème est que pour l'instant on n'a absolument aucuneidée de ce qui fait qu'une qualia existe.
    On commence à savoir l'identifier,c'est à dire grâce à des outils d'imagerie cérébrale on commence à pouvoirprédire qu'un individu ressent tel ou tel qualia basique. On commence aussià pouvoir suivre les aléas de la conscience, càd reconnaître chez un cerveauhumain (humain exclusivement) avec une grde assurance l'apparition puisla disparition de la conscience.
    On constate du reste un lien étroit entre conscience cognitive et consciencephénoménale.

    En bref et en transposant notre niveau de connaissance neuronalsur l'aviation par exemple,on sait (on commence à savoir) que telle forme géométrique (une aile) déplacée d'une certainefaçon et à une certaine vitesse acquiert la propriété qui est de s'élever.
    De même on sait constater que certaines organisation neuronales soumisesà une excitation bien spécifique voient émerger la faculté de conscience.

    Mais par contre pour en revenir à l'avion, on ne saurait absolument pas direpourquoi cet objet (l'aile) s'élève, et surtout on ne sauraitabsolument pas dire quel autre phénomène pourrait présenter la mêmepropriété (l'hélice horizontale par ex).
    Pire encore : Quand bien même on supposerait que tel appareillage compliquépourrait présenter cette propriété, on n'aurait aucun moyen de s'en assurer !

    Loin de ce constat assez noir, l'étude des rouages et de la reproductibilitéde la conscience cognitive est heureusement bcp plus aisée et est d'ailleurstrès avancée.
    Bref tout ça pour dire qu'on peut se poser les question Kolvir et ébaucherdes expériences de pensée mais pour l'instant ça en reste là. Et aucun avenirplus rose à l'horizon malheureusement...


    En revanche en ce qui concerne la souffrance On peut effectivement lui trouver une justification fonctionnelle à savoir l'organismela produit (?) afin que l'individu n'aille pas dans ce sens.
    En termes évolutionnistes par ex il est clair que le sentiment de peur (qui produitdans l'organisme un poison au sens propre, mortel à haute dose) a pourbut de préserver l'individu et à travers lui l'espèce toute entière.
    Mais on a déjà quitté la question précise de la conscience phénoménalepour rejoindre la conscience cognitive ! Attention à ne pas tout mélanger !Encore une fois, quelle que soit la raison d'être, la motivation qu'a unsentiment, ça ne change rien à son existence.


    M'enfin J'ai pas vraiment conscience de dire n'importe quoi sur la conscience !
    Je suis seulement sûr qu'avec une définition suffisamment vague, tu peux démontrer un truc et son contraire.

    D'ailleurs, souffrance est inapproprié. La douleur est le signal, et la souffrance est la perception de ce signal. Et qui dit perception dit conscience. Donc il suffit qu'une machine s'aperçoive de sa douleur pour qu'elle soit consciente... Gniark gniark
    Donc, désolé, pour moi, percevoir l'environnement exterieur et avoir une idée de son existence ne suffit pas à dire qu'une machine est consciente.


    Rontudju, suis largué là... les qualias pour ceusses comme moi...


    Pas mal ta page Nirnaeth... Le prob c'est qu'on est dans un domaine assez pauvre en vocabulaire précis,c pas par snobisme que j'utilise ce terme mais franchement j'en vois pasvraiment d'autre qui n'ait le caractère "auberge espagnole".


    Réf Peres : Que nenni ! Ca a le mérite de définir ce qui peut rentrer dans la conscience : il y aurait les qualias, si j'ai bien pigé. C'est à dire les perceptions, sensations et émotions.
    Le raisonnement pur/intelligence/ serait une autre facette de la conscience.Je sais et je sens que j'existe, donc je suis conscient.
    Mais ne suis-je point le rêve d'un autre ? (troll detected, reboot immédiat !)Cependant, j'ai deux soucis :
    - c'est simulable; plus ou moins bien actuellement, mais à terme, pas de problème pour une machine de percevoir, sentir et raisonner. L'émotion est simulable, le ressenti de l'émotion est plus compliqué. Mais on peut simuler aussi ce ressenti.Mais c'est une simulation de conscience.
    - ou bien si le fait de reproduire les causes de la conscience suffit à la 'provoquer', il n'y a pas de différences fondamentales entre un tas de silicium évolué et mézigues. Je ne suis qu'un tas d'atomes que la complexité et les échanges éléctriques rendent conscient. La machine serait faiblement consciente, au regard d'une complexité moindre ?
    C'est pas que ça me chagrine, mais mon égo tient beaucoup à dire à ce tas de sable qu'il n'est, jusqu'à nouvel ordre, qu'une apparence de ma persona, an !


    na, pas an... 


