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PHILO ! : Machines, matérialisme et libre-arbitre. par ins174 le  [Aller à la fin] | Informatique |
Cet article reprend une discussion avortée dans un autre fil et dans lequel elle était complètement hors sujet

L'évènement « Kramnik versus Deep Fritz » a fait ressurgir quelques thèmes de discussion récurrents en ces lieux.
Il y a le débat sur le fait de savoir si les programmes d'échecs relèvent de l'IA ou pas. On y voit s'affronter ceux pour qui le simple sigle « IA » donne des boutons et ceux pour qui il évoque des recherches passionnantes.
On voit bien que dans le clan des boutonneux tout tourne autour de la notion de « place » de l'homme dans la nature, précisément sur le « statut particulier » que ceux-ci donnent à ce qu'il est convenu d'appeler « l'esprit » humain, mot commode et un peu fourre-tout j'en conviens, mais fichtrement pratique en l'absence d'un consensus sur une définition scientifiquement précise.

Leur position s???oppose au matérialisme, comme le montrent clairement ces interventions :

filou : C'est vraiment navrant de comparer l'homme a une machine. Même les plus grands savants acceptent l'idée qu'il y'a un "plus" chez l'homme qui ne s'explique pas par des hormones ou des interconnections...

Cyrillev : ... le matérialisme pur est aujourd'hui considéré comme ne tenant pas.

1ère Question : Pouvez vous nous expliquer ce que serait ce « plus » ? Sur quoi se base cette déclaration ? Sans intervention de croyance, sans « crochet céleste », cela va de soi !
En quoi le matérialisme ne tient-il pas ? Où est sa faille qui l???empêcherait d???expliquer l???apparition de la « conscience » puisqu???il s???agit de ça ?
Remarque : Simplement citer des personnalités de cet avis ne suffira pas, réfuter en bloc les neurobiologistes non plus, les arguments s???il vous plaît !

Ce qui devrait nous amener naturellement à la deuxième partie du problème :

2ème Question : En quoi un déterminisme mesuré, en accord avec les lois de la nature, (il n???est pas question ici de déterminisme théorique absolu et purement mathématique), serait-il incompatible avec la notion de « libre-arbitre » ?

Comme dit par Perestroïka, je pense aussi que « Nous aurions certainement pas mal à apprendre dans les 2 "camps". ».

Tout le monde est convié à participer bien sûr, mais de grâce, pas de simples déclarations de principe, ni de « défoulements épidermiques ».



desole mais moi, le déterminisme théorique absolu purement mathématique...nan je plaisante la mais quand meme,il y aurait deja des pages a ecrire sur ca, ou les lois de la nature, ou le libre- arbitre, afin qu'on soit tous d'accord sur la définitions leurs définitions pas toujours simple...enfin bon, moi j'vais aller me faire une ptite partie sur la zone...





Merci de ta participation doz ! Passionnant ! Repasse qd tu veux ! ;o)


j'avais bien quelques arguments à proposer, mais Doz n'a-t-il pas dit l'essentiel. Et puis y'a la finale dans la partie de Kramnik à aller voir. o))


ins174, le
Merci les mecs ! Très intéressant ! On est bien partis ! pffffff !
Reyes ? un peu de ménage ? ;o)


ins4672, le
Moi je vote pour "2001,l'odyssée de l'espace" 


A noter que la 2ème contribution de doz est au moins aussi intéressante que la 1ère.


ins3753, le
Tiens le hasard (!) fait bien les choses des fois! C'est au sujet du libre arbitre, j'ai tenté d'embrouiller ma prof d'anglais ce matin avec ca. Son argument était que la machine ne possède pas de libre arbitre. Mais l'humain a-t-il vraiment son libre arbitre?
En effet, toute décision que nous pouvons prendre, ne se fait qu'en fonction de nos connaisances, notre experience et parfois nos préjugés (et oui). Ainsi ce que nous appelons libre arbitre n'est pour moi que la synthèse, et la prise de décision face aux "données" que nous avons assimilés.
La machine n'en fait elle pas autant? Elle aussi apporte une réponse en fonction des donnés qu'elle a stockée, et selon ces données, tout comme l'homme va prendre une décision. Elle est programmée pour prendre telle décision en fonction de telle données, tout comme l'homme est lui aussi programmé d'une certaine façon, de part son éducation, à prendre telle décision en fonction de telle situation.
Cependant, cette comparaison n'est pas vraiment valable aujourd'hui. La machine n'est pas encore assez évoluée pour rivaliser avec l'homme. De plus, l'homme peut agir sur la pulsion, ce que la machine ne fait pas. Disons que cette vision est plûtôt futuriste.
PS: Je sais, je m'éloigne un peu du débat...


ins174, le
Non non ! T'es le premier à être dedans ! ;o) Très bonne remarque, que l'on développera quand on abordera la 2ème question.
Pour le moment j'aimerais qu'on aborde la première.


Les 7 premières interventions semblent vouloir prouver que l'humour est de loin quelques chose qu'il est de difficile de "synthétiser" au niveau du cerveau de silicium.
Désolé de faire de "l'esprit" (tiens ce terme est décidément utilisé n'importe où et n'importe comment), mais "l'esprit humain", ne serait-ce pas justement quelque chose entre l'humour et le rêve par exemple ?


HS Paolo. 


Est-ce qu'on pourrait faire ca sur du concret? Yvap/Peres, graine de bucher, pouvez-vous nous donner un exemple (simple) d'experience basé sur des automates ayant revele un comportement qualifiable d'initiative, d'inventivité ou de leur prémisses?

Filou, Cyrillev, graine de couvent, un petit exemple concret de "plus" humain?

A partir de ca, on pourrait discuter s'il y a une différence de principe entre les deux exemples, ie si on peut extrapoler le comportement de l'automate vers celui de l'humain sans faire d'hypothèse supplémentaire, et sinon pourquoi.


Ben voyons Carbo c'est simple et évident ! Fritz !.
Initiative : Décision autonome de jouer tel ou tel coup, d'entrer danstelle ou telle variante.
Inventivité : Il joue des coups qui n'ont probablement jamais étéjoués par personne avant lui, il crée des parties à partir d'un ensemblede règles.


T'as pas mieux Peres? si c'est ton exemple OK. Il fait entrer en jeu:
- la capacite a caracteriser l'etat d'un systeme par la valeur prises par chacune des variables (ie position de chaque piece sur l'echiquier); ces variables sont en nombre assez reduit
- la capacité a connaitre toutes les transitions possibles a partir de cet etat
- évaluer un etat.


Qui nous sert un exemple d'action humaine non réductible a ces composantes?

Pas très compliqué?!


Intelligence artificielle ? Il n'y a pas d'intelligence sans conscience. J'aimerais donc qu'on m'explique comment une machine qui ne sait même pas qu'elle existe pourrait être intelligente ?


Ouh je sene que tu vas te faire engueuler toi :) mais t'inquiete pas, prends pas ca trop au serieux :)


"sens" 


dan31, le
je sais pas moi,carbo demander à un programme informatique d'écrire la biographie d'un personnage célèbre.


Je comprends pas bien ta démarche Carbo. Tu me demandes un simple exemple d'automate remplissant certainesconditions. Je t'en ai fourni un et voilà tout !
Ensuite tu me dis que cet exemple est limité et que certainscomportements humains ne peuvent être assurés par Fritz.
Ben heu oui évidemment ! T'as pas mieux comme scoop ??!?
Où veux-tu en venir ?

Et d'autre part ça ne répond pas à la question posée par Yvap. Il a pris la peine de présenterle problème d'une certaine façon, si chacun repose des questionspour reformuler le problème à sa sauce, on ne va pas s'en sortir !
Désolé de recadrer un peu violemment mais c'est à ce prix là qu'onpeut espérer avancer.


Réf. Val Il faut donc avoir conscience de sa propre existence pour pouvoir être intelligent ? j'ai bien compris ?


Vous, je ne sais pas... ...mais, moi, en tout cas, j'ai une ame.


Libre arbitre ? Peut-on parler d'IA à propos des machines joueuses ? En partie seulement. Il faut bien séparer, me semble-t-il, deux choses que le débat assimile de façon tacite : l'intelligence et la conscience.Il est est vrai qu'une partie des fonctions analytiques du cerveau sont reproductibles dans des machines, mais une partie seulement : la partie algorithmique. La reconnaissance d'un visage dans une foule, par exemple est un bon exemple d'un autre mode de fonctionnement du cerveau qui reste encore analytique mais non algorithmique. Et là le cerveau est beaucoup plus rapide que n'importe quel machine. Mais le vrai problème reste celui de la conscience. Même Deep Fritz ne SAIT pas qu'il joue aux échecs. Le vrai défi pour un matéralisme satisfaisant consisterait à expliquer pleinement l'émergence de cette conscience et de ces facultés étonnantes. La compatibilité de cette conscience avec les lois déterministes de la nature n'est plus un problème : on sait depuis Poincaré que déterminisme ne veut pas dire prévisibilité. Nous sommes bien libres ! Peut-être faudra-t-il,comme le suggère Penrose, descendre au niveau quantique pour trouver dans la matière cet atome de liberté qui nous anime.


Ben oui il va se faire engueuler Val ;o) Comme Carbo, il répond à une question qui n'est pas posée !
On ne demande pas ici que chacun donne son intime convictionsur la question de l'IA dans son ensemble ou mêmeson pronostic contre Kramnik ! Ce sont des questions passionnantesmais ça n'est pas l'objet ici !
Le problème est délicat et il faut s'imposer un peu de tenue si onveut arriver à démêler la pelotte !

Encore une fois : Qui peut répondre aux questions d'Yvap ? (moi je suisdispensé pour les raisons que chacun peut comprendre ;o)) )


non Peres je reponds. Yvap, 1ere question : "qu'est-ce que c'est que ce plus?".
Dan31 en donne un exemple : Fritz n'aura jamais l'idée d'entreprendre une tache qu'il se fixe, comme d'ecrire une biographie.

Je sais que c'est pas un scoop. J'espere simplement qu'il y a des automates plus avancés que Fritz, pour faire durer un peu ce debat.


ok Le "plus" :Le plus de l'homme, de tout le règne animal et végétal est tout simplement d'appartenir au cycle de la vie et d'etre quelque chose de vivant qui par conséquent à le potentiel minimum requis pour accéder un jour à la conscience (c'est déja le cas pour l'homme) mais aussi à la pensée, aux émotions, au libre arbitre et globalement à une forme reconnue d'intelligence parfois déductive ou inductive.La machine appartient à la matière et n'est animée par rien. En fait dire que la matière peut penser et agir d'elle meme n'est pas nouveau, nos plus anciens ancetres par leurs croyances prétaient déjà une dévotion un peu absurde à des statues ou leurs prétaient des desseins démoniaques (la statue de don juan, les gargouilles des cathédrales). Bien sur on va me dire oui mais ces représentations n'était qu'une image peu fidele d'un etre vivant ou imaginaire. Peu importe, la photo aura beau etre d'une fidélité extreme jamais elle ne s'animera. On va me dire : "oui mais si à cette photo on lui intégre un super processeur qui calcule aussi vite que le cerveau humain on aura résolu le prob".Ah bon ? Pourtant mon super cerveau capable de concevoir, d'imaginer, d'évoluer et incapable de soustraire correctement deux nombres à trois chiffres en 2 ou 3 secondes...En fait, ce probleme qui ne se posait plus revient aujourd'hui par l'abus de langage qui a été fait dés lors que les premieres machines ont fait leur apparition. La cafetière intelligente, le robot mixeur chef cuisto, la machine à laver linge intelligente etc etc...En quoi sont ils intelligents ? En quoi l'ordinateur est il plus intelligent qu'une cafetière ?Essayer d'imaginer, une machine avec un cerveau de matiere qui reproduirait fidélement le cerveau humain. Que croyez vous que ca donnerait ? Rien... Peut etre pourrions nous en faire un super-pantin que l'on retrouverait trés vite aux guignols de l'info parfait pour imiter untel ou untel mais incapable de penser... Et sans aller si loin une machine n'est pour l'instant pas capable de faire preuve ne serait ce d'un instinct de survie comme est capable de le faire certains organismes mono-cellulaire. (petit truc à lire sur le sujet : http://fr.google.yahoo.com/bin/query_fr?p=organismes+mono-cellulaire+Finalement la machine n'est que l'expression du génie de l'homme et je dis bien l'expression c'est à dire rien de plus et le plus que certains lui pretent n'est pas une vision futuriste mais bien un fantasme récurent de l'homme qu'il a toujours eu envers les choses qu'ils créent et qui l'entourent. Exemple : le nounours pour le bébé, le tableau qualifié de "vivant" par le peintre, l'ordinateur pour les férus de sciences fictions ou pour les gens qui cherchent une explication logique à leur existence. En bref rien de neuf et on devrait s'interesser bcp plus aux causes de nos errances qu'a ses conséquences.Voila voila..


Je me repete mais ce que je voudrais c'est que ces reponses soient donnees sur des exemples concrets, confirmes par l'experience, et non sur des generalites abstraites.


Carbo Le "plus" n'est pas celui qu'a l'homme sur Fritz ! Il faudrait des pagespour tous les lister !
Le "plus" est celui qu'a l'homme sur la machine en général !


Désolé http://fr.google.yahoo.com/bin/query_fr?p=organismes+mono-cellulaire+Désolé pour la mise en forme, je ne suis pas habitué au fonctionnement du forum donc je remet ce lien un peu perdu dans le texte...


Tentons une distinction homme-machine ... De très savantes epériences menées dans des orphelinats ont prouvé qu'un enfant sans amour se laissait plus facilement mourir qu'un enfant aimé. Que je sache, une machine éteinte au fond d'un carton, qu'elle soit aimée, adulée ou pas, résistera au temps : ça ne pourrait pas être ça l' "esprit humain" ? C'est quand même un statut bigrement particulier que de dépendre de la quantité d'amour reçu , non ? ... de là à dire que c'est un "petit plus" ... je reste sceptique ...


J'essaie de simplifier le debat Peres "le plus de l'homme par rapport a la machine en general"? Balaise! C'est pas des pages qu'il faudrait.

Mais il suffit de considérer 1 "plus" d'un comportement humain par rapport a l'analogue mecanique le plus performant possible, et tu as une base de depart concrete.

