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Comment avez-vous réussi à intéresser aux échecs ? par Rachmani le  [Aller à la fin] | Clubs |
Salut.

L'objectif de ce post est de partager le plus d'expérience personnelle.
Intéresser aux échecs, c'est une affaire de personne, de goût, et de s'adapter à chaque personne.

En vous remémorant des personnes que vous avez bien intéressé aux échecs, quelle ont été vos approches ?
A mon sens, ce sujet, fondamental, mérite d'être partagé.
En collège et surtout en lycée, j'apportai une grande importance à motiver les nanas à jouer.
C'est tout à fait possible.

Avec le recul, plusieurs choses de mon expérience personnelle :
1. quand une personne a perdu. Comment peut-elle s'y prendre pour arriver à gagner la prochaine fois. Et surtout, proposer la revanche.
C'est pour moi la chose plus simple, et pourtant celle que j'ai le plus retrouvé pour que des gens aient envie de revenir jouer : la personne veut-elle prendre sa revanche ?
Au sens ludique, il y a au fondamental, cette possibilité de s'amuser, d'essayer.
Et si on est un peu moins dans la partie, de se rattraper en jouant plus sérieusement la suivante.

Si on reste dans le "tout le temps sérieux", là il faut s'attendre à ne voir personne.
J'ai constaté que plein de membres apprenaient en s'amusant.
Même en s'amusant, ils faisaient attention.
Quand ca devient trop mathématique, que le joueur n'avance pas, ca se voit tout de suite.
A mon sens, il ne faut surtout pas laisser traîner cette état de frein. Ca fait partir les gens.


2. L'ambiance de jeu.
on jouait assez souvent en simultanée contre le plus fort.
Etonnament, on arrivait parfois à en gagner, là ou en non simultanée, on prenait cher.

3. A chaque fin de séance, on se lancait des défis pour la prochaine séance.

4. S'adapter à chacun. Proposer du sur mesure.
On peut le dire à toute les sauces. Si on laisse une personne dans son coin, il y a de forte chance qu'elle ne revienne pas.
Même si on joue contre plus faible, je me suis toujours engagé à demander si la personne souhaitait faire l'exo que je lui proposais.
Si je force la main, la personne ne revient pas.



La seule approche que je connais est celle de la compétition. Rien de pire qu'un jeune qui arrive dans un club et qui ne veut pas faire de compétition. Bien évidemment il faut que le club propose des compétitions adaptées aux débutants.


Franxis, le
Mon fils a voulu apprendre à jouer aux échecs parce que ses copains jouaient et il se sentait seul à ne pas savoir jouer en CE2 CM1.Ses copains jouaient parce que la directrice avait décidé que tous les enfants devaient savoir jouer aux échecs . Etre comme les autres.


Renan, le
Bonjour à tous...
Intéressant ton post rachmani...
Tu écris comme si le jeune sais déjà jouer et est déjà dans un club....Et la il y a un pas à franchir...Et c'est énorme...La réponse à ton post ne correspond pas pas au titre....Qu est ce qui a fait que tu as franchi une porte de club.???..
Franxis essayes d'apprendre à ton fils ou sinon inscrit le dans un club...Ne lâche pas le morceau...Il s'intéresse à quelque chose...Et ça c'est énorme...


ce qui est rigolo, c'est que je faisais ca en lycée, sans être en club.
J'avais à peine 1200 elo.
Je partais de zéro, des joueurs qui découvraient totalement. Je cherchai à intéresser. Je cherchai à faire revenir les gens.
Je proposai un maximum de chose pour qu'ils aient envie de revenir.
Je m'en sortais pas si mal en tant qu'animateur en herbe : Il y a en moyenne 20 personnes. les 10 échiquiers étaient sortis tous les midis.
Pour un lycée à 2000 personnes, c'est pas mal.

