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Championnats scolaires - Lettre ouverte au Président de la FFE par grandesorciere le  [Aller à la fin] | Actualités |
Monsieur le Président de la Fédération Française des Echecs,


Lors du Comité Directeur fédéral du 31 mars 2012, la Fédération, par la voix de la Déléguée aux Compétitions du secteur scolaire, a réaffirmé sa volonté que les phases finales des championnats de France scolaires ne se déroulent plus sous la forme de rencontres physiques. Dans le respect des engagements préexistants, la ville de La Flèche (Sarthe) organisera bien la finale nationale des écoles pour la saison prochaine mais pour les collèges et lycées, puis la saison suivante également pour les écoles, il est prévu que ces rencontres se déroulent intégralement sur internet.

Les 8, 9 et 10 juin derniers, lors des finales nationales écoles et lycées qui ont été organisées à Hyères (Var), l’annonce officielle de cette mesure lors du discours d’ouverture des compétitions a provoqué un émoi unanime auprès des responsables des équipes présents en nombre. La plupart d’entre eux sont des bénévoles de terrain, engagés depuis plusieurs années dans le suivi de ces compétitions, souvent par ailleurs chevilles ouvrières de leurs clubs locaux. Et ils ne comprennent pas qu’une telle décision ait pu être prise sans consultation préalable.

Les finales nationales scolaires, pouvant impliquer un contingent de joueurs et d’accompagnateurs de 200 à 300 personnes, ne sont que la partie émergée d’une mobilisation bien plus vaste. Si l’on additionne tous les joueurs participants aux phases initiales de la compétition, au niveau des départements, c’est plusieurs milliers de joueurs qui sont concernés.

Lors des phases départementales qui sont des tournois individuels, peuvent se mettre à jour les établissements ayant un nombre de joueurs suffisant pour monter une équipe. Lors des phases académiques, certains participants encore peu aguerris découvrent que la pratique individuelle peu se décliner au sein d’une équipe, avec les responsabilités particulières d’engagement que cela comporte. Lors des finales nationales, les joueurs parfois encore bien jeunes découvrent l’autre et l’ailleurs avec des adversaires aussi forts qu’eux qui viennent d’endroits très éloignés de leur ville d’origine.

Au gré de ces trois phases de compétition, dans un crescendo, les enfants participent à une véritable aventure humaine, du tournoi départemental indifférencié d’un tournoi classique jusqu’à la finale nationale, pour les établissements qualifiés, où certains parmi les plus jeunes passent pour la première fois de leur vie deux nuits loin de leurs parents. Les enfants qui ont goûté une fois aux finales nationales sont d’ailleurs généralement les éléments les plus moteurs lorsqu’il s’agit de reconstituer une équipe pour la saison suivante. Il serait hasardeux de penser que des parties jouées sur ordinateur déclencheraient le même engouement.


Par ailleurs, le projet de dématérialisation n’est pas sans poser de problèmes tant techniques qu’éthiques.

Lors du séminaire national du 1er juin à l’E.N.S. Cachan (Jeu d’échecs à l’Ecole : Pourquoi ? Comment ?), organisé par le Ministère de l’Education National et la F.E.E., les participants ont pu assister à une présentation du serveur de jeu en ligne MatPat du C.R.D.P. de Rennes. A cette occasion, Dominique Ruhlmann, responsable des compétitions sur ce serveur de jeu, a clairement indiqué que la grande hétérogénéité des réseaux informatiques dans les établissements scolaires ne permettait pas une totale couverture du territoire national. Le premier risque d’une dématérialisation des rencontres serait donc de voir certains établissements scolaires exclus de fait de la compétition.

Il n’y a encore pas si longtemps, notre discipline a négativement attiré l’attention de la presse nationale et internationale suite aux soupçons de triche organisée pesant sur des membres de l’équipe de France au championnat du monde par équipes de Khanty-Mansyik (Russie) du 21 septembre au 3 octobre 2010. Si de pareils soupçons ont pu se faire jour à un tel niveau de compétition, lors de véritables rencontres physiques en réunion publique, les soupçons ne pourraient qu’être plus important encore dans le cadre projeté de rencontres dématérialisées.

Pour l’heure, dans les établissements scolaires, les intervenants apprennent aux enfants à bien se tenir à table, tant dans le respect de l’adversaire que de leur propre réflexion. Les valeurs intrinsèques d’échange que porte notre jeu font d’ailleurs généralement consensus quant au rôle qu’il peut jouer dans la sociabilisation des enfants. Le passage du jeu sur support informatique est de nature à rendre plus confus le passage de ces valeurs auprès des plus jeunes.