Donc voila : un "plus" de l'humain est qu'il peut avoir, de lui-meme, l'idée d'entreprendre une tache.


pour gaffeuse Effectivement, ca fait partie du plus vu que l'homme n'est pas motivé que par des données binaires mais aussi par des nuances dans les émotions que son environnement lui procure...


j'ai même pas compris un mot sur dix depuis le début... Purée c'est chaud...:-)


ins174, le
C'est incroyable tout de même ! ! ;o)) Dans ma première question, en référence à ce qu'avance Filou, il n'est en aucune façon question de machines ! Ni dans son texte d'ailleurs ! Ni dans celui de Cyrillev !

Il est question de l'apparition de la conscience chez l'homme.

Le seul qui jusqu'ici aborde la vraie question est Jimmy. Et il pose bien le problème.
Filou, tu ne réponds pas à la question, tu l'éludes en partant sur autre chose.
La question est pourtant simple. Toi et Cyrillev prétendez que la conscience ne peut s'expliquer par le matérialisme, qu'il y a un "plus" qui ne relèverait pas de la matière.
Alors je repose la question, quel est-il ce "plus" ? A quelle "nature" appartiendrait-il ?

Répondez déjà à ça, on verra ce qu'il peut en être des machines ensuite.


quelle machine quel ordinateur s'est-il conçu lui même? hormis dans la fiction juste une question idiote à la hauteur des leçons données dans certaines réflexions, qui à la réponse?et jusqu'à ce jour et jusqu'à peuve du contraire toute conception dans ce domaine ou bien d'autres a pour origine la connaissance humaine et absolument rien d'autre, il n'est certes pas besoin d'être issu d'une grande école pour étayer cela,méditation, bobo la tête


L'apparition de la conscience Désolé mais il y'a toujours eu une conscience. C'est vrai que par la suite il y'a eu une conscience plus affirmée. Mais de toute façon à l'inverse de ce que j'ai dit plus haut car je voulais rester dans ce qui est admis généralement, je considére que chaque etre vivant à un certain degré de conscience. Donc on ne pourra jamais le dissocier de l'etre....Quand au "plus" je l'ai décrit désolé que tu ne comprennes pas. Sa nature : est avec certitude immatérielle. Quand aux interrogations subsidiaires sur cette nature (propre à l'homme ?) ces questions étant philosophique et rien d'autre ne peut que te renvoyer à la lecture des nombreux ouvrages sur ce sujet...


Qyestion au poseur de question Pour répondre à ta première question, Yvap, il faudrait que tu nous donne ta définition de la conscience.


Précision "Donc on ne pourra jamais le dissocier de l'etre."Quand je dis ca c'est que l'homme pour reproduire doit pouvoir observer auparavant, ne pouvant ni définir la conscience ni en observer l'"émergence" (forcémment il y'en a pas) il ne pourra jamais la reproduire, c'est pour cela que j'affirme qu'on ne pourra jamais le dissocier de l'etre...


Encore que... Un pavé dans la mare :
Avec le clonage, l'homme ne pourrait-il pas reproduire la conscience ? :-d


ben non Non plus le clone est bien un etre du début à la fin...


ins3753, le
J'en reviens au même raisonnement que précedemment. C'est notre conscience qui juge ce qui est mal. Et comment le juge elle? Encore une fois grâce à nos connaisances, à nos experiences, à notre éducation. Ce n'est qu'un degré supérieur de jugement, un jugement qui est plus important que de résoudre un problème de math. Mais c'est le même mécanisme: Rassemblement des connaisances (accès à la base de donnée pour une machine), puis on réflechit à ces connaisances en fonction de la situation (calcul pour une machine), et enfin on agit en fonction de tout celà. Si on se sent coupable de quelque chose, c'est que quelque part, on nous a appris que ce que l'on faisait était mal, ou que en tout cas, ce qe l'on a appris nous mène à cette conclusion.
Cependant je le répète, au jour d'aujourd'hui, on ne peut pas comparer la conscience à celle d'un ordinateur. Mais un jour qui sait, il aura atteint une telle puissance (je sais on ne parlait pas forcément d'ordi...), que ses conclusions seront les même qu'un humain. On dira "Oui mais il arrive au même résultat par des chemins différents". Mais ici, ce sera à nous humains, de démontrer que ce que l'on pense, n'est pas aussi le fruit de simples signaux electriques qui parcourent notre cerveaux.
On me dit que Fritz ne sait pas qu'il joue aux échecs. Certes, mais justement se rend-t-on compte que chacune de nos pensé est le résultat de réactions chimiques, de potentiels d'actions?
La question que je me pose, et à laquelle il ne faut pas répondre sinon on va faire un hs, c'est "Pense-t-on vraiment?". On se croit si différent de la machine, alors que l'on ne l'est pas vraiment. Pour moi nous ne sommes que des machines infiniments plus évoluées, complexes, mais des machines tout de même!
PS: Je sais pas ce qui me prend ce soir... :-)


mdr Pour pas avoir tort, vous dites quand meme n'importe quoi. La totalité des ordinateurs ne suffiraient pas pour calculer et reproduire le vol du papillon. Alors de la à reproduire la un etre meme monocellulaire dans sa globalité je suis quand meme plus que sceptique. Et non, on ne juge pas ce qui est bien ou mal en fonction de nos connaissances et de notre éducation ou meme de nos expériences. Ca fait bien longtemps que cette pensée réductrice à été réfuté par nos plus anciens penseurs...Et pour mettre fin à tout fantasme réducteur si vos idées étaient vraies il suffirait de prendre deux jumeaux parfaits de leur faire vivre exactement les memes situations à la seconde près, de leur inculquer la meme éducation, des les placer dans un environnement similaire et pour finir toujours au meme moment de les mettre devant une toile et de leur demander de peindre quelque chose.... Et là on verrait bien si il y'a ou non quelque chose de strictement identique...De mémoire on a "tenté" de faire des expériences de ce genre avec des animaux et évidemment les résultats n'ont pas été probants. Mais bon les chercheurs meme quand c'est tout mauvais il faut bien qu'ils inventent des cotés positifs pour obtenir des subventions...


ins174, le
Filou : Quel charabia pseudo spiritualiste sauce new-âge baba-cool attardé ! Mais c'est vrai que vu le lien que tu nous a donné, ça ne m'étonne plus !
Le filou nous a refilé un lien yahoo/google qui nous renvoie à 9 autres liens.
Comme 8 n'ont aucun rapport avec ce dont nous essayons de parler, j'en déduis que c'est le 9ème le bon, je vous donne donc ce lien directement pour que vous puissiez vous faire une idée vous-mêmes.
sens-de-la-vie.com

Là t'es disqualifié, Filou ! On t'a demandé de ne pas faire intervenir de croyances, de rester sur un plan scientifique, et que fais-tu ? Qu'estce que tu nous sort ?
Ces élucubrations n'ont d'une part strictement rien de scientifique, mais d'autre part, elles sont même selon des critères de spiritualité véritable assez "navrantes", pour utiliser ton propre vocabulaire et pour être indulgent. Mais c'est un autre sujet.

Exit donc le Filou. Reste Cyrillev qu'on attend toujours.
A qui je ne ferai pas l'injure de l'amalgamer avec ce que nous venons de découvrir !


ins174, le
Je trouve qu'il te prend de bonnes choses Kusmi ! Tu poses le problème dans les bons termes.
Je rebondis sur ta phrase : "Mais ici, ce sera à nous humains, de démontrer que ce que l'on pense, n'est pas aussi le fruit de simples signaux electriques qui parcourent notre cerveaux."
En l'occurence, il incombe d'en faire la preuve à CEUX qui prétendent que la conscience, l'esprit sont d'un autre ordre que simplement la matière, qu'ils nécessitent un "plus", pas à nous.
Nous, nous n'avons pas besoin de cette hypothèse.
On attend.


ins174, le
Allons bon, maintenant le Filou nous sort le truc de la conspiration des scientifiques pour étouffer la vérité !On aura tout eu ! ;o)


Euhh Désolé le lien est faux je me suis fait avoir par yahoo qui utilise des redirecteurs.http://fr.google.yahoo.com/bin/query_fr?p=organismes+mono-cellulaire+Comme vous pouvez le voir ma recherche ce faisait sur "organisme+mono-cellulaire+quelquechosequejemesouviensplus" et non pas sur quoique ce soit de religieux. IL manque donc une partie du lien (la redirection)...Et j'ai bien du mal à retrouver le vrai site...Comme quoi vous etes vite en mauvaise foi :)


Yvap, si tu étrangles tes interlocuteurs, tu l'auras pas ta rubrique Kultur ! o))

1/ Tu dis un peu plus haut qu'il n'est pas question de machines... c'est quand même et déjà dans ton titre, non ?

2/ Tu proposes un débat en opposant directement spiritualites (idiots et bêbêtes) aux matérialistes (rigoureux et scientifique), mais n'y-a-t-il que toi pour y croire à cette opposition définitive ? Qui plus est c'est facile pour évincer les interlocuteurs.

Lorsque Feynman, Dieu sur terre de la philosophie et des sciences nous dit parle du monde vivant comme "la partie d'échecs jouée par les dieux", ne se comporte-il pas en spiritualiste parfaitement crédule et idiot ?

Voili, voilà !


et la dernière intervention de Filou montre bien sire Yvap que tu as une tendance à "la chasse aux sorcières"... non ?


ins174, le
Filou : Désolé, ... mais on fait avec ce que tu nous donnes !
Alors retrouve vite le bon lien, qu'on corrige. Cela dit, ton discours est tout de même assez en phase avec ce qu'on peut voir sur ce mauvais site !
Particulièrement lorsque tu nous dit : "Désolé mais il y'a toujours eu une conscience."
D'où sort tu ça ? Sous entendrais-tu qu'une conscience a toujours existé même avant l'apparition de système nerveux centralisé, même avant l'apparition de la vie ? Au niveau des atomes ? Hum !
D'autre part, que veux-tu dire par : "Sa nature : est avec certitude immatérielle." ? De quelle certitude s'agit-il ? Elle repose sur quoi cette certitude ?
Veux-tu dire que l'esprit, la conscience ne sont pas des produits du cerveau ? Q'u'ils nécessitent autre chose ? C'est ça ?


ins3753, le
Cependant, Filou je voudrais une precision. Si on ne juge pas par ses connaisances, ses experiences, son éducation. Alors par quoi juge-t-on? J'ai peut-être oublié un facteur, mais ce sont tous des facteurs rationnels.


atms, le
Fighting Spirit 1. La conscience de l'autre ( homme, animal, objet, particule ) ne nous est pas accessible, quel que soit le protocole expérimental envisagé. Je ne saurai jamais ce que ça fait d'être un caillou, une poule, Fritz ou Yvap ( bien que je regrette grandement cette dernière impossibilité ). Il n'y a même pas à rêver de fantastiques avancées technologiques, vu que je ne sais même pas si vous voyez le même rouge que moi. Tout au plus peut-on voir cette conscience à l'oeuvre, par exemple en observant des couleurs sur l'écran d'un scanner. Mais bon, on va me dire qu'avec les neutrinos c'est pareil ...

2. Le matérialisme fait de tous les composants de l'Univers la même essence : j'appelle donc matière inerte ( le non-vivant ) ce qui est né du Big-Bang ( ou de n'importe quoi d'autre, ou qui n'est jamais né mais existe quand même ), s'assemble pour former toutes sortes d'atomes, lesquels s'agglomèrent par le phénomène bien connu d'attraction gravitationnelle, pour donner étoiles, planètes et divers corps plus ou moins bizarres ( ce qu'on a déjà observé et ce qui reste encore à découvrir ). Tout cela reste inerte. Bien.

-> Sur une planète au moins ( à moins que tout cela ne soit qu'une illusion, ce que l'objectivité ne peut totalement rejeter ), une petite tambouille, des conditions favorables ( très favorables, oserais-je dire ), un climat adéquat, le bon thermostat et, allons-y, un poil de chance ( du point de vue d'un pianoteur de clavier ), le temps passant vite, mon brave monsieur, mais pas autant qu'il le faudrait, bref, un certain laps de temps plus tard, à force de patience aveugle, la matière inerte, ponctuellement, se combine pour former des particules ridicules que l'on dira douées de vie ; je vous fais grâce des caractéristiques de la vie, nous nous bornerons à constater qu'elle existe.

-> La vie se développant, grâce à encore un petit coup de chance ( l'opération a quand même dû se répéter n fois, et n, messieurs, est une valeur qui peut monter très haut, tous les mathématiciens savent ça ), elle en vient à se complexifier, par les vertus de l'évolution ( non, je ne remets pas sur le tapis l'histoire de l'entropie qui ... ). Et tout ça aboutit vers l'état de conscience d'au moins ... un habitant sur Terre ! Il s'agit de la personne qui à l'instant lit ces lignes, vous madame, monsieur, mademoiselle peut-être ? Allez, ne chipotons pas, soyons audacieux et posons que c'est une espèce entière qui jouit de conscience ( prise ici dans le sens de " je sais que j'existe ", ce qui est loin d'une définition mais ceux qui sont concernés comprendront ) ; vous noterez quand même que personne ne peut prouver que le gars qui se cache derrière Fox se sent réellement vivre, pas même ceux qui le connaissent de visu.

3. Le matérialisme apparaît donc pour certains ( Cyrillev, filou et ... d'autres ) comme une profession de foi :
L'état de conscience humaine ( avéré, mais non accessible à l'expérimentation scientifique ) est le résultat direct de mouvements de matière inerte, sans interventions extérieures ( je fais ici référence aux explications avancées par diverses religions et spiritualités, fondamentalement non-scientifiques, la plus répandue étant l'hypothèse-Dieu, le crochet céleste d'Yvap ).

L'objection de ces mêmes personnes serait de dire : tout ça c'est très joli ces ces petits atomes qui s'musent, mais qu'est-ce que moi je fais là-dedans ? ( " moi " étant la preuve irréfutable de l'existence de la conscience, preuve que chacun est le seul à connaître ) Il semblerait ( mais les apparences, on sait ce qu'il faut en penser, mon pauvre monsieur ) qu'il y ait, toujours pour ces personnes, un décalage qualitatif entre la matière inerte et le " moi ", lequel s'opposerait à la notion de cohérence globale ( l'expression est de moi ) caractérisant le déterminisme.
Les limites de ma pensée étant ce qu'elles sont, j'attends des questions des remarques des fous rires, un vent léger de réactions.