Après, par contre, pour ce qui est de ce qui se fait vraiment en club : là oui, il faut pas avoir peur de franchir la porte d'un club.
Le club affilié à la fédération va proposer des choses, grâce à son expérience et ses spécialistes. C'est clairement le message à passer.
Aller en club, ca évite de perdre du temps.

de mon retour d'expérience, je ne disais pas au gens venez au club (qu'en j'étais au lycée), je leur montrais un maximum de chose.
Ils étaient tellement content de pouvoir s'amuser avec des nouvelles choses qu'ils me demandaient quand et comment ils pouvaient venir.
Il m'arrivait souvent de tomber sur des joueurs qui s'aperçevait que grâce à de nouvelles connaissances, ils avaient une chance de gagner quelque parties. C'est là le nerf de la guerre.



Renan, le
C'est qui m'intéresse c'est de savoir comment tu t'y es mis????... Parents, amis???
Moi c'est mon père qui m'a appris... Mais je n'ai jamais poussé une porte de club....


Comment je m'y suis mis ? par la famille (père, frère).

un peu plus tard, l'échiquier électronique a permis de jouer quelques parties.
Aujourd'hui avec internet, il y a un sacré pas en avant concernant la dispo des infos.


Au passage, si vous souhaitez développer une mémoire extraordinaire, le livre de sébastien martinez (Une mémoire infaillible) donne des pistes intéressantes.

Nouvelle Question :
A QUELS THEMES VOUS ETES VOUS PETIT A PETIT INTERESSES ?

1. au début, pour moi, ca a été de savoir comment j'avais pu gagner mes premières parties.
2. les quelques sujets présentés dans "QI Spécial échecs".
3. Bien plus tard, silman.

Il a du se passer plus de 10 ans entre ces étapes là. Plus l'info est facile à trouver et dispo, plus il est possible d'intéresser aux échecs.
Aujourd'hui, grâce à Internet, il est plus facile de trouver des infos.
C'est, je dirai le manque de coordination qui plombe l'attrait du jeu.


Franxis, le
@ Renan , bien sur , je l'ai inscris en club . Ils ont été champions départementaux scolaires ; Sur 8 joueurs , 7 jouaient en club.


j'ai appris a jouer avec mon père qui était d'un niveau mondial, à l'âge de 6ans. lors de mon 1ier championnat régional, mon père dans mon dos , à chaque coup que je jouais , "soufflait" comme un bœuf, je ne faisais pas les "bons coups"..! en rentrant , après une discussion orageuse...! j'ai décidé de ne plus jouer..! j'avais à l'époque 11 ans. j'ai repris à l'armée lors des gardes ou un copain s'attablait seul pour étudier les parties et depuis je n'ai plus quitter le monde de la belle Caissa..!aussi quand j'enseigne (actuellement en TAP) aux enfants, je leur dit souvent ceci: si vous n'avez pas bien jouez ce n'est pas de votre faute , mais de la mienne car je ne vous ai pas assez expliquer ..!


@papymichel : ce sont les enfants qui doivent vouloir jouer, pas les parents qui les poussent. Ce qu'il faut ce sont des enfants qui disent "je veux aller au cours d'échecs", "je veux faire le tournoi"...

Ca me rappelle un doc télé avec un père qui emmenait ses fils au championnat de France. Ca commençait mal : "J'ai choisi les échecs pour mes enfants parce que...". Toute cette petite famille n'avait qu'un objectif c'était le titre. Ils étaient inscrits dans un club de la région parisienne qui ne prenait que les enfants précoces (je ne savais même pas que ça existait). Leur entraîneur allait jusqu'à leur faire des remarques sur leur façon de s'asseoir quand ils jouaient des parties amicales, même là la défaite était interdite... bref, vous voyez l'ambiance.
Evidemment ils ont obtenu un résultat moyen et la journaliste explique à la fin qu'ils sont rentrés chez eux en la plantant.
C'est dommage parce qu'au départ ils avaient un intérêt pour les échecs mais à cause d'un père trop présent ils ont sans aucun doute perdu une part de leur motivation pour le jeu.