Pour terminer, l’adoption d’internet pour les phases nationales scolaires aurait pour effet de déplacer la gestion matérielle de la compétition au cœur même des établissements scolaires et forcément sur le temps scolaire. Alors qu’à l’heure actuelle, tant au niveau national que lors des phases plus locales, ce sont essentiellement les clubs qui mettent en œuvre les moyens tant humains que financiers à la tenue de ces différentes rencontres. Si les clubs et les établissements scolaires ne parviennent pas à se mettre d’accord pour le suivi de ces compétitions, les clubs risquent tout simplement de se désengager entraînant avec eux toute la pyramide organisationnelle d’une compétition plus que trentenaire.


Pour toute ces raisons et bien d’autres encore, je vous demande donc, Monsieur le président, de reconsidérer la décision prise de ne plus organiser les finales nationales scolaires sous forme de rencontre physique.

Cordialement,


Stéphane Pinçon
Comité des Echecs des Hauts-de-Seine – Responsable Jeunes, Correspondant Scolaires
Cercle d’Echecs de Bois-Colombes – Responsable des équipes scolaires


Si on était le premier avril, j'aurais cru à un poisson, mais visiblement l'équipe actuelle de la FFE trouvera toujours le moyen de nous surprendre ...

A ce rythme en 2025, les compétitions phares de la FFE ne se dérouleront plus que sur internet et en bullet. Bienentendu les nulles n'existeront plus, celui qui gagne au temps remporte la partie (c'est-à-dire celui qui a la meilleure souris et meilleure connexion)


dan31, le
je m'implique un peu avec les scolaires et cette décision est une c... sans nom. Le texte de grandesorciere est parfait, pas grand chose à ajouter. Les gamins trouveront bien sûr ça beaucoup moins sympa, et l'organisation sera beaucoup plus complexe. A mon avis, de nombreux clubs et établissements seront certainement amenés à renoncer.


N'importe quoi.... Et l'année prochaine la FFE compte utiliser ce système pour le championnat de France ?




Oui là, ça devient grave... J'ai mené à bout de bras un club de collège pendant 5 ans, avec notamment des rencontres inter-établissements, grâce à la plateforme MatPat, évoquée dans ce fil. Une constatation s'est imposée rapidement ; les élèves sont loin d'être des modèles de conduite ! Insultes très fréquentes (au moyen du tchat), triches sous forme de coopération entre élèves ou consultation de moteurs (plus rares) ; il était absolument impossible de les laisser sans surveillance. En pratique, il faut être derrière tous les élèves, ou presque. Je n'insiste même pas sur les problèmes techniques, genre coupure de réseau à un moment critique, les incomptabilités logicielles avec JAVA, sans oublier les difficultés d'installations de MatPat, etc... Encore heureux que j'avais la chance de disposer d'une salle informatique, que mon chef d'établissement avait accepté de me réserver prioritairement, dans le cadre des activités du foyer entre midi et deux. Mais tout le monde n'a pas cette chance. Encore heureux aussi que je m'occupais de l'informatique de l'établissement (j'étais AE TICE), ce qui me laissait la facilité de modifier les images des stations sans passer par une tierce personne...

En bref, j'ai la nette impression que les personnes qui ont pris cette décision n'ont jamais mis les pieds de leur vie dans un club scolaire...


Pour moi, cette décision relève d'un point de vue pratique de l'utopie complète...


Pas mieux qu'Akiba.

Je rajouterais juste qu'avec ce dispositif, on détruit le côté convivial des échecs pour se concentrer uniquement sur l'aspect sportif ce qui pour ce type de compétition est fort dommage.



Je suis plus ou moins d'accord avec vous car certes çela pourrai favoriser la triche, certes çela enlève le coté convivial des echecs mais les deplacements ont un coup et certains lycée/collège/école voir même départements et régions n'ont pas les moyens (ou pas l'envie) de financer un tel déplacements surtout que les echecs ne sont pas très développés. Notre equipe de lycée en a été victime cette année, je cite :"on n'a pas un tel budget pour les echecs"


Nous avons accompagné notre enfant par 2 fois à ces finales scolaires. Cela a été un grand moment d'aventure et de pur bonheur entre enfants, parents, accompagnants et organisateurs. Sans compter la découverte à chaque fois d'une région et le frisson de la compétition pour les petits et les grands.