Kusmi a écrit un passage fantastique :
" Nous ne sommes que des machines infiniment plus évoluées, complexes, mais des machines tout de même ".
L'infini n'existe pas dans l'univers, il y a donc là un paradoxe qui vise à la métaphysique. Si nous sommes des machines " infiniment " perfectionnées, c'est que nous ne sommes pas des machines ( cette expression est libre de droits ). Je sais très bien que ce n'est qu'un abus de langage, je ne suis pas bête à ce point. Néanmoins, je pense que cette forme syntaxique traduit un émerveillement devant la réalité humaine ( la sienne ), et s'il avait voulu exprimer une position non-matérialiste d'une manière très fine, il n'aurait pas pu mieux dire !!!


ins174, le
Non Emile ! Pas d'accord du tout ! Il n'y a aucune chasse aux sorcières !
Il y a un simplement désir d'avoir un débat qui reste dans un cadre bien précisé au départ. Qui ne mélange pas tout dans tous les sens ! Relis attentivement ma présentation du sujet !
Et j'ai bien précisé plus loin que les machines on y viendrait plus tard. Mais pour bien comprendre ce qu'impliquent les machines il faut d'abord avoir débroussaillé les questions posées.

Il ne s'agit pas non plus d'évincer les interlocuteurs, au contraire ! Seulement les rares interlocuteurs ne débattent pas du sujet ! Eludent les questions posées ! Partent sur autre chose !
J'aimerais bien justement que l'on m'avance des arguments sérieux mettant en défaut ou en difficulté le matérialisme comme le prétend Cyrillev. Mais sur des bases opérationnelles, d'études sérieusement argumentées, pas sur de simples pétitions de principe ou d'actes de foi, qui n'ont aucune valeur dans un domaine scientifique.

Tss tss Emile ! Pour Feynman il s'agit d'image poêtique, tu le sais bien, ne joue pas sur les mots ! ;o))


post pour essayer mise en forme :) Pas moyen de retrouver. Par conséquent je vais donner une page qui plaira à mes contradicteurs.

http://www.automatesintelligents.com/biblionet/2002/aou/kurzweil.html

Et dont je tire ici un extrait qui va dans le sens de ce que je disait, on est pour l'instant pas capable de reproduire simplement un organisme mono-cellulaire qui a -2000 de QI.

On est loin de la synthèse d'un organisme entier, fut-il monocellulaire, mais il s'agit cependant d'un premier pas pouvant y conduire. Dans les cas où la faisabilité ne paraît pas assurée, ni aujourd'hui ni à terme, Kurzweil se dit convaincu que l'accès des scientifiques, dans quelques années, à des moyens de calcul et de simulation infiniment plus puissants que ceux d'aujourd'hui résoudront les difficultés. Il compte beaucoup pour ce faire sur les nanotechnologies.


je maintiens "chasse aux sorcières"... Je me souviens d'une fois où je suis citait pour mon plus grand malheur Sartre ici même et où je me suis aussitôt fait taxer de spiritualiste de la pire espèce. Faudrait alors qu'on m'explique qui est Sartre, ce qu'est une bonne fois pour toute le spiritualisme (vous avez l'air d'avoir les définitions vraies et en plus courtes) et même pendant qu'on y est... qui je suis ? o)))


Yvap si tu veux parler de "plus" de l'homme, il faut bien que ce soit par rapport a quelque chose... on ne peut pas faire autrement que de le mettre en rapport, et ici on a choisi les machines (on aurait pu prendre le chien).

Maintenant, on dit que le plus, c'est la conscience. OK. Ce n'est qu'une paraphrase, pour l'instant, puisqu'il il reste a spécifier la conscience par rapport a l'absence de conscience. Pour ce faire, il est pragmatique d'isoler un "symptome" simple de la conscience et j'en ai proposé un : toi, tu peux poser ton regard sur toi-meme et juger qu'il serait bon a cet instant d'entamer tel ou tel projet.

Maintenant, prenons une machine concrete, Peres propose Fritz. Celui-ci n'est pas capable de cela. Mais une extrapolation de Fritz a partir des meme concepts qui égissent son comportement le serait-elle? Si non :
- soit on a trouvé un "plus" authentique, et on répond à ta question "en quoi le matérialisme ne tient-il pas?";
- soit il faut trouver un meilleur exemple de machine. Quelqu'un?

Je crois qu'il est complètement vain d'espérer traiter ce probleme de maniere générale ici dans un forum (limité à 200 posts). C'est bien plus parlant de trouver des exemples bien définis et de parler de choses simples qui existent.


PS : pour Feynman je ne savais pas qu'il était aussi grand poète.o)) A ce sujet, je précise que c'est lui qui joue avec les mots en parlant de Dieu, pas moi. (il est excessivement rare que j'écrive ou parle autour de ce mot).


ins174, le
Merci Atms ! Enfin un interlocuteur un peu cohérent !
Bien envoyé ! Bien débroussaillé le problème ! Et justement de la part d'un spiritualiste.
Entièrement d'accord avec tout ça, sauf sur un point qui ne t'étonnera pas : Ce qui "apparaît" aux spiritualiste comme une "profession de foi" de la part du matérialiste n'en est justement pas du tout une ! C'est même tout le contraire !

En ce qui concerne ta remarque sur ce que dit Kusmi, je suis bien d'accord ! Et moi-même en matérialiste convaincu j'éprouve aussi cet émerveillement, mais n'y trouve aucune justification à quelque chose de "transcendant".


atms, le
Ouais ! Baston ! Allez, j'élève le ton sinon on ne m'entend pas :

Le spiritualiste dit que la conscience apparaît grâce à quelque chose, quelqu'un, qui n'est pas de la matière inerte ( indémontrable, irréfutable, définitivement non-scientifique ).

Le matérialiste dit : " ben, je ne sais pas très bien comment ça s'est passé, mais enfin je crois quand même que la tambouille, sur quelques milliards d'années, ça doit pouvoir marcher " . Ce serait très bien ( pas définitif, mais très fort ) si on arrivait à créer vie ou conscience expérimentalement à partir de l'inerte, mais pour l'instant, que l'on s'en estime proche ou éloigné, on n'y est pas. Donc cela reste une pétition de principe. En très gros, de l'athéisme.


atms, le
croisement ;o) 


possible Bravo ATMS pour ton excellent article

Sinon pour répondre brievement aux questions que l'on m'a posé je dirais quepour ce qui est de la conscience je reprendrais un passage de "jimmy" qui disait
"Peut-être faudra-t-il,comme le suggère Penrose, descendre au niveau quantique pour trouver dans la matière cet atome de liberté qui nous anime."
Pour aller un peu plus loin je pense qu'il faudrait remonter aux origines du (ou des si on suit les récentes découvertes") bigbangpour trouver finalement un début de réponse ou plutot une piste.
Et pour la deuxieme question concernant le jugement du bien et du mal.La plupart des philosophes ont considéré trés rapidement qu'il existait une certaine forme de morale collective par delà les civilisations ou les peuplades les plus primitives meme isolées les unes des autres.
Peut etre peut on expliquer cela facilement si l'on veut bien admettre que la conscience a pu prendre forme à l'état de la fameuse soupe primitive.



reeuhh Lol a t'entendre atms je serais matérialiste. Mais bon tu n'aurais pas tout à fait tord vu que j'ai commencé mon "parcours" par ce point de vue...Il n'empeche que c'est peut etre cette tambouille qui est spirituelle...


ins3753, le
Pas mal atms Ce que j'essaye principalement de faire, c'est un parallèle entre les mécanismes de la machine, et les mécanismes de la "machine" homme pour arriver au même résultat. Et selon moi il ne sont pas si différents dans le fond.
Quand à mon emerveillement, la complexité du corp humain m'etonnera toujours (en fait rien que le cerveau en lui même suffit). Et même si je me joue prophète en prédisant que la machine réussira un jour à egaler notre niveau de conscience, ou tout du moins, en avoir les résultats similaires, je suis bien curieux de voir celà!


bof Pour l'instant aucun ordinateur n'est plus intelligent ou possede un degré de conscience supérieure à un grille pain, c'est à dire le néant. Recreer un mécanisme similaire au corps humain pour moi ne peut conduire qu'à construire un pantin, qui pourrait certes faire des choses mais en aucun établir un concept de lui meme c'est a dire posséder une conscience. Et a mon avis il y'a un truc plus rapide pour arriver à créer quelque chose c'est d'aller niquer "oups" la voisine...


Atms "Le spiritualiste dit que la conscience apparaît grâce à quelque chose, quelqu'un, qui n'est pas de la matière inerte ( indémontrable, irréfutable, définitivement non-scientifique )."

Pas nécessairement vrai. C'est une démarche scientifique très courante que de rejeter une hypothèse parce qu'on n'a pas pu la vérifier. Donc:
- hypothèse : la conscience émerge uniquement de matière inerte
- à ce jour, toute l'expérimentation livrée pour vérification indique que l'hypothèe n'est pas vérifiée
- on rejette l'hypothèse.

On peut très bien etre "spiritualiste" pour des raisons scientifiques.

Apres ca, quelqu'un peut dire:"oui, mais on n'a simplement pas encore trouvé le bon protocole etc; je crois fermement (je crois, notez bien) qu'on y arrivera" : et le matérialiste apparait comme un croyant.


clap, clap, clap ! o))) 


Mon post precedent s'adresse aussi a Yvap, qui croit pouvoir dire "En l'occurence, il incombe d'en faire la preuve à CEUX qui prétendent que la conscience, l'esprit sont d'un autre ordre que simplement la matière, qu'ils nécessitent un "plus", pas à nous.Nous, nous n'avons pas besoin de cette hypothèse."


Vraiment, vaut mieux parler d'exemples concrets.


ins174, le
Houlàlà ! ça part à nouveau dans tous les sens ! Carbo : Méprise ? Malentendu ?
1. Ce n'est pas moi qui ait parlé de ce "plus", mais filou.
2. Ce "plus" N'EST PAS la "conscience" mais ce qui, si j'ai bien compris, l'expliquerait ou la produirait, et non pas le cerveau seul, donc la matière seule comme le pensent les matérialistes qui eux n'ont pas besoin de ce "plus".

D'où ma question initiale. Qu'est ce que serait ce plus ? Jusqu'à preuve du contraire la science toutes disciplines confondues n'a pas trouvé d'autre chose dans l'Univers que la matière et les forces qui la régissent, sous toutes les différentes formes qu'elles peuvent prendre. Alors ?

Filou : Le nouveau site que tu proposes est un très bon site ! Bravo !
Maintenant, je ne vois pas ce que cet extrait, avec lequel je suis bien évidemment d'accord, amène au sujet. En quoi donne-t-il une indication sur ce que serait ce "plus" dont tu nous parles ? Tu ne réponds toujours pas à la question !
Alors je la pose autrement : Est-ce que pour toi l'évolution biologique seule sans aucune autre intervention de quelque nature que ce soit peut expliquer l'émergence de ce que nous appelons la conscience, ou faut-il un ingrédient supplémentaire ?
C'est plus clair comme ça ?
Emile : Je n'ai rien, mais alors strictement rien contre le spiritualisme, tant qu'il reste dans SON domaine, mais suis résolument contre lui s'il se mêle de ce qui ne le regarde pas et prétend diriger la recherche de connaissances !


du spirituel dans l'art : il y a de très beaux dessins dans nos cavernes ; la voilà peut-être l'émergence de la conscience. o))


le feu fut aussi une très belle invention. 


ins174, le
Ah non Carbo ! Pas d'accord ! Ta démonstration ne tient pas !
Tu fais même la démonstration d'une démarche non scientifique.
Ce n'est pas parce qu'une hypothèse n'est pas démontrée que ça démontre automatiquement la thèse antagoniste !
La vraie démarche scientifique est de dire "je ne sais pas" ou "impossible de trancher". C'est tout différent !
Celui qui épouse le spiritualisme pour des raisons "scientifiques" se met le doigt dans l'oeil jusqu'au coude !
Il peut avoir d'autres raisons bien plus valables, mais qui ne relèvent aucunemant d'une démarche scientifique.


ah les ismes !! le matérialisme tout comme le spiritualisme propose UNE VISION DU MONDE. Qu'entends-tu donc alors Yvap par démarche scientifique ? Hi, hi


ins174, le
Encore Carbo : ... Bien entendu que c'est à celui qui prétend avoir besoin d'un élément supplémentaire d'apporter la preuve qu'il est effectivement nécessaire !
Pas à celui pour qui il n'est pas nécessaire. C'est le principe d'économie de moyens et de simplicité.
C'est effectivement du réductionnisme, mais bien compris. C'est le fondement de toute démarche scientifique et rationnelle !


non une découverte ;o))))))


pfff ça galope je répondais à feu notre mimile ;o)


tout à fait peres o))) 


ca se croise mais j'avais bien compris. 


Mais si pourtant, Yvap. Hypothèse : la conscience émerge purement de matière inerte.
Contraposée : la matiere inerte ne suffit pas à faire émerger la conscience.

L'une ou l'autre de ces hypothèse est vraie. Tant que tu n'as pas démontré la véracité d'une hypothèse, tu la considères comme fausse.

Dans l'état actuel des connaissances, rien ne vient étayer la première hypothèse, et rien ne vient contredire la deuxième.

En science, on fonctionne comme en justice : présomption d'innocence.


Il y a d'autres mystères similaires, actuellement; pax exemple en astrophysique.

On pense bien connaitre la matiere dont sont faites les étoiles, les particules qui circulent entre elles etc. Quand on regarde notre galaxie, on compte les etoiles et le reste et on estime sa masse.

Pourtant, quand on la regarde tourner sur elle-meme, on s'apercoit que sa vitesse de rotation est beaucoup trop lente par rapport a la masse qu'on a estimee precedemment. En fait, notre galaxie est 10 fois plus massive que ce qu'on obtient en sommant toute la matiere qu'on y voit (i.e. qui y rayonne).

Dans ce cas, tres similaire a celui qui nous occupe mais non lié a la spiritualité ou a la place de l'homme dans l'univers, les scientifiques n'hesitent pas a en conclure qu'il y a quelque chose de plus que tout ce qu'on connaissait jusqu'ici et qu'on peut detecter avec nos moyens traditionnels. Bien sur, ici ce quelque chose n'est pas Dieu, mais probablement des particules massives inconnues et interagissant de facon negligeable avec la matiere ordinaire.

Juste pour montrer un exemple de cette demarche bien scientifique.