    Ah ! Merci Kolvir d'avoir bien voulu prolonger ton propos. Cela sert déjà à éclairer ma lanterne et à distinguer les points flous. Peres à ta suite pointe des éléments intéressants (en tout cas pour moâ). Juste une question supplémentaire pour l'instant. J'avais trouvé lors d'un autre débat les pages web de Cardon chercheur en IA. Chez lui on trouve les appellations dont vous parlez ; machines intelligentes, machines conscientes mais aussi "vie artificielle". Est-ce qu'il "voit" (est-ce que "voyez") un continuum là-dedans ou alors un "saut qualitatif" accompagné de "ruptures épistémologiques". Bref une fois que l'on a dit "vie artificielle" qu'est-ce que l'on a dit ?

    Voici un extrait :

    "Thèmes de recherche :Je mène depuis 1995 des recherches sur la modélisation et l'implémentation des Systèmes Adaptatifs, dans deux directions :

    les systèmes complexes de gestion de situation d'urgence et de crises (appelés communément Systèmes d'Information et de Communication, SIC) la vie artificielle, les éco-systèmes et les systèmes auto-adaptatifs, en les considérant comme composés d'organisations d'agents. Recherches sur la conscience artificielleToute approche constructive de la conscience nécessite de définir un système en précisant bien les caractères de son mode de fonctionnement, pour permettre de faire apparaître des représentations à propos de diverses choses du monde dont le système aurait la perception.Le problème est le suivant : comment un système, après avoir appréhendé des informations dans son environnement et généré un certain souci, peut-il concevoir une scène où des choses de l'environnement sont dévoilées, tout en ayant "conscience" de cette scène ? Ce problème peut être reformulé de la manière suivante : dans quel cadre, par quelle démarche et en s'appuyant sur quel modèle et quelle architecture peut-on concevoir et réaliser un système produisant des représentations signifiantes de choses de son environnement, avec une intention à le faire et de telle sorte que la représentation soit perçue par le système lui-même ? Ainsi posé, le problème de la conscience artificielle prend place dans un champ pluridisciplinaire mais centré sur l'informatique et la solution constructible ne semble pas évidente. Plus précisément, pour générer une représentation faisant sens, le système doit construire simultanément la représentation de la chose visée et percevoir dans son organisation même, cette forme intentionnellement générée. L'émergence du sens sera produite par un processus de couplage entre, d


    ins174, le
    Cher Emile ... pour comprendre ce qui est entendu par "vie artificielle" et peut-être mieux saisir les connexions avec l'IA, je te propose ceci :

    Intelligence artificielle (IA) et vie artificielle (VA)

    Pour tout le monde, à propos d'Alain Cardon, plein de choses ici

    Automates Intelligents




    ins1723, le
    ca fait beacoup de questions emile Je connais bien Alain et un peu son travail sur la conscience. C'est très bien qu'il y ait des gens comme lui qui travaillent dessus. Toutefois j'ai un peu de mal à suivre sa démarche. Il a une définition très particulière et complexe de la conscience et il n'est pas évident de faire le lien avec ce qu'on entend habituellement par là.


    ins1723, le
    peres  je sais que tu nous avais recommande un bouquin la dernière fois qu'on parlair de conscience. C'est quoi déjà ?
    Peux tu rappler la difference entre concscience cognitive et phenomanale ?

    en ce qui concerne ces experiences de neuro c'est intéressant mais bon ça ne l'étonne pas qu'ils aient des soucis avec la question "pourquoi" et avec le fait de verifier sur une machine si elle est consciente ou non !
    C'est un point de vue tres partiel. Un peu comme si on demandait a des specialistes des composants materiels de parler de logiciels. Ils pourraient surement dire des choses interessantes mais surement pas epuiser le sujet. Du genre "ah tiens quand vous bougez la souris la consommation electrique augemente et le processeur s'active". Bon je caciracture peut être très légèrement ;o)


    ins1723, le
    douleur nirna : je ne suis pas sûr qu'il faille un niveau de conscience elevé pour ressentir de la douleur mais bon c'est pas essentiel au débat je pense. Par contre oui tu as evidemment raison qu'avoir des capteur sur son environement et sur soi ne rend pas pour autant conscient.
    Une précision peres : ce n'est pas vraiment l'espece qui est en jeu ici mais les gènes. En lecteur attentif de Dawkins qu'il est, je pense qu'Yvap acquiescera.Mais bon je chipote.
    J'ai pas bien compris la confusion qu'il faudrait eviter peres. Tu dis "qelle que soit la raison d'être, la motivation qu'a un sentiment, ça ne change rien à son existence.". Je ne suis pas sûr que j'ai bien fait passé mon message. Je ne parle pas de la raison d'être de la douleur. Je dis simplement que la seule définition que je vois est que nous croyons qu'une certaine sensation doit être stoppée.
    Est-ce que tu peux essayer de trouver un contre exemple à cette définition ?