Un grand moment de convivialité et d'humanité impossible à reproduire devant une machine.

Comment promouvoir d'ailleurs le jeu d'échecs en négligeant l'aspect psychologique de la confrontation directe ? Cela fait partie prenante du jeu et la tension d'une partie en fait un sport à part entière.
De plus, jouer en ligne permettra à certains de s'assister de logiciels. Beaucoup en ont fait l'expérience en jouant en ligne contre des adversaires réputés faibles, mais soudainement un peu trop parfaits.

Cette décision semble donc incompréhensible. La fédération tiendrait-elle ses conseils par PC interposés et en aurait-elle déduit un avantage certain sur les relations et la convivialité entre les membres du comité directeur ?
Nul ne peut l'imaginer.

Quant aux coûts du voyage, oui ce n'est pas indolore, mais l'aventure valait bien quelques sacrifices. Demandez aux camarades antillais qui se déplacent chaque année sans se plaindre...
Et puis l'année prochaine nous comptons bien avoir le support de notre mairie si l'équipe se qualifie (et si bien sûr le déplacement ne se résume pas à l'échange de quelques bits électroniques). A nous parents, de nous faire entendre !
C'est le moins que nous puissions faire pour nos enfants.

En souhaitant que le bon sens prévale...



ins2929, le
Très bon texte de GrandeSorcière. Les compétitions scolaires touchent un public particulier, elles apportent motivation, esprit d'équipe et niveau abordable pour des enfants qui n'iraient pas forcément dans un open classique.

C'est une passerelle très utile entre la formation de masse en milieu scolaire et le jeu d'échecs de compétition ou en club.

Je ne connais pas les arguments qui ont motivé cette étrange décision de laisser tomber cet évènement atypique et très utile du calendrier fédéral.


"Un grand moment de convivialité et d'humanité impossible à reproduire devant une machine" ; c'est exactement ça ! Il faut absolument préserver cet aspect de la compétition, surtout entre jeunes élèves. C'est un facteur de sociabilisation, l'un des nombreux bienfaits d'une rencontre sportive.


La décision doit faire partie du wagon de mesures concernant les échecs à l'école...


Le problème vient certainement de l'organisation des finales qui est certainement une galère récurrente, c'est pourquoi il devrait y avoir selon moi juste 10 équipes qualifiées au lieu des + 20 actuelles dans chaque catégorie.

Il n'y a pas si longtemps, on devait passer un tour supplémentaire contre une autre académie pour se qualifier, ce qui donnait une douzaine d'équipes pour la finale.

L'idée d'internet est a tenter en parallèle et je ne crois pas trop à la triche car je ne vois pas un responsable risquer sa réputation entre les mains de ses jeunes élèves qui pourraient trop parler... Sinon on pourrait faire venir deux arbitres extérieurs pour la finale entre les deux dernières équipes encore en jeu.


Oui pour la finale... Et pour les phases qualificatives ? C'est à la base de la pyramide que se poseront les problèmes...


Je joue sur un site où on peut mettre plusieurs jours pour jouer nos coups et où il est interdit de s'aider, ben sur une centaine d'adversaires, je pense être tombé sur un seul tricheur et encore je peux me tromper... Peut-être qu'une caméra filmant la salle de jeu pourrait instaurer un peu plus de confiance...


Le problème n'est sans doute pas la triche, il faut bien sûr un arbitre de chaque côté.

Non, le problème, mis à part les problèmes de logistique, c'est la virtualisation du jeu qui est une dérive négative du jeu et qui en donne une image faussée. C'est autant un problème de convivialité qu'une entorse aux valeurs psychologiques du jeu. La poignée de main en début de partie est un geste très important à tous les niveaux et bien sûr chez les scolaires.

Regardons du côté du sommet de la pyramide si cette mesure y était appliquée, je veux parler des tournois de haut niveau. Vous imaginez un Mémorial Tal, un championnat du monde ou un championnat de France avec des joueurs qui restent chez eux et se connectent ?

Ce n'est pas parce que c'est techniquement possible que c'est souhaitable.




Dcax, le
C'est comme retransmettre les parties d'un tournoi correctement...

C'est pas parce que ils y arrivent très bien au fin fond de la Sibérie qu'on peut avoir la même chose dans notre pays sous développé.

De toutes façons, y en a qui vont rajouter ça au bilan positif des dirigeants... Les autres....