Et pour finir... c'est pas un monologue, mais de temps en temps je valide pour mieux voir ou j'ensuis :)

Pour finir donc, en science tu ne tranches jamais absolument, mais toujours avec avec un degré de confiance que tu essaies d'estimer le mieux possible. Donc bien sur, ce que je dis ci-dessus ne conduit pas scientifiquement a considérer l'hypothèse spiritualiste comme définitivement prouvée. Mais quand tu définis deux hypothèses A et B dont l'une ou l'autre est vraie, qu'aucune réalité expérimentale n'étaie A et qu'aucune ne contredit B, tu préfères (statistiquement parlant) B. Dans notre cas, c'est dur d'estimer les degrés de confiance, j'en conviens...


ins174, le
Toujours pas d'accord Carbo ! Bien essayé cela dit ! Pourrait en bluffer plus d'un ! ;o)

Reprenons, tu nous dis :
L'une ou l'autre de ces hypothèse est vraie. Tant que tu n'as pas démontré la véracité d'une hypothèse, tu la considères comme fausse
Raisonnement fallacieux ! Une hypothèse non démontrée reste une hypothèse. Une fois démontrée elle devient une certitude, nuance ! Grosse nuance ! Et seule une certitude peut invalider la thèse opposée. En l'occurence ce n'est pas le cas. Donc statu quo.

Maintenant, contrairement a ce que tu, et beaucoup d'autres avancent, dans l'état actuel des connaissa


"tu la considères comme fausse": raisonement fallacieux?!? je te dis que c'est comme ca qu'on travaille! Vois aussi mes posts "mystère" pour un autre exemple moins sensible, "Et pour finir...", pour nuancer un peu ce qu'on entend par "hypothese fausse".


ins174, le
Toujours pas d'accord Carbo ! Bien essayé cela dit ! Pourrait en bluffer plus d'un ! ;o)

Reprenons, tu nous dis :
L'une ou l'autre de ces hypothèse est vraie. Tant que tu n'as pas démontré la véracité d'une hypothèse, tu la considères comme fausse
Raisonnement fallacieux ! Une hypothèse non démontrée reste une hypothèse. Une fois démontrée elle devient une certitude, nuance ! Grosse nuance ! Et seule une certitude peut invalider la thèse opposée. En l'occurence ce n'est pas le cas. Donc statu quo.

Maintenant, contrairement a ce que tu, et beaucoup d'autres avancent, dans l'état actuel des connaissances justement, beaucoup d'éléments aussi bien physiques, biologiques, neurobiologiques, évolutionnistes, informatiques, philosophiques qu'épistémologiques viennent étayer, renforcer la première hypothèse !
Alors que la seconde se réduit à une pétition de principe, un acte de foi, malgré les tentatives de certains savants parfois très connus.

Oui, ce n'est pas encore la certitude, d'accord là-dessus, seulement le plateau de la balance se charge de plus en plus du côté matériel et s'allège de plus en plus du côté spirituel, et ça penche sérieusement maintenant !

Ton exemple/parallèle sur la "masse cachée" de l'Univers est un mauvais exemple.
Tout simplement parce qu'elle, cette masse cachée, même si on ne sait pas de quoi elle est constituée, on détecte réellement sa présence ! Elle laisse des traces mesurables incontestables.
Sans elle, impossible d'expliquer la dynamique des galaxies en accord avec les observations et les lois connues de la physique. Elle est donc "nécessaire" !
Par contre, le "plus" dont se prévalent les spiritualistes n'est d'une part pas nécessaire à la thèse matérialiste, et d'autre part on n'en a jamais décelé la moindre manifestation tangible.
Fin du parallèle, de l'analogie !


J'vais appelé mon pote Karl Popper si ca continue ? Yvap tu dis : Par contre, le "plus" dont se prévalent les spiritualistes n'est d'une part pas nécessaire à la thèse matérialiste, et d'autre part on n'en a jamais décelé la moindre manifestation tangible. Et les oeuvres d'art, et le langage (y-a-t-il une conscience anté-prédicative chez l'homme ; Peres pourrait peut-être nous répondre ? o))...) et l'idée de bonheur, et l'assassinat, et la guerre... tiens voilà une science humaine, la guerre ! Etc.


Le plus chez l homme reside dans la possibilite de creation . L ordinateur ne peut creer ce qui est hors de ce qu on lui a appris . Par ailleurs il est tres difficile de discerner le libre arbitre de l homme car celui est devenu un robot


et l'IDEE D'INFINI qui est en moi comme aurait dit Descartes. o)


Yvap tu es trop péremptoire, ca me saoule! Désolé!

La masse cachée de l'univers est tangible de la meme manière que la conscience est tangible (j'en vois l'effet, je la détecte).
On ne peut expliquer ni la masse cachée, ni la conscience, en n'utilisant les ingrédients matériels (la matière et ses interactions) bien établis à ce jour.

Voila le parallèle.

Et ne me fais pas dire ce que je ne dis pas - le parallèle s'arrête là, il sert juste à montrer un exemple d'une démarche scientifique bien établie ("fallacieux", comme tu dis), et je ne prétends pas les deux "mystères" doivent s'expliquer par la même cause.Je ne dis pas non plus que la conscience n'est pas explicable/reproductible a long terme par une extension de nos connaissances scientifiques.


.. en n'utilisant que... 


Franchement le langage de l ordinateur est toujours le meme tandis que celui de lhomme evolue


ins174, le
Pour finir ... D'accord avec ça, le problème étant justement que dans le cas qui nous occupe, l'hypothèse A (aucune réalité expérimentale ne l'étaie) est tenue par la position spiritualiste !
Par contre il sera difficile de nier tous les acquis, et ils sont de plus en plus nombreux, des neurosciences, et en particulier tout ce qui se découvre grâce à l'imagerie médicale qui permet de voir en temps réel le fonctionnement de plus en plus en détail du cerveau.
Voir à ce sujet le n° de ce mois d'Octobre de Pour la Science, p.114 l'article de Jean-Pierre Changeux faisant le point sur la question.


lil faut que je retrouve une thses sur Marx


...de nos conaissances scientifiques concernant la matière, ses interactions, ses phases, ses états.


En gros si je me souviens bien cest le milieu qui determine la conscience et non le contraire ; Il est possible de croire a un quelconque libre arbitre mais en fait il y a une sorte d espace de flottement qui est en sorte l arrivee vers un autre determinisme


Le libre arbitre est une utopie auxquel il faut croire si on veut de la vie humaine un cadeau qui ne sente pas l ennui .


on n'a pas dit que les neurosciences n'amenaient pas de nouvelles découvertes. Notamment la question se pose de savoir pour certaines maladies dites psychiatriques, si ce n'est pas tout bonnement une affaire de biochimie dans le cerveau. Il demeurera que la schizophrénie est aussi un problème de la conscience envers et dans un MILIEU.


cerbere optimiste alors !? 


un peu de lecture pour la nuit ; o) L’âme loge où elle peut. Pour se cheviller au corps, toutes sortes de recettes lui ont convenu, au fil des siècles et des cultures. Elle s’installa dans le foie, les poumons, le cœur, la moelle, les reins. La liste n’est pas limitative. Rien n’interdit de songer qu’une peuplade exotique et fabuleuse l’ait située un jour dans le coude, les ongles, les lobes d’oreilles... Peu importe, puisque ces localisations sont seulement imaginaires. Le cas du cerveau, en fin de compte, est-il très différent ? Nous pensons sans savoir vraiment de quelle manière nos représentations se développent et s’organisent. Ce que nous éprouvons " dans notre tête " n’est pas directement lié, du point de vue de notre impression vécue, avec les mécanismes physiques qui accompagnent ou engendrent ces états de conscience. Il en serait pratiquement de même, à la limite, si nous réfléchissions au moyen de nos orteils, ou grâce à nos sourcils... De telles affirmations peuvent déclencher chez un biologiste protestations et refus : " Ecartons ces vieilles lunes, dira-t-il en substance. Nous savons de science sûre, et depuis bien longtemps déjà, que c’est avec notre cerveau que nous pensons. Nous sommes désormais en passe de connaître la marche de connexions innombrables. Nous résoudrons bientôt les paradoxes de la motricité, de la mémoire, du langage, de la création même ! L’âme n’a déjà plus d’existence, elle n’aura bientôt plus de secrets ! " Il se pourrait qu’un philosophe demande alors si tout cela est aussi sûr que le proclame la superbe assurance du discours scientifique. Ce gêneur tenterait de souligner l’écart, insuppressible à ses yeux, entre expérience vécue et modèles théoriques construits. Pour éviter querelles et malaises, chacun bien vite retournerait chez soi, qui à son laboratoire, qui à sa bibliothèque.

Cette fois, le scientifique et le philosophe ont accepté d’endurer un dialogue réel. Pas un semblant de conversation ni une machine à consensus, mais une rencontre avec aspérités, chocs, tournants. Le résultat est diablement intéressant. Tout oppose en effet Jean-Pierre Changeux, héritier des positivistes et des matérialistes, et Paul Ricoeur, fidèle à la richesse inépuisable du vécu et à ses interprétations multiples. L’un se passionne pour les synapses et se fâche quand il entend parler de transcendance, l’autre cherche l’ouverture du sens et plaide pour le maintien de divers registres d’explication. Le premier se méfie des extases et des inspirations surnaturelles, le second doute que toute vérité soit observable au microscope. Ils se respectent et le montrent en ne se faisant pas de cadeaux. Chacun souligne les insuffisances, ou les incohérences, ou les obscurités de la position de son interlocuteur. Tous deux s’efforcent de briser les caricatures : Changeux n’est pas " réductionniste ", Ricoeur n’est pas "spiritualiste".

Sans vouloir être systématiquement en désaccord sur tout - loin de là ! -, ils ne cherchent pas à construire une conclusion commune. Les grandes questions abordées - relations de l’esprit et du corps, de la science et de la foi, de l’évolution de l’éthique - ne débouchent pas sur une réponse unique, motion de synthèse triste ou conclusion chèvre et chou. Tant pis pour ceux qui exigent que la vérité leur soit livrée, une fois pour toutes, par colis express. Cet échange est exemplaire par sa manière de creuser les désaccords, de mettre en lumière des perspectives inconciliables. Il renoue avec une tradition en voie de disparition : des esprits que tout sépare choisissent de prêter attention à leurs divergences et de trouver certaines raisons d’agir ensemble. La plus profonde discordance entre Jean-Pierre Changeux et Paul Ricoeur concerne évidemment la portée des nouvelles connaissances du fonctionnement neuronal. Pour Changeux, il ne fait pas de doute que les " progrès éblouissants " accomplis en ce domaine au cours des dernières décennies ouvrent la voie à une mutation de nos manières de penser. La connaissance scientifique de nos neurones devrait conduire à une meilleure compréhension des relations humaines, voire à une possible fondation de l’éthique dans la nature même de nos capacités neurophysiologiques. Aux yeux de Ricoeur au contraire, l’avancée des neurosciences et la réflexion sur nos expériences vécues se situeront toujours, par essence, comme sur deux registres distincts et sans lien nécessaire. Argument : " Mon cerveau ne fait pas partie de mon expérience corporelle " - la science peut bien m’apprendre ce que je pense " avec " mon cerveau, elle peut m’indiquer de plus en plus précisément selon quels mécanismes, ce point de vue, aussi exact et rigoureux qu’il soit, demeure extérieur à mon vécu et n’augmente pas la connaissance utilisable que j’ai de mon expérience dans le monde humain.

Un tel dialogue doit susciter une multitude de lectures. L’une des plus instructives noterait ce paradoxe : plus l’écart se creuse entre les deux interlocuteurs, plus leur possibilité d’action commune s’accroît. La dernière partie du livre, qui aborde la question de l’éthique universelle et de ses éventuels fondements biologiques, souligne ce phénomène. Alors que la distance entre le biologiste libre-penseur et le philosophe chrétien se trouve nettement marquée, leur deux esprits se rejoignent sur des valeurs communes de tolérance, de respect d’autrui, de souci de la souffrance de l’humanité. Sans doute n’y a-t-il rien là de surprenant. Que des humains s’entendent sur le refus de la violence absurde et la recherche du bien vivre est certes la moindre des choses, quand bien même ils prêtent à cette quête un sens fort différent. Ce dialogue ne constitue pourtant pas une énième version de la paix des hommes de bonne volonté ni une variation sur la rencontre entre celui qui croyait au Ciel et celui qui n’y croyait pas. Mieux vaut le lire comme un état des lieux partiel des interrogations philosophico-scientifique de notre fin de siècle.

On devrait alors se demander comment rendre raison de distances apparemment irréductibles subsistant entre les points de vue. Est-il possible de comprendre pourquoi, d’un côté, on privilégie l’exactitude scientifique et la vérification expérimentale tandis que, de l’autre, est mise en avant l’infinité insondable des significations et des récits humains ? " Les hommes pensent suivant la disposition de leur cerveau ", affirme Spinoza. On se fourvoierait toutefois en entendant cette formule seulement comme une relation de cause à conséquence. La phrase peut suggérer que telle disposition produit telle pensée, mais ne le dit pas. Il est tout aussi légitime d’entendre que le cerveau se dispose selon les pensées, que ses modifications les accompagnent - sans les engendrer. Chez Spinoza, ces deux processus s’accomplissent parallèlement, sans qu’on puisse soutenir que l’un est cause de l’autre. C’est un équilibre de ce type - subtil, fragile - que l’on cherche à réinventer. La recette de l’âme classique se cuisinera-t-elle bientôt avec nos ingrédients ? De grands chefs essaient.

Roger-Pol Droit ; sur le livre récent de Changeux & Ricoeur aux éditions Odile Jacob bien entendu.


Les decouvertes en neurosciences et autres apportent de la comprehension quant à une partie du fonctionnement du cerveau, pour reprendre l'exemple d'Yvap.

Elles n'apportent pour autant en rien a l'hypothèse "la conscience émerge uniquement de matière inerte", il ne faut pas mélanger les problèmes. Pour étayer cette hypothèses, je voudrais voir des exemples de machines artificielles allant dans ce sens.


Les decouvertes en neurosciences et autres apportent de la comprehension quant à une partie du fonctionnement du cerveau, pour reprendre l'exemple d'Yvap.

Elles n'apportent pour autant en rien a l'hypothèse "la conscience émerge uniquement de matière inerte", il ne faut pas mélanger les problèmes. Pour étayer cette hypothèses, je voudrais voir des exemples de machines artificielles allant dans ce sens.


Les decouvertes en neurosciences et autres apportent de la comprehension quant à une partie du fonctionnement du cerveau, pour reprendre l'exemple d'Yvap.