    ins1723, le
    désolé pour le gras trop long 


    bon, pas satisfait cette fois par tes deux réponses Déjà user de termes comme "machines conscientes" et "vie artificielle" cela doit pouvoir S'EXPLICITER ; sinon pourquoi ne pas utiliser des termes qui ENGAGENT moins ? S'cusez mon classicisme ;o)


    ins1723, le
    début d'analyse de ma définition Je pense que le fait de penser qu'il faut mettre fin à une sensation est une condition nécessaire à la douleur n'est-ce pas ?
    Est-ce suffisant ? Très certainement pas, comme je l'ai déjà un peu précisé, même si c'est un trait à mon avis fondamental.
    il faut que ce jugement sur la nécessité de mettre fin à la sensation s'impose de façon d'autant plus impérieuse que la douleur est grande et ce jusqu'à avoir des conséquences physiques. Plus précisément non seulement il y a un jugement négatif mais aussi une pulsion.
    Nous ne contrôlons pas entièrement notre comportement de façon consciente. Certaines réactions se passent de la conscience. Cf. l'experience de lycée avec la grenouille décerébrée mais pas démédulée qui se gratte le dos si on y depose de l'acide. Bien sur elle ne souffre plus, mais ce comportement par defaut est peut-etre une condition pour definir la souffrance : notre organisme est "cablé" pour y mettre fin et nous devons faire un effort conscient pour resister a la pulsion.


    Bé ma foué... le jour où ma bécane, elle pourra pondre un truc comme celui-là : "L'émergence du sens apparaît comme produit par un processus de générations concordantes, d


    ins1723, le
    les réponse emile ? j'ai pas parlé de vie artificielle.
    Sur l'explicitation j'ai déjà répondu en acquiescant avec peres : d'abord definir la conscience est difficile et pas forcement necessaire pour decider si les machines peuvent etre conscientes. Du moins tant que nous sommes d'accord sur l'usage que nous faisons du mot. en cas de désaccord il faut le lever.
    Bref une méthode différentielle est peut-etre plus appropriée ici.


    ??? "Je dis simplement que la seule définition que je vois est que nous croyons qu'une certaine sensation doit être stoppée". J'pige pas : 1/ "définition"... de la douleur ? 2/ "une certaine sensation doit être stoppée"... ? (de quoi est-il question ?)


    olala ; beaucoup de croisements entre mes deux posts. 


    ins1723, le
    t'a pas tort nirna ! sauf peut etre sur la necessite de la logique floue.


    ins1723, le
    oui définition de la douleur.


    dernière "question" avant d'entrer dans les détails dans ton "argumentation" (bon ok on n'est que sur un forum), tu as débuté par la bactérie et l'animal (dont le bonobo) puis tu uses de la notion de souffrance pour introduire à l'IA. Es-tu d'accord pour admettre cette notion comme "centrale" du fait que la "conscience" d'être soi, de la vie, de la mort, etc (données existentielles) relèvent de l'Affectité plutôt que de la raison raisonnante ? (Ce qui nous ramenerait que tu le veuilles ou non à Descartes ;o))


    réf. Nirna "il va un peu vite le gars Alain..." Tout à fait d'accord ; j'aimerais bien de ce point de vue que ses amis admettent aussi qu'il y a beaucoup là- de-dedans de PROGRAMMATIQUE. Un "philosophe" parlerait de la sorte de "vie artificielle" qu'on le sommerait de s'expliquer. Les chercheurs en sciences dures et technologies avec cela, ch'suis sûr qu'il décochent des budgets d'enfer !!! ;o)


    Bon, je m'énerve... Mais des profs d'IA qui s'agitent le coquillage pasqu'ils résolvent les tours de Hanoï en Lisp, ça m'a traumatisé...