Je suis plutôt en accord avec les réactions indignées, mais celles-ci me rappellent les oppositions à la télé-médecine. L'idée pour un médecin de ne pas se déplacer pour examiner un patient est encore plus contestable, il n'y a pas de contact physique, la relation médecin-patient est "deshumanisée" et pourtant c'est de plus en plus souvent la seule solution dans certaines régions qui sont devenues des déserts médicaux (on pourrait inciter un peu plus les médecins à y habiter, mais là n'est pas le sujet).
Organiser des compétitions a un coût, les déplacements aussi (sans parler du coût écologique), les ressources sont en diminution du fait de la crise des finances publiques, on peut comprendre que les instances cherchent des solutions alternatives...


Soutien total à Stéphane Pinçon
Supprimer ces compétitions ou les transformer en pitrerie porterait un coup terrible aux Echecs que la FFE veut justement développer .


Ils ont peut être inventé la tricherie pour donner des idées ?!! Non mais.
Vous me faites rigoler
N'oubliez pas le cas de Touzane qui s'est qualifié via Internet et qui a battu Anand.
Bon, c'est vrai qu'après il a pris une belle danse et maintenant, il ne me semble plus que cela existe.
Je suis partisan du fiasco: laissez les faire, c'est très pédagogique.
Tout le monde doit avoir sa chance.
Bon ptetepa sur le dos des gamins.....
mais quand ils l'auront bien foiré une fois, ils n'y reviendront peut être plus.


ins8911, le
+1 avec la sorcière
même si ça doit être un travail considérable, je pense qu'il faut garder la dimension "réele"
C'est sur que ça a un coup, mais ce n'est qu'une fois par an....
Quand à parler du cout écologique..... ces salauds de joueurs d'échecs qui déplacent 200-300 gamins une fois par an devrait trouver un moyen de réduire les émissions de carbonne, c'est vrai à la fin du 5ième siècle de compétition, ils auront autant pollué qu'un grand prix de F1 (désolé ça m'a échappé, mais quand je vois qu'on compte l'équivalent carbonne d'une courgette, je me dis qu'il ne doit rien avoir d'autre à faire en France)

Non blague à part, quand je jouais étant gamin, mes meilleurs souvenirs sont dans des championnats avec des copains qui essayaient de regarder les autres, le classement .... essayer de faire des tactiques dans les matchs..... Je pense que ce serait dommage de renoncer à tous ça.


Ça me rappelle un roman d'Asimov, "Face aux feux du soleil", qui décrit une planète où plus aucun contact physique n'intervient entre les habitants, qui se rendent visite en projetant des hologrammes ; je croyais que c'était de la
Science-fiction...


En fait, il a été décidé le week end dernier de supprimer purement et simplement la phase finale pour toutes les catégories...
Il n'y que la finale primaire 2013 qui est maintenu car il y a déjà un organisateur.
C'est incompréhensible. Il y a encore de la pub sur le site de la ffe pour une interview d'un Recteur d'Académie sur les effets bénéfiques de l'enseignement des Echecs à l'école!




dan31, le
Tu es sûre ? Si c'est vrai, c'est une énorme connerie. D'autant plus étonnante que la phase finale collège qui vient de se dérouler à Montrevel en Bresse a été un grand succès d'après ce qu'on m'a dit.

Ces phases finales nationales sont essentielles afin d'accrocher des collégiens aux échecs. Les phases départementales et académiques sont beaucoup moins intéressantes car elles comportent souvent peu d'équipes de niveau correct. Beaucoup de joueurs de collège n'ont pas la culture club d'échecs et sont motivés par les finales nationales. Dans l'établissement avec lequel je travaille, la perspective de participer à ces finales a motivé de nombreux jeunes à former une équipe N6 adultes, à participer à de la N4 ou N3 jeunes et à des petits tournois. A mon avis, sans la carotte d'une aventure aussi fédératrice que la finale nationale, certains (beaucoup ?) vont se démotiver.

Cherche-t-on vraiment à développer le jeu d'échecs si on prend une décision aussi stupide ?


oui, je suis sûre, cela a été annoncé à Montrevel, mais cela a fait un tel tollé que cela peut encore évoluer.