Elles n'apportent pour autant en rien a l'hypothèse "la conscience émerge uniquement de matière inerte", il ne faut pas mélanger les problèmes. Pour étayer cette hypothèses, je voudrais voir des exemples de machines artificielles allant dans ce sens.


Les decouvertes en neurosciences et autres apportent de la comprehension quant à une partie du fonctionnement du cerveau, pour reprendre l'exemple d'Yvap.

Elles n'apportent pour autant en rien a l'hypothèse "la conscience émerge uniquement de matière inerte", il ne faut pas mélanger les problèmes. Pour étayer cette hypothèses, je voudrais voir des exemples de machines artificielles allant dans ce sens.


"briser les caricatures"... j'aime assez cette idée.


Carbo, tu es parkinsonien ? o)))))


Ouh làlà ma qué passa mama? é possibilé dé nétoyé oun po?


Esprit où es-tu ? Au fait, pour ne pas conclure, savez-vous que tous nos atomes se renouvellent intégralement tous les cinq ans environ ?Alors, dans la matière l'esprit...?


Les decouvertes en neuro-sciences et theorie de la decision, c'est le Nobel d'Eco cette annee. Je vous conseille d'urgence d'aller jeter un oeil sur le raport des vikings, et le pourquoi du comment de l'attribution (ces pitres auraient le donner a Tversky sw son vivant, mais bon... sont lents par nature).
Pour mettre mon grain de sable dans la machine, je dirais que Carbo a raison sur toute la ligne... a moins bien sur que je ne recoive le p'tit paquet de l'ami Yvap sous peu...


atms, le
Vite fait ... Je dirais que nous employons des moyens matériels ( la fameuse matière inerte ) pour décrire le monde ( le rôle de la science, non ? ), or le " petit plus ", l'esprit, n'étant pas de même nature, s'il existe ( voir le passage de ma première et longue intervention sur le décalage qualitatif ), il n'est pas accessible par ces moyens ( j'aurais presque envie de faire intervenir Gödel, mais à froid, là, comme ça, ... ).

On pourrait donc mener toutes les expériences que l'on veut sans nourrir le moindre espoir de débusquer l'hypothétique esprit. J'ai déjà plus ou moins dit ça, mais sous une autre forme. Que les neurosciences nous disent comment tourne le cerveau, très bien, mais pourquoi cela s'est-il mis en place ? On a le mécanisme ( dans le meilleur des cas ), pas le principe. Pour simplifier, je demanderais : d'où viennent les conditions initiales de ce système ? Il me semble qu'on en reste dans le non-accessible.

Corollaire sous-jacent : accéder à l'esprit par l'esprit, et là il faudrait accepter de faire parler ses sentiments propres. La science peut intervenir dans ce processus, mais dans un rôle secondaire de détection de signes, et jamais dans celui, principal, de fourniture de preuves ( je persiste dans l'affirmation du caractère indémontrable, sans en nier aucunement l'intérêt ).


Ref Perstroika Comment ça, une question qui n'est pas posée ? "Les programmes d'échecs relèvent-ils de l'IA?". Mettre en question les termes du sujet, (ici intelligence artificielle) c la première étape indipensable pour tenter de répondre à une question. Non ? (Pour gaffeuse : oui, pour penser il faut savoir qu'on pense).


Question au camp des 'spiritualistes' Quand et comment est apparue la conscience?Il me semble en effet raisonnable de penser que les premières cellules monocellulaires étaient dépourvues de conscience. Or les êtres humains en possédent une. Cela semble donc suggérer que celle-ci est apparue au cours de l'évolution. Donc on peut en déduire qu'elle est due à un processus respectant les lois de la physique. Autrement dit, la conscience est quelque chose qui respecte les lois de la physique, ce qui implique qu'on doit pouvoir l'étudier de façon scientifique, et même pourquoi pas, dans des temps futurs, être capable de créer des consciences "artificielles"...PS : atms, peut-tu m'expliquer pourquoi tu cites Gödel dans ton post.*


ins174, le
Décidément ! ...C'est ahurissant ! ... On ne parle pas de la même chose !
Comment voulez vous qu'on avance et se comprenne ?

Le "plus" dont il est question N'EST PAS la conscience ou l'esprit. C'est ce qui serait nécessaire, "les conditions" si vous préférez, pour qu'elle ou il apparaisse !
Ce qui ne veut pas dire que la conscience humaine ne peut être considérée comme un "plus" ou de "degré différent" par rapport au reste du règne du vivant, et bien entendu elle l'est différente, elle a non seulement un mais DES "plus" ! Je n'ai jamais dit le contraire.
Mais ce N'EST PAS de ce "plus" là dont on parle ! Combien de fois dois-je le dire ?Emile : D'accord avec ce que tu dis. Mais on ne parle pas de la conscience elle-même ou de ses "productions" comme l'art. C'est pas ça le sujet !
Sur le texte que tu nous proposes : Je suis évidemment d'accord avec la plus grande partie de tout ça.
Sauf évidemment avec "l'argument" de Ricoeur comme quoi la connaissance scientifique sur ce qui se passe à l'intérieur de mon cerveau ne ferait pas partie de mon "vécu". Disant cela, ne voit-il pas qu'il nie tout simplement l'apport de la culture humaine en tant qu'agent intervenant sur SA conscience et réduit à néant SON activité même de philosophe ? Assez plaisant tout de même !
Où ferais-je erreur ?

Carbo : La thèse "la conscience émerge de la matière inerte" est tout simplement la théorie de Darwin. Si tu veux la réfuter, t'as du pain sur la planche ! ;o))
La théorie de Darwin est une théorie scientifique, non ?
Elle "présuppose un monde qui est absurde au sens existentialiste du terme : non pas ridicule mais vain, et cette hypothèse est une condition nécessaire pour avoir une analyse de la notion de but qui ne repose pas sur une pétition de principe. Il est douteux que nous puissions imaginer un principe non mécaniste mais aussi qui ne repose pas sur une pétition de principe pour expliquer le dessein dans le monde biologique ; il est tentant de considérer notre refus des pétitions de principe dans le cas présent comme une allégeance au matérialisme mécaniste, mais la priorité de ces postulats est claire ...
Le raisonnement est le suivant : La théorie matérialiste darwinienne peut ne pas être la seule théorie dénuée de pétition de principes sur ces sujets, mais elle est une théorie de ce type, et c'est la seule que nous ayons, ce qui est une raison ausi bonne que possible pour épouser le matérialisme.
" [Dennett, Darwin est-il dangereux ? p.178]

Atms :Et cette théorie montre effectivement "comment" la conscience humaine a pu apparaître dans l'évolution.
Le "pourquoi" n'est pas de son ressort !
Cette question présupposerait un "but" ou un "dessein" préalable au monde. Nous sommes là dans la théologie, plus dans la science. Désolé !
J'ajoute que si nous décelons un "dessein" dans l'évolution, c'est à postériori, nous ne faisons qu'examiner des résultats d'un processus. Cela nous "apparaît" comme le résultat d'un "dessein" d'un "projet", parce que nous sommes habitués à examiner les choses sous l'angle "cause à effet", mais à ce titre tout résultat d'une action pourrait être considéré comme un "dessein" y compris le résultat d'un lancé de dé ! Alors à moins de croire à la télékynésie ? ;o))

Alors évidemment, c'est bien là que le bât blesse pour beaucoup de gens ! Cette théorie montrant que nous sommes issus de la matière inanimée, ne faisant intervenir aucun autre "agent" quel qu'il soit, met à mal beaucoup de croyances ou intuitions sur la "nature particulière", comprenez "surnaturelle", de nos consciences. Car il devient évident à la lumière attentive de toutes les données scientifiques que nous sommes le produit aveugle de processus mécaniques, de processus algorithmiques pour être plus précis, donc en quelque sorte nous-mêmes des "machines" comme l'a bien fait remarquer Kusmi plus haut.

Et c'est là que nous rejoignons les machines. Car il est évident que ce qui précède ouvre la porte à l'IA réelle. Ce qui s'est passé pour nous, pourquoi ne serait-il pas possible que cela se passe aussi dans d'autres "substrats" matériels une fois atteint un degré de "complexité" suffisant ?


Pas d'ac. Val ... J'vois pas pourquoi Ignorer que je pense m'empêcherait de penser ... mais j'crains qu'on soit loin du sujet ... car ce que toi tu écris je pige ... le reste m'est bcp plus inaccessible.


Ca fout les boules !!!!!!! Le sujet de départ était "matérialisme et libre arbitre", on est parti un peu dans toutes les directions...Revenons 5 minutes, si vous le voulez bien, à cette question qui me fascine depuis longtemps.Imaginons une table de billard, les boules sont disposées en triangle, on "casse" ce triangle avec la boule blanche. On conçoit aisément que le mouvement des boules blanches est entièrement déterminé: la boule 11 n'est pas "libre" de partir se coller au plafond par exemple. Et si on refaisait exactement la même expérience 10 ans plus tard, avec exactement les mêmes paramètres, on obtiendrai exactement la meme position finale pour toutes les boules. A la limite, un super-mèga calculateur des familles pourrait meme prévoir la trajectoire exacte de chacune de ces boules si on lui donnait avec précision la liste de tous les paramètres de cette expèrience et la connaissance des lois physiques qui entrent en jeu. La question n'est pas ici de savoir si ce calculateur des familles existera un jour, mais plutot de voir que toutes ces boules ont un mouvement déterminé.Eh bien, pourquoi en serait il autrement de notre cerveau ?? Les atomes qui le constituent ne sont ils pas, eux aussi, régis par des lois physiques, tous comme les boules de billard ?Il me semble qu'au final le mouvement de ces atomes (et donc le fonctionnement de notre cerveau) est aussi déterminé que le mouvement de ces boules de billard. Le sentiment de liberté vient juste du fait qu'on ne connait pas les paramètres qui nous déterminent (=l'éducation, le film que tu as vu hier, ce que tu as mangé ce matin, le temps qu'il fait, la tete de la voisine etc ..). Du reste, bon nombre d'expèriences montrent d'ailleurs après coup que des choix qu'on croyait faire "librement" était en fait déterminé: telle femme qu'on croit choisir librement est en fait déterminé par la mère qu'on a eu ...Bref, ce "déterminisme" que les sciences humaines mettent de plus en plus en évidence, ne serait il pas un déterminisme absolu ?? Et ce "libre arbitre" qu'on croit expérimenter chaque jour ne serait il pas une illusion ??M'en voulais pas , j'ai été entièrement determiné à rédiger ce petit texte ;)


Yvap, l'aspect matérialiste de la théorie de Darwin est une hypothèse, à strictement parler. Savoir si oui ou non cettehypothèse est confirmée ou non par l'expérience fait débat.

Je ne veux pas la réfuter (Carbo vs. Darwin, mort de rire), mais je ne suis pas persuadé qu'elle soit la seule alternative compatible avec l'expérience.

De toute facon, je n'exprime pas mon point de vue sur la question, seulement je pense que ta question est mal posée. J'ai voulu te montrer qu'il est possible d'etre matérialiste par foi, et "spiritualiste" (j'aime pas ce terme : j'entends par la quelqu'un qui revendique ne pas pouvoir expliquer la conscience à l'aide de notre compréhension de la physique du monde) par "déduction scientifique" (posts "mysteres" et "et pour finir").

De plus tu affirmes que c'est aux spiritalistes de justifier leur recours à une hypothèse dont les matérialistes n'ont pas besoin : je t'ai montré qu'il est tres plausible de considerer que ce sont les materialistes qui font une hypothese (après tout, il faut encore qu'il prouvent par l'experience que la conscience peut sortir de l'inerte).

Tu te places comme le representant du Rationnel Matérialiste contre l'Irrationnel Spiritualiste, mais ce clivage est discutable, pour le moins.


Hum hum ... ... le hasard , il est déterminé ? on peut le mettre en équation ?


Yvap, tu dis : "Et cette théorie [darwinienne] montre effectivement "comment" la conscience humaine a pu apparaître dans l'évolution. Le "pourquoi" n'est pas de son ressort ! "
Pour moi le "pourquoi" n'a pas trop de sens, mais penses-tu réellement qu'elle démontre scientifiquement le "comment" ?
Est-ce qu'on a pu faire des expériences ? Est-ce qu'on a pu reproduire les conditions dans lesquelles la conscience a émergé ?
Je ne crois pas, donc il me semble que la théorie de Darwin est davantage un travail d'historien qui met de l'ordre dans un ensemble d'évènements, qu'une théorie scientifique. Mais je peux me tromper ...


Et d'ailleurs, (follow-up bobov) une bonne théorie matérialiste se doit également d'expliquer le pourquoi.

Montrer qu'on peut faire émerger une conscience par des moyens purement physiques est une chose; mais après il faut encore montrer qu'un tel système physique peut s'organiser de facon a faire emerger une conscience spontanément (puisque nous, consciences, sommes bien là).


Emile la phrase prefere des optimistes , c est ca ira mieux demain . Il pense que le monde evolue . Or ce n est pas le monde qui evolue mais la conscience


Yvap je comprends pas ; Comment tu veux etudier l homme sans passer par la conscience ? Si tu ne fais pas cela le debat est fausse .D autre part derriere le sigle IA , il y a un fantasme scientifique qui est de creer quelque chose d aussi intelligent que l homme


Euh, personne n'a lu mon post? Meerci Carbo au fait, pour le regulateur au milieu des candides...


V'la le lien vers les vikings...  Nobel and Neurosciences

With Love,
Baba


Pfiou, ça ruissèle de truismes et d'idées courtes par ici... Arriverons-nous jamais à démêler quelquechose de tout ça ?
Déçu que même baba soit pas plus lucide. Enfin ça rassure qd mêmed'en voir quelques uns entrevoir la lumière : ouf !

Peres, pétiteur de principe.


Peres, détenteur de la Vérité? Justifie un peu mieux, mon vieux, comme on a appris a l'école. Le gars qui pense pas comme toi manque de lucidité (si c'est pas ce que t'as voulu dire, fais un erratum sur ton post ci-dessus)? Fais un peu d'exercice, déraidis-toi, remets-toi à douter un peu en termes simples, plutot que perfectionner ton maniement des concepts a langage complexe.