    Kolvir, si je ne m'abuse, un tétraplégique ne ressent pas une brûlure à la jambe, mais la douleur existe ? La souffrance, par contre, perception de cette douleur n'est pas là.
    Il faut aussi distinguer deux types de douleurs :
    Suffisamment forte, elle déclenche un réflexe, mais c'est de l'adaptation évolutive, rien à voir avec la conscience.
    Plus diffuse, elle est un 'encouragement' à supprimer sa cause, mais il faut pour cela une action "consciente" (ou volontaire). Un chien se léche la patte qui lui fait mal. On pourrait lui reconnaitre une conscience minimale.


    réf. Kolvir oui, oui, je ne te prête pas l'appellation "vie artificielle", je voulais simplement avoir ton avis de "confrère" dans cette lignée de recherches : machines intelligentes, conscientes, vivantes.


    correction : je redonne pour Kolvir : Es-tu d'accord pour admettre cette notion comme "centrale" du fait que la "conscience" d'être soi, de la vie, de la mort, etc (données existentielles) relèvent de l'Affectivité plutôt que de la raison raisonnante ? Ce qui nous ramenerait que tu le veuilles ou non à Descartes ;o)


    Pfffiou, croisements ! Réf Kolvir : à notre échelle, la discrétion est fort rare, on tourne plutôt au continu , et j'ai du mal à croire que l'on peut modéliser ou réaliser une telle complexité avec 0/1.



    ins1723, le
    Emile Je ne sais pas si la question de la souffrance est centrale mais disons que pendant longtemps je me suis demandé comment diable une machine pourrait souffrir. La conscience ça ne m'a jamais paru insurmontable en principe même si c'est pas évident de voir exactement ce que cela impliquerait. Mais la douleur me paraissait comme le dit Peres "ontologique", indéniable, objective (sic) ce qui semblait contredire la possibilité pour une machine de souffrir alors que pour moi nous ne sommes bien sûr que des "machines" vivantes comme le dit bien Yvap. Donc dilemne.
    Puis un ami un ami m'a parlé de l'argument de Dennett (sur la conscience peut-être je ne sais plus) que j'ai trouvé au début absolument grotesque et scandaleux. Mais après réflexion je l'ai trouvé génial son argument.

    Je ne sais pas si la conscience de soi relève de l'affectivité. C'est un peu trop vague comme question, désolé. Il y a sans doute voire surement des liens c'est tout ce que je peux te dire.


    ins1723, le
    nirna bof tu sais les 0/1 c'est juste un point de vue. En dessous c'est continu ! Puis discret à nouveau si tu passes aux aux quanta par exemple.


    ins1723, le
    de plus en math le continu emerge bien du discret.


    Bon, alors peux-tu revenir un instant sur ton assertion "la souffrance est une illusion" et plus longuement sur la "conscience" ?


    Bah nan, c'est pas qu'un point de vue... La notion de peut-être ou chouïa n'est pas naturelle en informatique, et il faut faire des pieds et des mains pour la modéliser...
    Puis dans la nature, ce n'est pas si simple que ça de passer du discret au continu : ne serait-ce que pour la gravitation :)
    Si l'intelligence est chaotique, t'es un peu mal pour la modéliser avec des zéros et des uns et une précision limitée.


    aïe ! J'ai peut-être dit bêtise... On arrive bien à modéliser des systèmes chaotiques


    ins1723, le
    emile j'ai assez parlé pour le moment que veux tu savoir ?


    ins1723, le
    oui là tu t'égares mon nirna ! la notion de chouia ne pose de problème que parce qu'elle est mal définie et contextuelle c'est tout. Ca demande des méta informations (plutot que de la logique floue) mais bon je vois pas le rapport avec le continu/dicret.


    ins1723, le
    précision limitée qu'est-ce que tu nous chante nirna ?? Une machine peut faire des calculs symboliques pas forcément en virgule flotante ! Quand même ce qu'il faut pas entendre !


    ins1723, le
    c'est fou ce réductionisme sur FE tous ces réductionistes qui réduises les machines à ce qu'ils en voient aujourd'hui o;))


    réf. Kolvir eh bien "la souffrance est une illusion" ; cela m'interroge. Par exemple une illusion de quel type ? Une ilusion d'optique se comprend du fait de la distance sujet-objet (individu-oeil-prisme déformant-chose). Par ex. La souffrance est-elle une illusion de l'esprit (comme on dit une "vue de l'esprit").Dit bêtement : Où qu'il est le prisme déformant ? Etc. Voilà, j'aimerais avoir des éclaircissements.

    Idem pour "conscience" puisque le propos d'ensemble consiste à parler de "machines conscientes".


    C'est pas du réductionnisme ! C'est de l'atavisme :)
    Suis assez binaire comme garçon... Pi dis pas de mal de mon ZX81 !