Ce qui fait un bon joueur d'échecs ce ne sont pas les capacités intellectuelles purement techniques (mémoire, calcul, etc...) même si ça aide bien sûr. Ce qui fait un bon joueur d'échecs c'est l'envie de pousser du pion.

"si vous n'avez pas bien jouez ce n'est pas de votre faute , mais de la mienne car je ne vous ai pas assez expliquer"
Mouais... c'est quand même souvent de leur faute quand même, il faut leur faire remarquer leurs erreurs et ne pas tout prendre sur soi.


merci JLuc74 c'est tout à fait çà..! d'ailleurs avant le début des sessions en TAP, je demande à chaque enfant "pourquoi tu veux apprendre à jouer aux échecs?" afin de savoir si je fais de la "garderie" ou bien si c'est vraiment eux qui veulent apprendre..! et dès la 2eme leçon, ils s'éliminent seuls..!actuellement j ai une classe de 7 enfants hyper motivés et j'ai surpris une de leur conversation: mon père m'as dit va donc jouer au foot moi je lui ai dit : je préfère jouer aux échecs..! l'autre enfant lui a dis en riant: pas de problème j'ai pas a choisir , je joues uniquement aux échecs..!


Chemtov, le
''ils s'éliminent seuls''.

Ce serait bien. Mais si les responsables d'organisation les imposent, il faut tout de même composer avec.

C'est le grand problème des TAP (ou autres dénominations de ces activités périscolaires). Sur Strasbourg, par le périscolaire de la ville (nous avons d'autres périscolaires aussi), nous avons une vingtaine de groupes qui parfois ont jusqu'à 16 enfants. Disons 12. Dans ce cas, 4 sont vraiment intéressés, 4 sont moyennement intéressés (à nous de les accrocher davantage), 4 sont très peu voire pas du tout intéressés et parmi ceux-ci un ou deux sont carrément opposés car plus ou moins forcés d'y être à cause des parents. Là évidemment, ça bousille tout le boulot qu'on fait.

Bon, ce n'est pas le sujet. mais c'est pout dire que si l'école ( ou plutôt le périscolaire de courte durée, 7 à 10 semaines ) peut être une entrée dans les échecs, il est aussi difficile d'intéresser les enfants aux échecs lorsque ils sont empêchés par d'autres. En revanche dans des groupes sans perturbateur, sans ''erreur de casting'' quel plaisir c'est que de transmettre le goût du jeu !


"C'est le grand problème des TAP"
C'est au contraire tout l'intérêt des TAP tant qu'il s'agit de cycles courts.

Les échecs en TAP ce n'est pas pour faire progresser les échecs, ce n'est pas un club d'échecs, c'est fait pour les faire découvrir pour qu'ils rejoignent ensuite les clubs. Il est préférable que les enfants ne choisissent pas leurs activités afin d'en voir un maximum et qu'ils aient la chance de découvrir.

En TAP j'ai principalement des CP et CE1, à l'âge où il faut les initier. J'interviens dans une nouvelle école depuis cette année et depuis mardi j'ai ouvert un nouveau cours du club pour les enfants de cette école.

Sur le secteur où je fais les TAP j'ai maintenant 22 enfants au club et seulement 3 qui ne viennent pas des TAP. 18 ont été initiés en TAP auquel j'ajoute une petite dont c'est le frère que j'ai eu en TAP.


Chemtov, le
Bravo ! Chez nous, cela ne fonctionne pas. On voit près de 900 enfants par an, avec 6 animateurs diplômés, de profils variés. Et pourtant (même en faisant des tournois inter-écoles), la passerelle TAP-club ne fonctionne pas bien. En revanche, là où on a des séries plus longues de séances, et où c'est payant, on a un bon retour vers le club. Mais je pense que la taille des communes joue beaucoup. A quelle distance se trouve votre club de vos écoles ?


"On voit près de 900 enfants par an, avec 6 animateurs diplômés, de profils variés."
Je vois environ 200 enfants par an.

"Mais je pense que la taille des communes joue beaucoup."
Peut-être mais dans quel sens ?