Pfff faut tout leur expliquer ;o) T'as pas vu la signature Carbo ? Tu sais ce que veut dire "pétition de principe" ?
Bref, c'était de l'ironie. Je parodiais le style baba qui fait pas bcpmieux que moi juste au-dessus, à la différence près que lui neplaisante pas ;o)

J'espère avoir le temps de poster sérieusement un truc.


réf. Peres ca t'apprendras à utiliser des ismes à ton tour. o))))


Ah bon alors je me rétracte aussitot, appendice codal interpattes. Sorry :)


l'huître se rétracte au citron. o)))))))) 


Enfin carbo tu me déçois, tu me connais qd même ;o) Oui, il avance. (je parle à Emile, j'anticipe)


Tiens c'est vrai ça ! Il aime pas le lieu commun
Ni les ismes

Hmm, message subliminal digne d'El Cave...;o)
Désolé


Quid ? 


Ouais je te connais Peres, enfin pour autant que blabla sur F-E blablabla...
Quand j'y repense, ton intervention "ironique" ci-dessus n'est pas si différente de tes interventions sérieuses... :)


Pour YVAP Tu dis que le "PLUS" n'EST PAS la conscience. Ah bon ? C'est toi qui dis ce que l'on pense. Bien sur que SI que ce "PLUS" EST la conscience. Que veux tu que ce soit d'autre ?Et on t'as déja répondu plusieurs fois qu'il faudrait sans doute remonter à la "soupe primitive" pour en voir l'émergence. Quand à la question concernant une conscience chez un organisme monocellulaire, je vous oriente de suite vers les récents travaux de certains scientifiques qui considérent de plus en plus que les virus sont des etres vivants également... Et ce n'est pas nous qui faisont de la théologie, c'est pas nous qui jouons au prophete en disant " Je crois qu'un jour les ordinateurs ceci cela..." On ne fait aucun acte de foi, on constate juste que vous ne faites d'émettre que des "hypotheses" sur des simples principes scientifiques nullement définis.


y a-t'il un site où les echecs et l'informatique sont abordés, pouvez-vous me l'indiquermerci


Euh, j'y serais pas rentrer dedans aussi franchement depuis mon retour, mais dans le fond Carbo a raison.

Qui a lu le rapport des swedes au fait?
C'est tres proche de beaucoup de discussion ici, et la au moins je saurais de quoi j'cause en details si vous voulez brancher la discussion dessus.

Baba, still with love...


Allez, en reprenant quelques idees vues plus haut. Con-science sans matiere? LOL. A repondre a un truc comme ca, je dirais un truc physique pour stocker les experiences passees.
Des soft comme fritz apprennent: ils testent des reactions (variantes par ex.), regardent les resultats et constituent une banque de reponses "optimales" jusqu'a ce point.
Input-> output et amelioration des resultats en pratique. Ch'sais pas pour vous, mais pour moi c'est comme ca je j'agis et reagis.


Ref gaffeuse Savoir, c savoir qu'on pense (Alain). En clair, la pensée n'est pas un acte reflexe comme la respiration. L'être pensant n'est tel que par la conscience. Descartes explique ça très bien.


ins1723, le
filou Un organisme monocellulaire n'est surement pas conscient et encore moins un atome n'en déplaise à Penrose. De telles idées me paraissent même totalement grotesques mais bon si quelqu'un peut les etayer un peu je suis curieux de voir les arguments qu'on peut avancer.

Pourquoi grotesques ? Et bien parce que pour être conscient il faut être capable de traiter des informations et avoir un modèle de soi du monde et de sa place dans le monde. Un atome ou une cellule ne sont pas capables manifestement d'une telle capacité de traitement, en tout cas pour l'atome. Certes une cellule c'est déjà extrèmement complexe on peutfacilement faire des expérience pour montrer par exemle que les capacités d'apprentissage d'une cellule ou de mémoire sont pour le moins limitées ! Enfin, une cellule n'a aucun besoin d'être consciente pour faire ce qu'elle a faire.

Bref si on me dit qu'une cellule est consciente merci d'expliquer ce qu'on entend par là.

A présent une machine peut elle être consciente ? En tout cas rien ne s'y oppose même si on n'y est manifestement pas arrivé. Je n'ai vu le moindre argument contre la possibilité qu'on puisse développer une machine consciente.

On peut répondre quels sont les arguments qui suggèrent qu'on pourra faire des machines conscientes ? Et bien à partir du moment ou une machine peut percevoir le monde, qu'elle a une mémoire, qu'elle peut effectuer des traitement arbitrairement complexes les conditions pour qu'elle puisse devenir consciente (ait un modèle de soi et du monde et de sa place dans le monde, soit autonome et puisse "survivre" dans son environnement, puisse répondre à des questions sur son propore statut...) ne sont qu'une question de savoir faire des développeurs.

La tâche est évidemment gigantesque et ce n'est évidemment pas des logiciels comme Fritz qui seront conscient. Ca ne servirait à rien de faire des logiciels conscients pour jouer aux échecs. Au contraire ils riqueraient sans doute de refuser de jouer un jour, de faire grêve... Donc évidemment que la plupart des logiciels actuels partent à l'opposé de ce qu'il faudrait faire pour faire des machines conscientes !

En revanche les recherches sur l'IA dite située sont plus prometteuses, qui cherchent à produire des automates ou des logiciels véritablement intégrés à leur environnement (autonomes et capables notamment de rester "en vie" et de s'adapter aux modifications (pas trop sévères, nous non plus on peut pas)).


ins1723, le
re filou J'avoue cher filou ne pas être trop impressionné par tes arguments d'autorité du genre "les plus grands savants ..." "les penseurs ..." d'autant que tu ne donnes aucune précision sur les personnes ni leurs arguments. Donc non content de tenter un arguement d'autorité en soi criticable tu fais des arguments totalement vides et par ailleurs faux. Personne n'a jamais prouvé tout ce que tu avances, ou alors donnes nous des références précises ou mieux fais une synthèses de ses soi-disants arguments contre le matérialisme.

Le matérialisme est la seule attide honnête et saine possible. Tout autre attitude n'est qu'une pathétique tentative de se rassurer sur le statut spécial de l'homme peut-être pour exorciser sa peut de la mort ou du néant. Pourquoi ? C'est simple. On peut montrer très facilement que la matière peut effectuer des traitements et des tâches arbitrairement complexes. On a monrté que l'homme lui même a besoin de son cerveau et de ses neurones pour penser, être conscient, avoir de la mémoire. chaque année les mystères du cerveau se dévoilent et à chaque fois une base matérielle est trouvée pour ce qu'autrefois on attribuait à un esprit immatériel.

Postruler de façon que l'esprit a une base immatérielle est totalement arbitraire et n'apporte absolement aucune amélioration au contraire aux théories sur l'esprits. Scientifiquement c'est absurde. Queles prédictions réfutables une théorie non matérialiste a-t-elle faite (je ne dit même pas des prédictions vérifiées) ? Aucune? Les théories non matérialistes ne visent donc pas la connaissances mais plutôt à rassurer les esprits inquiets. Ce n'est pas un scoop. Le terme opium du peuple n'est on ne peut plus adéquat.


je ne pense pas que tu es tort Kolvir, mes tes arguments sont aussi simplistes que ceux d'Yvap p "cela dérange" (Yvap), "esprit inquiets" (Kolvir) etc. Vous délirez complètement. L'idée d'infini en l'homme (re)lire Pascal et Descartes, relativise tout à fait notre position dans l'univers. Identiquement l'idée de finitude(mort) guide nos pas, contrairement aux animaux ou aux machines Cela inerve tellement ton quotidien que tu ne t'en rends même plus compte. Pourquoi es-tu motivé dans ce que tu fais ? Pourquoi vise tu le bonheur ? Pourquoi le principe de base "vivons heureux avant la mort" ? Pourquoi l'optimisme. Il ne s'agit pas d'être "inquiet", ou "dérangé", C'EST TON EXISTENCE MEME D'ETRE HUMAIN. Et cela submerge les pipis-cacas que nous faisons quotidiennement, parce que la machine-homme continue de fonctionner. Dans la machine corporelle, le cerveau paraît inerte, mais c'est lui qui guide nos activités personnelles, interpersonnelles, morales et éthiques. Simplement il ne dit pas son nom à chaque fois, à chauqe mouvement. Qui plus est dans nos sociétés hyper-structurées, où tout ou presque est codifié, légiféré, etc.


fallait lire : "simplistes que ceux d'Yvap o)))" N. B. et ce n'est qu'un exemple : la mort on y pense jamais pour ainsi dire, mais on sait bien qu'elle est là. (n'est-ce pas cela devenir adulte). Qu'est-ce alors que nous appelons motivation, volonté. La conscience est un MOTEUR pour la vie, pour la création, pour la vie en société ? Comment attribuer CE moteur, cette énergie à une machine ? (machine=énergie mécanique)


Salut Kolvir! 


ins1723, le
Emile Je n'ai pas bien compris où tu veux en venir. Si mes arguments sont simplistes réponds y de façon systématique, ça doit être facile.

Que nos gènes nous poussent à éviter la mort oui, bon est-ce cela que tu veux dire ? Sinon quoi. La place de l'homme dans l'univers je ne vois pas ce que cela vient faire ici. je la relativise aussi et alors ? On pourrait très bien faire évoluer une machine qui se posera des questions existentielles simplement parce qu'elle sera consciente et parce qu'on lui aura donné des pulsions pour qu'elle tente de survivre. Quand elle se rendra compte de ce qu'est la mort elle sera peut-etre inquiete si ce sentiment existe chez elle (par exemple parce que celui a permis a son programme d'etre plus efficace pour survivre comme chez les animaux evolues).

Bref en deux mots que veux tu dire ?


ins1723, le
hello carb est-ce qu'on s'est vus à la soirée de fox ?


ins1723, le
moteur pour la vie La conscience n'est pas un moteur pour la vie. En quoi une bactérie ou un virus sont ils conscients ?


enfin de manière ultime et peut-^tre pour revenir au sujet : comment vas-tu insufler à la machine l'idée de sa finitude, le dépassement de soi (optimisme), la volonté, l'ennui, etc tous sources de création chez l'humain.


ref .kolvir "La réalité est que nous n'avons aucune façon d'identifier scientifiquement la présence ou l'absence de conscience. Ceci nous amène à une étrange conclusion. La conscience ne se trouve pas dans cet univers d'espace et de temps où l'on peut mesurer les choses pour en tirer matière scientifique."
George Wald, prix Nobel de médecine 1967.

Je ne dis pas que je partage aveuglément ce que déclare Wald, mais en tout cas ça donne matière à réfléchir.
Et surtout, je crois que c'est à ce type de réflexion que songeait filou en parlant des plus grands savants.


ins1723, le
moteur, énergie ces termes me paraissent pour le moins vagues dans ce contexte. On devrait être plus rigoureux sinon on ne va pas s'en sortir.


je ne parlais pas de l'instinct de survie qui est tout à fait chez les éléments vivants autres que l'homme. Les animaux et les virus savent s'adapter.


tes arguments sont biaisés. T'en rends-tu compte?

Tu dis:"Le matérialisme est la seule attide honnête et saine possible. Tout autre attitude n'est qu'une pathétique tentative de se rassurer sur le statut spécial de l'homme peut-être pour exorciser sa peut de la mort ou du néant."

Pourtant, empiriquement, l'homme a bien un statut spécial. C'est un point de départ observationnel qui parait sain pour développer une philosophie. On peut etre d'accord avec le résultat ou pas, mais le point de départ est le résultat de l'observation.


ins1723, le
bobov Je ne vois pas trop ce que veux dire Wald, surtout hors contexte. Je vois encore moins en quoi son prix Nobel de médecine le qualifie spécialement pour parler de conscience. Il peut donner son avis comme tout le monde mais cette phrase ne me parait pas, a priori, aller plus loin qu'un simple avis de beotien.


On ne s'est pas vus, non. Mais j'espere a la prochaine!


ins1723, le
Quel statut spécial ? L'homme est un animal qui n'était qu'un singe il y a à peine quelques millions d'années et qu'une cellule il y a quelques centaines de millions d'années.


réf. Carbo Clap ! Clap! Clap !


ins1723, le
statut spécial Peu importe cette hisoire de statut en fait : c'est totalement subjectif comme question. Par contre il est indéniable que la place de l'homme dans l'univers inquiète l'homme et que pour se rassurer l'homme a toujours voulu se faire passer pour ce qu'il n'est pas (immortel en esprit, au centre du monde).

Il n'y a qu'à voir les sportifs invoquer dieu pour gagner leur combat ! Quelle arrogance incroyable. POurquoi un dieu daignerait-il donner avantage à l'un plutot qu'à l'autre si ce dieu est juste c'est absurde. De meme avant les combats militaires avant de tuer son prochain on invoque dieu. N'est pas un exemple de la plus inadmissible prétention et de la plus pathétique tentative de se rassurer ?


ins1723, le
pourquoi clap clap clap ????? 


le singe a-t-il l'idée de la finitude (mort), l'idée de l'infini Kolvir, en tant q'humain tu as passé vingt ans de ta vie pour apprendre cela. o))) (l'animal en quelques jours ou semaines tout est dit, su compris)


filou écrit : "Même les plus grands savants acceptent l'idée qu'il y'a un "plus" chez l'homme qui ne s'explique pas par des hormones ou des interconnections..."
Ma remarque était juste une tentative de réponse à ta phrase :"d'autant que tu ne donnes aucune précision sur les personnes ni leurs arguments"
la personne : Wald
l'argument : la conscience ne se "mesure" pas en terme scientifique (c-à-d. en parlant d'hormones et d'interconnections)


eh bien j'applaudis ! o) 


ins1723, le
répond déjà à ma question Emile au lieu de te défiler Que voualit tu dire dans ton post sur mes arguments simplistes ?


eh bien "qui dérange", "esprits inquiets", "peur de la mort et dunéant". L'idée de ma mort n'est pas une peur c'est une CONNAISSANCE. Eh oui, je suis mortel, toi aussi, non ? o)))


chez l'homme la connaissance de la mort (je ne parle parle d'instinct de vie, instinct de mort) est sa CONDITION EXISTENTIELLE. Comme disait Carbo y'a constat.


ins1723, le
bobov Tente tu un argument d'autorité parce que Wald est prix Nobel ? Si non en quoi est-ce que l'"argument" de Wald nous eclaire ?