    Bon, je merde sur la notion du peut-être, que je borne à 0/1. Mais effectivement, on peut se débrouiller pour gèrer l'intervalle.
    Et à cette heure-ci, je suis en virgule flottante ! Je retire donc, penaud, mon dernier fatras


    ins1723, le
    ben voilà je savais que tu etais pas humain nirna. Jamais un humain n'admettrait qu'il a eu tort. En tout cas pas sur FE ;o)


    ins1723, le
    illusion ben quoi c pas clair ce que j'ai dit ? Est-ce tu as donné sa chance au produit au moins avant de douter ? ;o)


    je dois donc comprendre que c'est une hypothèse de travail !?


    ins1723, le
    bon illusion illusion parce que l'on peut en principe refuser de croire à la necessité de faire cesser la sensation douloureuse. Tout mon organisme me pousse à croire qu'il faut mettre fin à une douleur forte mais avec de l'entrainement certains arrivent à nier cette nécessité. Enfin il parait. Mais ce n'est pas essentiel qu'ils y arrivent ou pas en pratique : on peut nier en droit la nécessité de faire cesser cette sensation. C'est simplement du scepticisme .

    Et alors Corps tu m'en fait baver mais je m'en moque. Qu'est-ce que tu peux me faire ? tomber dans les pommes ? Et ben tant mieux j'ai même pas peur et en plus ça me soulagera !

    Bon c'est plus clair comme ça ? ;o)


    ins1723, le
    hypothèse ? ben oui je l'ai dit explicitement plus haut mimile !

    C pas la vérité révélée par le prophète Kolvir !


    ins1723, le
    quoi que pour moi c'est une hypothèse très très séduisante même si elle demanderait à être bien affinée.


    et là ça devient très fort, j'admets ;o) 


    ins1723, le
    bon alors ? vendu ? 


    ins1723, le
    en tout cas donne sa chance au produit  demande toi s'il y a une alternative à cette hypothèse de l'illusion.


    ins1723, le
    bon on approche des 200 il faudrait que je remette le compteur PHP à zéro. ;o) Je rigoooole Reyes !


    ah croisements ! oui enfin bon, comme dirait Peres ton assertion est prédicative (verbe être);o) tu aurais pu laisser entendre : si l'on admet que la souffrance relève de l'illusion alors ceci, alors cela. Alors, quoi d'ailleurs ? ;o))) Bon, c'est OK. Merci pour les éléments de réponse.


    Ah croisements bis ! Non, pas vendu du tout. Mais j'arrête mes questions !!


    ins1723, le
    koa ? où est le problème ??? ;o)


    ins1723, le
    ben je ne vois pas comment on peut nier que l'on peut nier de la nécessité de faire cesser la sensation.


    ins1723, le
    bon d'une part qu'un aspect essentiel de la douleur est qu'on veut que cela cesse (ok ou pas ?)
    et d'autre part que la nécessité que cela cesse peut être relativisé comme tout désir non ? Certes on ne peut pas nier que l'on veut que la sensation cesse mais on peut nier la nécessité de lui céder.


    ins1723, le
    bon je te laisse méditer la dessus 


    ah, sorry, mais j'ai pas saisi : que veux-tu dire par :"...de la nécessité de faire cesser la sensation".


    ins1723, le
    ben quoi ça te parait pas une nécessité de faire cesser une douleur forte ?


    la sensation est un acte premier : si j'me brûle, j'vais d'abord souffrir puis me représenter le problemo et enfin y remédier. Mais à chaque fois que je vais me brûler, j'vais (re)commencer par avoir mal (en premier). Désolé, je t'ai peut-être mal lu.


    ins1723, le
    attention Tu va avoir une sensation mais auparavant peut-etre un réflexe de retrait.
    Par ailleurs le fait même que cette sensation soit désagréable qu'es-ce que cela veut dire sinon que tu préférerais (au bas mot) ne pas ressentir la sensation ?


    ins1723, le
    bon pas de réponse Emile ? ;o)) Quoi tu ne sais pas comment trafiquer le HTML pour poster autant de fois que tu veux ? ;o)

    bon moi non plus en fait mais ça doit être très facile en fait.
    Enfin bon c'est juste une hypothèse. ;o)


    ca doit surement être très facile Kolvir :) en effet !
    bon j'arrete :)


    ins1723, le
    ah oui en effet !


    ins1723, le
    j'ai mis un peu de temps à comprendre mais c'est bien aussi simple que je pensais ;o))




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