"A quelle distance se trouve votre club de vos écoles ?"
10mn de marche dans un cas et 2mn pour l'autre (à peine plus que la rue à traverser).

Je pense avoir eu la chance de partir d'une situation totalement vierge et d'avoir les mains libres pour développer le club comme je le souhaitais même si je dépends d'associations multi-activités (qui m'aident bien plus qu'elles me freinent)


Chemtov, le
Dans quel sens. Et bien, c'est peut-être plus difficile de faire venir au club des enfants qui habitent dans des cités, avec obligation de prendre le bus, ou le tram (coût, distance, accompagnement des parents).


Je pense que chaque situation a sa solution.

Vous avez un nombre considérable de jeunes et je ne comprends pas très bien où vous situez votre problème vis-a-vis des TAP. Il ne faut pas espérer avoir plus de 5% des jeunes initiés en TAP qui rejoindront les clubs. Les TAP doivent vous permettre de faire 2 choses : renouveler vos effectifs et offrir un complément de revenu à vos encadrants.

Ensuite c'est une question de capacité d'accueil en locaux mais surtout en encadrants. Il me semble en regardant votre site web que vous n'avez qu'une seule adresse pour le club. Si vous intervenez dans une école pourquoi ne pas rechercher une structure à proximité de l'école pour accueillir des cours du club pour les jeunes qui ont été initié en TAP ? Une MJC par exemple pour laquelle le club serait prestataire ?

C'est en gros la solution qui s'est imposée pour moi, il est vrai dans un environnement totalement différent. Le club existe maintenant dans 3 communes de 5000 habitants environ, dans chacune des communes j'interviens dans une association différente qui accueille les activités du club.


Chemtov, le
Effectivement, nous avons des liens avec plusieurs centres socio-culturels de quartier. Nous intervenons même bénévolement dans un CSC, pour aider un autre club de Strasbourg ! Mais là aussi, l'organisation locale est déficiente et très peu d'enfants viennent. C'est curieux, alors que dans notre club (où c'est payant) nous sommes littéralement débordés (70 inscrits) et pas par des enfants venant des TAP. Et dans les écoles payantes (sections du club), c'est aussi le cas (170 enfants). Mais tous ceux-là restent pour toute l'année.

Quel est notre problème vis-à-vis des TAP ? De mobiliser nos intervenants pour une activité qui semble improductive (au niveau du Jeu d'Echecs). Du fait, comme dit précédemment, d'un recrutement aléatoire.


"Quel est notre problème vis-à-vis des TAP ? De mobiliser nos intervenants pour une activité qui semble improductive (au niveau du Jeu d'Echecs). Du fait, comme dit précédemment, d'un recrutement aléatoire."
Il ne faut sans doute pas chercher plus loin, le travail d'un intervenant en TAP n'est pas celui d'un intervenant en club.

En club on n'a affaire qu'à des enfants qui savent jouer, qui s'intéressent au jeu et qui ont fait le choix de le pratiquer en club. En TAP ça n'a rien à voir, pour la plupart les enfants ne savent pas jouer. On passe plusieurs séances rien qu'à apprendre les règles et en 6 ou 7 semaines il est très rare que ça dépasse ce simple apprentissage.

Il faut que l'animateur qui intervient en TAP soit non seulement conscient de ça mais également intéressé pas ça, qu'ils s'intéresse à tous les enfants.