Moi j'ai des arguments concrets. On nie l'inflence des hormones sur la consience ? Ah oui ? Et bien ok, on va alors vous injecter un petit cocktiil explosif qui va augmenter votre agressivité, ou vous déprimer, ou vous faire perdre la mémoire etc etc. Que reste -t-il d'une conscience immatérielle quand tous, aboslument tout ce qui sous-tend la conscience a une base matétielle ? Pas tout ? alors quoi ?


ins1723, le
D'autres exemples ? Si ou coupe le lien entre les deux hémisphères du cerveau le sujet se comporte alors en partie comme deux personnes différentes. Exemple : il sort une veste du placard d'une main et la remet en même temps dans le placard dans l'autre main ! Alors quoi ça n'a rien à voir avec la conscience de soi de ne même pas se rendre compte de ce qu'on fait ?

Et les sujets qui ont telle partie du cerveau abime ne reconaissent plus les visages ? Meme celui du type qui leur parle et qu'on leur montre en diapo. Meme leur mère. Meme leur propre image. Alors quoi ça n'a rien du totu à voir avec la conscience de soi ?


ins1723, le
bref c'est bien gentil ces citaitons de prix nobels ou ces références au moteur de la vie et à l'energier mais j'attends des exemples concrets et précis qui suggèrent que la conscience n'a pas une base matérielle. Pas le moindre petit exemple ?


ins1723, le
connaissance de la mort Oui nous avosn connaissance de notre mort future. On poiurrait donner cette connaissance a une machine. Et alors ?

Que veut dire "condition existentielle" et quel est le lien avec le fait que la conscience a nécessairement une base matétrielle et que l'âme immatérielle n'existe pas et qu'une machine pourrait être cosncicente ?


je n'ai jamais dis dans mes propos que la conscience n'avait pas une base matérielle... Le délire continue ou quoi ? o))))


tiens une question : est-ce qu'un jour la machine saura "perdre son temps". Tout un art cela "perdre son temps" ; s'abandonner à la vacuité : aller à la pêche, regarder le temps passé, bailler aux corneilles o)))


c'est p'tete cela la CONDITION EXISTENTIELLE DE L'HOMME après tout. Soyons heureux avant la mort.


ins1723, le
"en quelques jours ou semaines tout est dit, su compris" Manisfestement Emile il faut que tu etudies un peu la biologie. Bien des animaux on besoin de mois et certains d'années pour devenir autonomes. Tu as une bien piètre idée des animaux. Tu semble te croire tellement différent ou supérieur.

En ce qui concerne l'infini je ne sais pas mais les humains ne savent peut-être pas non plus grand chose de l'infini à mon avis. Je ne vois pas trop le rapport avec la conscience.

En ce qui concerne la mort plusieurs espèces de mamifères ou d'oisueaux sont manifestement extrèmement affectés par la mort de leur proches. Par ailleurs les éléphants par exemple semblent montrer qu'ils reconnaissent les ossements de proches qui sont morts et semblent émus devant ces ossements. Tout semble en fait montrer un continuum entre les animaux et l'homme.


ins1723, le
je ne sais pas si on délire mais je défend le matérialisme Pour moi il n'y a pas d'âme immatérielle ni de conscience immatérielle et rien n'interdit de penser qu'on ne pourra pas construire de machines conscientes un jour. Si tu es d'accord Emile tant mieux.


moi supérieur ??? J'ai passé plus de vint ans à l'école. Et j'ai pas fini de tout apprendre encore. o))))


ins1723, le
perdre son temps Oui, mon PC en ce moment perd son temps à envoyer mes posts sur le web et me dit que je devrai plutot faire quelque chose de constructif ;)

Oui il est très facile de faire perdre son temps à une machine et on peut immaginer une machine qui prend son temps. Néanmoins chez nous ceci semble lié à notre physiologie : dépenser en permanence de l'energie physiquement ou nerveusement est contre productif. Nos gènes nous poussent à nous économiser pour maximiser les chances de nous reproduire. Donc on doit se reposer de temps en temps. Ensuite le sentiment de bien être et le plaisir associés sont evidemmetn plus subtils chez l'homme mais rien de bien etonnant ni lié à la conscience à vrai dire.


pour l'idée d'infini ce serait très intéressant à développer. Descartes a bien montré comment l'homme élabore en lui l'idée d'infini (je parle bien d'IDEE de l'infini) c'est-à-dire quelque chose qui me dépasse etc. C'est trop long à expliquer. On va pas faire un cours. Déjà qu'avec la mort j'vais passer pour un macabre. o))))


ins1723, le
super emile Si tu n'es pas supérieur à une bactérie merci de ne pas la ramener avec la recherche du temps perdu et la conscience soi-disant inaccessible à la machine ;-)


ins1723, le
bon puisque tout le monde est convaincu je fais un break et je repasse plus tard pour voir s'il reste quelques spiritualistes pas tout à fait convaincus ;)


mon avis définitif : l'idée de la finitude(mort) chez l'homme va aud-elà de "l'instinct de survie" tout comme savoir perdre son temps va au-delà du "temps de repos" qui nous est nécessaire.


et j'ai pas besoin d'être spiritualiste pour dire cela. Et toc. Non mais. o))))

N. B. La différence n'implique pas la supériorité.


lol kolvir J'aime bien tes exemples.
Désolé de ne pas avoir tes connaissances en la matière. Je n'en suis qu'au stade de l'étude, et je n'ai pas d'avis tranché. Je te remercie de mettre en question ce que dit Wald, ça fera surement avancer ma compréhension.
Dans le même article, Wald écrit :
"Penfield a cherché pendant des années le centre de la conscience. Un jour, je lui demandai pourquoi il croyait à l'existence d'un centre de la conscience localisé dans le cerveau. Il rit tout bas et me répondit : "Bien, je continuerai de chercher." Lorsque je le rencontrai deux ans plus tard, il ajouta : "Je vais vous dire quelquechose. Elle ne se situe pas dans le cortex cérébral." Quelques années plus tard on découvrait l'existence d'une zone ou d'un centre, dans le tronc cérébral des mammifères appelé la formation réticulaire de la moelle. Le tronc cérébral est relativement bas, situé à la jonction du cou et de la tête. On découvrit que cette formation particulière avait un centre de stimulation. Si vous l'apaisez, l'animal est comme endormi; si vous le stimulez, il se réveille immédiatement et reprend connaissance. Pendant quelque temps certains scientifiques pensèrent avoir enfin trouvé le centre de la conscience. Mais il réside une difficulté à ce genre de problème. En effet, si quelqu'un retire un transistor de votre poste de télévision et que le programme s'arrête, pensez-vous que le programme provienne du transistor. Dans de telles circonstances il est impossible de savoir si vous êtes en contact avec une source de conscience ou simplement un élémentdu mécanisme. Vous pouvez interrompre la conscience par anesthésie, vous pouvez arrêter la TV en retirant un transistor, mais cela ne vous apprend rien sur la source."

Rimbaud : "science et conscience, le supplice st sûr" ;o)


ins1723, le
merci bobov Pour le reste de la citation. En fait Wald semble s'interroger ici sur une zone cérébrale bien localisée de la conscience similaire à une zone du langage ou du plaisir. Bon très bien.

Ensuite, si je reprends la citation de départ, il semble douter qu'il existe un procédé scientifique pour tester la présence ou l'absence de conscience. Bon, évidement il y a sûrement des difficultés méthodologique mais il me parait très exégéré et même presque ridicule d'en déduire que "La conscience ne se trouve pas dans cet univers d'espace et de temps où l'on peut mesurer les choses pour en tirer matière scientifique". La vision de la science qui semble sous-tendre ces propos me paraît plutôt réductrice (pas de mesure => pas de science !). S'il veut simplement dire que la conscience est mal définie très bien. S'il sous-entend que la conscience est quelque chose qui existe mais sur un plan d'existence inacessible à la science je proteste vigoureusement contre cette conclusion tout à fait abusive.


ins1723, le
essayer de localiser la conscience à un endroit précis du cerveau me parait une entreprise pour le moins douteuse. D'une part effectivement il faudrait préciser quel genre de conscience on entend par là. Si c'est simplement le fait d'être éveillé on ne parle pas de la même chose.


ins174, le
Eh bien ! quel déluge ! ... Evidemment, j'approuve entièrement les interventions de Kolvir qui met le doigt sur les faiblesses des arguments (?) invoqués contre le matérialisme.
J'arrive, je viens juste de pracourir tout ça, je vous prépare une réponse, patience ! ;o)


ins1723, le
ref emile tu dis "comment vas-tu insufler à la machine l'idée de sa finitude, le dépassement de soi (optimisme), la volonté, l'ennui, etc tous sources de création chez l'humain".

Je ne vois pas en quoi l'ennui est une source de création mais bon. En fait à part la finitude de sa vie je ne vois pas le lien avec la conscience mais c'est pas très grave. L'idée du fait qu'elle est mortelle la machine s'en rendra compte par elle meme de meme qu'elle apprendra les autres connaissaces qui lui seront utile. Je ne vois pas du tout ce qu'il y a de spécial dans une telle connaissance. C'est extrèmement banal en fait. Par contre la conscience de soi comme l'a un humain c'est un autre paire de manche et probablement qu'une machine n'aura pas exactement la meme parce qu'elle n'a pas exactement le meme corps. Elle pourra etre consciente d'elle meme mais ses sensationsn, sa sensibilité sera surement differente vu qu'elle aura d'autres organes de perception et peut-etre voire sans doute d'autres mecanismes cognitifs (plus efficaces que les notres sans doutes).

Le depassement de soi je ne vois pas trop ce que ça veut dire en rapport avec la conscience ni meme l'optimisme. Est-ce qu'on t'a déjà dit Emile que tu es une sorte de poete de la philo qui fait dex associations un peu audacieuse et pas toujours très bien maitrisée j'ai l'impression mais à vrai dire ce n'est pas trop ce que tu cherches si ? Tu me sembles chercher une sorte de compréhension intuitve. Bon c'est ok jusqu'à un certain point et puis à un moment il faut commencer à faire le tri dans ses idées non ;)


ins1723, le
volonté Une machine est on ne peut plus volontaire. Un peu trop tetu meme.


ins1723, le
ennui On ne cherche pas forcement à copier l'homme si on veut une machine consciente n'est-ce pas ? Je ne vois pas l'interet de faire des machines qui s'ennuuient mais bon ce sera peut-etre un effet de bord du fait que leurs "gèenes" les pousseront peut-etre à rechercher des activités stimulantes pour leur esprit. Mais on n'y est pas encore et les machines prendront peut-etre un autre chemin que celui de l'homme vers la conscience. Encore une fois il ne s'agit pas forcément de copier l'homme.


Cf. Emile: un singe a-t-il conscience de sa finitude (mort)? Ben mon garcon va donc chasser un chasser un whitetail deer dans les bois, et essaie de t'en approcher a moins de 50m. A la 30ieme tentative, tu auras la reponse a ta question.

Bon, je vous laisse philosopher et j'y vais de ce pas...


merci kolvir ;-) "il faudrait préciser quel genre de conscience on entend par là" . Relis ce fil, j'ai posé la question, mais sans réponse ...
Donc j'ai admis à priori que c'était se rendre compte de l'existence de soi-même .Dans ce cas, effectivement, la conscience n'existe pas (ou exceptionnellement ?) durant le sommeil. On ne parle pas de la même chose ?
Je crois que les dernières recherches faisaient état d'un fonctionnement holographique du cerveau, donc la notion de localité stricte est sûrement un faux problème, que l'on parle de conscience ou de "récepteur" de conscience.


En passant, la localisation de la conscience, d'un point neurologique, j'en sais rien... mais les zones de decisions ca serait sans doute du cote de l'amygdala. Googler un type du nom Bechara (2 c peut-etre), un francais (Tadaaaa! comme le dirait mon ami pourfendeur d'obscurantisme), il a ecrit un paquet de papiers dessus.


réf Kolvir je ne viens certainement pas sur un forum/tchat pour redire ce que de nombreux philosophes et savants ont pu dire (en mieux) bien avant moi dans des centaines de bouquins, sur matérialisme, spiritualisme, exixtentialisme, empirisme, j'en passe et des meilleures. Je me permets donc simplement quelques provocations d'usage et rapides qui demanderaient à être explicitées. En quelque sorte, il va de soi que nous n'avons pas les mêmes bagages.o)))) Je vous laisse à vos ismes pour ce soir. o))))


pour les débats plus sérieux et "serrés" je préfère et de loin le dialogue (2 intelocuteurs). Sur un forum, par définition presque, on prends le débat en cours, on fait des raccourcis, on ne parle que d'un point précis "en réponse" à un point de vue général, on couche rapidemment sur le papier une réponse approximative, etc. Bref, tout cela me paraît très limité quand même.


ne pas trop se prendre au sérieux sur un forum m'apparait donc indispensable. 


réf. Baba je n'ai pas dit qu'il n'y avait pas d'"instinct de survie". Je dis simplement que chez l'humain il y a une considération de l'idée de la mort qui va au-delà d'un stimuli lors d'une agression, etc.


ref. Emile Ouaiiis ! t'as raison, entièrement d'accord avec toi. Viens, lache la souris, on va se boire une mousse... Quoi?... Tu parles à qui?.. Baba?... zut, c pas gagné :-)


Merci pour l'appellation poète de la philo, mais si peu malheureusement. Sur la conscience on peut lire : Descartes, Kant, Husserl, Heidegger, Merleau-Ponty, Freud. Sur la volonté, Nietzsche, Schopenhaeur, sur l'énergie Bergson (l'énergie spirituelle, MATIERE et mémoire, l'évolution créatrice) etc, etc, etc. Pour revenir peut-être au débat que vous vouliez initié autour du matérialisme il y a me semble-t-il les Entretiens tout récents Changeux-Ricoeur, tout bonnement (350 pages de débats).


En fait ce post rejoint celui de Fox qui parlait de saturation et de depression . En effet les theories d ou qu elles viennent existent pour combler le vide du monde . Autrement dit elles sont senses donne un sens a l absurdite du monde


alors y aura-t-il des machines avec une conscience évoluée c'est la vie qui nous le dira. o)))


atms, le
Incorrigible Je répète ce que j'ai déjà dit, mais dans un long texte c'est difficile de tout lire :

1. La science observe la matière par de la matière ( instruments de mesure et observateurs ) : qu'elle n'y voie que de la matière me semble évident. En fait, ça, on le savait avant d'observer.

2. Si la science rencontre un obstacle, une observation non prévue, elle a pour habitude de trouver une nouvelle approche, de fournir une nouvelle théorie qui, bien qu'imparfaite, abolira ( ou mettra sérieusement à mal ) ledit obstacle. D'où cette impression qu'aucun obstacle n'est infranchissable, pourvu qu'on y mette le temps ( d'où sans doute ces scénarios optimistes sur les progrès, en aucun cas en vue, mais esquissés malgré tout, et présentés quasiment comme certains _ quelle attitude scientifique ! ).

3. Toutes les expériences amusantes citées par kolvir sur les incompétences ou incohérences comportementales relevées chez des personnes malades ou blessées ne rendent compte que du sillon visible de la conscience, ce qu'elle donne à voir à l'observateur extérieur. Encore une fois, personne n'est " à la place " de ces gens, pas plus qu'on ne sera " à la place " de l'ordinateur à qui on apprendra à sortir les mots " ennui ", " amour " ou " peur de la mort " dans des circonstances " consciencieusement " répertoriées. On me répondra ( peut-être ) qu'on ne peut pas faire mieux et qu'il faut observer ce qui est observable. Pertinent, mais cela n'empêche pas que ces observations ne touchent pas à l'essentiel ( le point de vue intérieur ).

4. kolvir, tu dévies un petit peu du sujet en remettant sur la table cette histoire d' "opium du peuple " et de grand complot bouddhisto-vaticanais. Restons courtois, et remettre en cause la bonne foi des autorités religieuses est une insulte, que tu peux trouver méritée, mais une insulte quand même.

5. Peu de " religieux " ( au sens large ) remettront en cause les descriptions concrètes de la science moderne. Pas la peine d'attendre des " arguments " de ce côté-là. En revanche, on pourra peut-être s'irriter, à la longue, de l'arrogance de ceux qui ne veulent pas essayer de comprendre qu'il est envisageable, pour certains, d'interpréter différemment ces résultats ( oui, tout résultat demande interprétation ).

Yvap dit que la question du " comment " est la seule intéressante : mais ce " comment " ne pose pas de problème autre que scientifique ! Je sais que je vous ai embêtés assez avec cette histoire de " pourquoi ", mais je me sens obligé d'y revenir encore ! Dire " le caractère absolument déterministe des observations montre la réversibilité du temps et la remontée théoriquement possible vers le commencement des choses " est une réponse au " pourquoi " : " les choses sont telles parce qu'elles découlent de l'état initial, lequel n'a pas de raison d'être ". Aucun protocole scientifique ne m'empêchera de répliquer " Dieu l'a voulu ainsi ", ou " les lois du Shinto ont pour conséquence les lois physiques ", ou encore " le monde rentre dans le dessein du Grand Esprit de la forêt ".

Et oui, ça peut sembler ridicule, mais si l'on pose l'existence d'entité(s) supérieure(s) aux lois physiques, rien ( de physique ) ne peut les réfuter. Tout au plus pourra-t-on s'attacher à vérifier la cohérence d'une révélation religieuse. C'est d'ailleurs le travail de nombreux théologiens, des gens pas totalement crétins non plus ( ça ne me dérange pas de passer pour un esprit faible, mais il se trouve que je ne suis pas le seul dans mon " camp " ) ; l'existence et la pérennité de ces personnes ( et je ne parle pas seulement de ma chapelle ) devraient être suffisantes pour qu'un esprit honnête nourrisse ne serait-ce qu'un doute de principe ( c'est peut-être ça la tolérance ? ).

6. Bravo Emile ( un défaut aux auteurs cités : ils n'étaient pas au courant des développement de la science des vingt dernières années ;o) ).


ins174, le
Juste en passant pour Atms, le reste se prépare. Je ne dis pas que le "comment" est la seule question intéressante, je dis que c'est la seule à laquelle peut répondre la science, nuance !
En aucun cas cela ne veut dire qu'il n'y a pas d'autres problèmes ou questions que scientifiques.

La question du "pourquoi" va par nature s'arrêter à un moment de par la chaîne des causalités remontantes, et l'on butera inévitablement sur l'endroit où la science ne peut dire que "je ne sais pas expliquer au-delà". C'est effectivement sa faiblesse, mais aussi à mon sens sa grandeur. Question d'honnêteté intellectuelle.

Alors le problème est le suivant : Soit on accepte de ne pas savoir, d'attendre que de nouvelles connaissances fassent avancer les choses, quitte à remettre en question ce que l'on pensair auparavant, soit on veut absolument remplir cet "inconnu" par quelque chose, et là tout est permis mais ne relève que du "subjectif" sans "rationnalité" (ça n'est pas péjoratif !) et on doit être bien conscient que l'on a quitté le domaine de pertinence de la science. D'autres domaines sont également intéressants, je ne dis pas le contraire.

Le vrai problème étant lorsque certains introduisent ce "subjectif" dans le champ scientifique, ça n'est pas possible ! Tout simplement pour des raisons et de méthodologie et de cohérence reposant justement sur la rationnalité.

Il me paraît tout de même un peu curieux justement que l'on puisse "interpréter" des résultats scientifiques sur des critères non scientifiques comme tu as l'air de le suggérer. Et comme apparemment pas mal le font ici-même. Pour moi il y a là un défaut assez grave et de méthodologie et de cohérence de pensée.


réf. Atms n° 6 Changeux et Ricoeur sont bien vivants et sont au coeur des "trouvailles" en neurosciences.

Ensuite et c'est bien là que j'ai du mal à suivre Kolvir et Yvap, au-delà des querelles de Chapelles, il y a des problématiques générales qui n'ont pas forcément beaucoup bougé. Pour aller vite :

1/ La conscience en tant que prise de conscience d'être au monde (tiens on rejoint Cerbère), c'est ultimement le thème de la vie et de la mort ; il n'y a rien de plus débattu par les philosophies de tous poils.

2/Bien sûr, la conception matérialiste est étroitement liée au développements scientifiques. Toutefois Démocrite il y a des lustres considère la matière et le libre-arbitre (sous la forme du clynamen, élctron libre), plusieurs siècles plus tard Marx fait sa thèse sur Démocrite et le rend ACTUEL si j'ose dire. Les conceptions de l'homme-machine en philosophie matérialiste et le développements des premiers automates courent sur tout le XVIIIè. La robotique au XXè a-t-elle fondamentalement changé la donne au point de revisiter ce que sont l'intelligence et la conscience humaines ?

Oui ce qui est apparu de nouveau sans aucun doute c'est la SCIENCE-FICTION. o)


atms, le
Yvap, j'ai un doute Nos différences ne seraient-elles que formelles ? Je suis tout à fait d'accord avec ta conception du champ d'application des sciences.
En revanche, une précision : lorsque je parle d'interprétation obligatoire à tout résultat scientifique, je ne fais pas référence aux explications métaphysiques, mais bien au travail quotidien du chercheur, du théoricien. Il faut quand même décider, subjectivement, de la place à accorder à ces trouvailles ( aussi modestes soient-elles ), de la direction à prendre dans les recherches, de la modification éventuelle à apporter au protocole expérimental, etc. Ca, les résultats objectifs ne le font pas tout seuls.

On est contraint de reconnaître qu'il reste une part ( plus ou moins immense, à chacun son pronostic ) d'inconnu dans l'observation du monde : tu proposes de débusquer pied à pied cet inconnu, une sorte de défrichage de Terra Incognita. Très bien, je n'ai rien à y redire. Moi, ce que je vois, c'est qu'il y a malgré tout une vérité, d'une part ( le monde est ), et de l'autre des humains qui ont à répondre à des questions concrètes et impérieuses, concernant la manière de vivre et d'appréhender la mort ( ce dont a parlé Emile ). Si la science peut se passer de moi pour continuer son bonhomme de chemin, je suis moi contraint de chercher une bonne manière de vivre, dans le temps qui m'est imparti. J'ai besoin d'une morale, et la science ne m'en donne pas. On peut donc se montrer scientifique rigoureux et, dans le " civil " ( je n'aborde même pas les questions de l'éthique scientifique ), chercher ( ou penser avoir trouvé ) des fondements à la morale. On peut aussi raisonner de la sorte : puisque dans mes attitudes je fais coexister ces deux conceptions ( le réfutable et l'irréfutable _ aux nuances près ), c'est que je suppose que les deux peuvent être vraies ensemble. D'où ces passerelles, ces tentatives d'interprétations métaphysiques du réel ou, a contrario, matérialistes de la morale ( ou du philosophique au sens large ). Cette question de prééminence de l'un sur l'autre est, je crois, au coeur du débat matérialisme-spiritualisme.

Chercher ces passerelles est un acte subjectif, mais pas irrationnel : le point de vue est " arbitraire " ( reliée à l'arbitre personnel ), la réflexion que l'on en tire peut être tout à fait rigoureuse et rationnelle ( en fait, elle doit l'être ).

Emile, d'accord avec toi. La parenthèse de mon point 6 était agrémentée d'un smiley. ;o)


ins1723, le
Emile et Atms Emile. Ne pas se prendre trop au sérieux sur le forum n'oblige pas à partir dans tous les sens et à jeter des mots ou des idées sans ordre. Justement parce qu'un forum est un lieu de débat assez anarchique il faut être un minimum rigoureux dans ses interventions si on veut arriver à avancer un peu et pas simplement brasser de l'air.

Atms. Il n'y a pas besoin de métaphysique du tout pour fonder la morale. La morale peut et doit avoir une base aussi rationnelle que possible. Il reste une part d'arbitraire qui se situe essentiellement à mon avis dans le niveau d'équité que l'on souhaite pour la société. Sinon l'objectif est de maximiser le "bonheur" total de la société. Reste le problème de fixer les limites de la société mais une exigence de la rationalité est d'établie des règles aussi universelles que possibles. Enfin vouloir le bien global maximum (ce bien étant revendiqué par chacun quand il le peut et pas décrété par un tiers) demande des arbitrages et peut aller à l'encontre d'un certain niveau d'équité. Il me semble que l'arbitraire se situe donc surtout comme je le disais dans le niveau d'équité que l'on souhaite.

Voilà, surtout pas de métaphysique pour fonder la morale ce serait une catastrophe et la porte ouverte à l'arbitraire total à l'incoprahension entre les peuples aux guerres de religions ...

Sur l'opium du peuple : je ne parle pas de complot. L'homme a besoin de se rassurer et cela n'implique pas de complot. Lesprit de l'homme produit spontannément des modèles naifs du monde. C'est naturel : il faut que le modèle soit simple (simpliste) au début. On ne peut pas s'attendre à ce que les humains produisent directement la théorie de la relativité ou la mécanique quantique.

Le modèle du monde avec une entité qui le crée est une analogie qui s'appuie l'expérience quotidienne concrète : dans la nature l'homme crée de l'ordre et pense qu'il faut une volonté consciente pour créer de l'ordre. La question "pourquoi" est donc naive si elle sous-entend "selon quelle volonté consciente" car cette question présuppose qu'une telle volonté consciente est nécessairement derrière l'existence de telle ou telle chose.

Si la question "pourquoi" est simplement "selon quelle règle générale" elle est bien évidemment a pririo accessible à la science. Vouloir tracer a priori des limites hors desquelles la science ne pourrait pas sortir me parait souvent suspect même de la part des scientifiques. Selon moi toute connaissance peut a priori entrer dans le cadre de la science c'est à dire peut a priori faire l'objet d'un travail scientifique. Il se peut que pour diverses raisons méthodologiques il soit parfois difficile de faire des préictions réfutables mais au moins il s'agit d'un idéal vers lequel tendre et je ne vois pas de domaine a priori interdit à la science.

Revenons sur le "pourquoi". J'aime bien la phrase de Pierre Yves Raccah dans son cours de sémantique formelle à l'EHESS : toute explication est une description. Ainsi si on se demande pourquoi un verre tombe quand on le lache on peut évoquer la loi de la gravité. Mais cette loi n'est qu'une descritpion synthétique de ce qui a été observé.


ins174, le
A mon sens, si différence il y a entre nous, ... et je ne parle ici que de TOI et MOI, pas d'autres personnes, elle n'est pas de forme. Nous en avons déjà parlé ici-même et en privé. Je suis d'accord avec tout ce que tu viens de dire sans restriction, même si évidemment lorsqu'il va s'agir de faire "...ces tentatives d'interprétations métaphysiques du réel ou, a contrario, matérialistes de la morale ( ou du philosophique au sens large ).", là notre différence fondamentale de croyant et non-croyant nous opposera dans les types d'interprétations que nous pourrons faire.

Maintenant, quel est le problème que nous rencontrons dans ce débat ?
C'est tout simplement que des intervenants n'ont justement pas compris ce que toi et moi venons de définir.
Une problématique a été posée au départ sur un plan strictement scientifique. J'ai pris bien soin de le "cadrer" dans cette voie pour éviter les dérapages sur d'autres domaines, qui sont tout à fait intéressants mais NE SONT PAS le sujet. En tout cas pas pour l'instant, même s'il est évident qu'à terme ce débat devait nous y amener, je dirai même nous y préparer.
Mais ce deuxième débat à venir ne peut avoir lieu sérieusement sans avoir au préalable fait l'état des lieux des connaissances raisonnablement "objectives" c'est à dire scientifiques.
Tout ce que nous avons vu jusqu'à présent malgré mes tentatives de recadrer, puis celles de Kolvir, c'est un refus conscient ou inconscient, peu importe, de répondre aux questions posées initialement, aucun argument dans le champ scientifique n'a été donné, à part des pétitions de principe ou des arguments d'autorité comme l'a bien fait voir Kolvir.

Et là, il est tout de même amusant (?) de soi-même se faire accuser de pratiquer des "arguments simplistes" par des gens qui parlent d'autre chose que ce dont nous sommes censés débattre. Comment peut-on y arriver dans ces conditions ? Comme il est également plaisant (?) de voir pas mal de gens faire référence à des pensées ou philosophies datant d'un siècle ou plus (ou même de deux millénaires !) alors que nous parlons de choses concernant des découvertes scientifiques qui bien souvent ne datent que des 20 dernières années et qui ont justement remis en cause des tas de notions paraissant aller de soi il y a seulement 25 ans !
Il y aurait beaucoup à dire là-dessus ! A ce propos je conseille fortement la lecture du N° spécial de ce mois-ci de Pour la Science consacré justement à une rétrospective des bouleverdements des connaissances depuis 25 ans. C'est assez édifiant ! Ton point 6 destiné à Emile ci-dessus était plus que pertinent malgré son smiley ! ;o))

Pour Emile : Tout ce dont tu veux nous parler est très intéressant, mais CE N'EST PAS le propos de ce débat ! (Pour le moment). Les arguments que tu catalogues de "simplistes" ne parlent pas de ce dont tu veux nous faire parler. Alors ... ;o))





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