​Le développement des échecs chez les enfants est consubstantiel de celui chez les parents.
Intéresser aux échecs, cela doit se faire sans mettre une carotte : Si la personne n'a pas envie d'aller en club, cela ne doit pas un motif discrimant ou on ne cherche pas à l'intéresser aux échecs.
Intéresser aux échecs, et inciter à aller en club doivent être deux axes distincts.
Si on n'a pas le droit d'accéder au savoir échiquiéen parce qu'on a une vie de famille, parce qu'on a un boulot, là il y a un problème.
Il faut avoir l'honnêteté de proposer un contenu adapté à celles et ceux qui ne peuvent consacrer que peu de temps par semaine aux échecs.
Comment peut-on convaincre des parents de l'intérêt de ce domaine pour leur progéniture si personne ne s'adresse à eux ni ne leur propose du contenu adapté à leur train de vie...
Si personne ne prend soin des adultes, comment peuvent-ils à leur tour prendre soin de leurs enfants au niveau échiquiéen.
Je ne crois qu'il y ait un seul domaine qui se soit développé sans parler à toutes les générations, tous les âges.
Parler club, parler compétition, cela a du mérite.
Pour autant, cela reste à l'échelle macroscopique et il faut parler aussi à l'échelle microscopique.
J'en avais déjà parlé, au niveau du secondaire, au niveau CE, et bien d'autres structures, il y a des choses à faire, un savoir commun à partager.​



"Intéresser aux échecs, et inciter à aller en club doivent être deux axes distincts."
Je suis d'accord avec ça.

"Convaincre des parents de l'intérêt de ce domaine pour leur progéniture"
Par contre je déteste ça, ce sont les enfants qui s'intéressent aux échecs pas les échecs qui auraient un intérêt quelconque pour les enfants.


Chemtov, le
''Aller en club'', là aussi, cela semble être une représentation bien différente suivant les régions. Chez nous, au club, chaque année, nous accueillons aussi des enfants, complètement débutants, qui commencent à zéro (nous avons quatre formateurs, simultanément, le mercredi, pour s'occuper des différents niveaux). Quant aux parents, on ne leur demande pas d'intervenir (surtout pas pour certains!). On veille surtout à ce que la motivation vienne des enfants.


Je me suis pas forcément bien exprimé je voulais dire que si les parents éprouvent un intérêt pour eux-mêmes à jouer aux échecs à s'amuser à apprendre des choses intéressantes alors ils comprendront mieux que l'intérêt qu'il y a dans les échecs pour leurs enfants mais il n'y a aucune obligation et il n'y a aucun intérêt à forcer à faire des échecs.

Dire que soit disant ça rend intelligent patati patata c'est pas ça qui va donner vraiment envie de jouer
Partager sur pourquoi on adore ce jeu-là et tout le temps qu'on y passe, pourquoi on y passe autant de temps là par contre c'est communicatif et ça peut attirer du monde

Jouer avec pendule
Jouer avec des joueurs plus fort qui peuvent donner des idées, fréquenter du monde échiquieen, il y a des choses très intéressantes là-dedans

Pour les spécialistes c'est tellement implicite c'est tellement évident, ce qui plait, ce qui attire, qu'il en oublient d'en parler

Donner du temps à des joueurs un peu moins fort partager sur son expérience s'apercevoir qu'ils passe du temps sur les échecs, s'apercevoir qui viennent demander des infos, qui s'intéressent, qui recherche par eux-mêmes de des infos là c'est tip-top


@Rachmani : Tes propos me rassurent.

"Pour les spécialistes c'est tellement implicite c'est tellement évident, ce qui plait, ce qui attire, qu'il en oublient d'en parler"
Ce qu'oublient trop souvent les joueurs pris dans leur passion c'est que cette passion n'a rien d'évidente, il n'y a qu'une petite partie de la population qui peut se suffisamment prendre au jeu pour rejoindre un club et y rester. Quand on démarre un club par exemple il y a un turnover très important. Aucun des 10 joueurs qui ont commencé quand j'ai ouvert le club n'étaient encore présent au début de la 3ème année. Avec le temps les vrais passionnés restent (heureusement).

@Chemtov :
"Chez nous, au club, chaque année, nous accueillons aussi des enfants, complètement débutants, qui commencent à zéro"
Je ne les refuse pas bien sûr même si je n'ai pas de cours adapté mais je trouve que ça n'a pas de sens. On ne va pas inscrire un enfant au foot quand il n'a jamais tapé dans un ballon, un enfant a qui on n'a pas au moins montré le déplacement des pièces et qui n'a pas montré d'intérêt n'a pas grand chose à faire dans un club.







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