Le réponse se trouve dans la question: Avez vous comparé des comptes anciens approuvés en AG et la situation actuelle.
Ensuite, il faut tracer le pognon : D'où il vient et où il aboutit. Si c'est une personne morale, il faut continuer de le pister
Autrefois quand il y avait des phases finales, une partie était prise en charge par la fédé. Le reste des dépenses était réparti entre tous les (clubs) participants, à égalité. La fédé reversait ensuite à chacun un montant qui était fonction des dépenses engagées et généralement, tout le monde était couvert.
En 1970, on remboursait les clubs jouant la Coupe de France pour leurs dépenses s'ils se qualifiaient pour les 1/16° de finale..

La licence ne coûtait pas très cher et on savait le faire.
Maintenant, en 2012, on a une fédé avec des pros qui en sont salariés, une licence dont les tarifs relèvent du luxe, des sponsors qui alimentent à tire-larigot, et des pros qu'on recrute à l'étranger .
J'ai même cru comprendre que certains se regroupaient dans un même club.

La grosse différence, c'est que les clubs ne voient pas grand chose leur revenir, sauf peut être la bise pour les vainqueurs.
c'est vrai que cela ne coûte pas grand chose et on est content quand la fille est jolie.
Si maintenant vous me dites que c'est les dirigeants qui déconnent, je vous rirai au nez: c'est bien fait pour vous: fallait pas les élire.
Moi , je ne suis pas licencié donc je n'ai rien à ajouter, ni à dire.
On a les dirigeants que l'on mérite et si tout le monde s'en fout, pourquoi diable protester ?


A priori, ce n'est pas vraiment une question d'argent, c'est plutôt parce qu'ils ont du mal à trouver des organisateurs.
il faut savoir que chaque participant (enfants et accompagnateurs) paie environ 50 euros pour pouvoir participer au championnat de France (où on est logé et nourri)


Pour Paris, zéro collège lors de la dernière finale académique et seulement quatre écoles primaires sur facilement 200 écoles où sont enseignés les Echecs...

Pour développer les Echecs, il y a mieux que les championnats scolaires, par exemple voir le club de Bois-Colombes qui organise des tournois scolaires...

Je connais plein de clubs qui ont des "contrats" juteux avec les écoles mais n'assurent pas, soit par incompétence, soit parce qu'ils s'en fichent, soit parce que c'est devenu une façon de s'enrichir...




Laure, ton raisonnement est corrompu par la force de l'habitude. Voilà plus précisément comment cela se passait dans ces années là.
Les seuls qui contribuaient étaient les clubs et la Fédé. Le club répercutait cela dans son budget mais finalement plus le club était important moins la participation du joueur était importante Et généralement, les clubs prévoyants avaient déjà prévu ce genre de dépense au début de la saison (budget) . Le(a) gamin (e) avait l'impression de ne rien payer puisque c'était noyé dans la masse de la cotisation club..
Le responsable national évaluait la dépense engagée et faisait participer chaque club en fonction d'une quote part fonction du nombre de joueurs qualifiés. Le delta était pris en charge par la Fédé dans la limite des crédits votés..
Le club organisateur avait en charge toute la logistique mais hébergements et repas etaient aussi pris en compte ainsi que les frais de déplacements.De ces montants étaient déduits les participations d'éventuels sponsors et les subventions diverses (ligues, municipalités, collectivités). Au final, l'organisateur servait de zone tampon mais il s'en sortait toujours puisque tout était carré au départ.
L'idéal, c'était quand les crédits votés au buget fédéral étaient supérieurs aux dépenses: on avait bien travaillé.

Maintenant, on attend l'éventuel organisateur comme une victime au coin d'un bois.


Avez vous vu quelque part un cahier des charges ?? On lui demande de tout assurer!!!!.

Comment voulez vous dès lors trouver des organisateurs ?....

Le pire c'est que tout le monde trouve cela normal ....

Moi pas.



D'ailleurs, il me semble que les ligues prélevaient la part club et la reversaient à la fédé: ils savaient combien chaque ligue aurait droit de qualifiés. Ceci facilitant cela.
Regardez comment circule le pognon de nos jours et tirez en vous même vos conséquences.
C'est toujours comme cela quand on mélange des pro et des amateurs: les uns cherchent à gagner leur vie et les autres cherchent à produire du beau jeu. C'est humain .

Il y a bien un jour où cela s'arrêtera.. Il a bon dos l'outil informatique.


dan31, le
ref mynhoss : s'il y a des problèmes à Paris, y en a-t-il partout ? Visiblement non. Du reste, il y avait des équipes d'Ile de France de bon niveau. Si ce que tu dis est vrai, le comité de Paris ou les clubs de Paris ne font pas de boulot en milieu scolaire, et il faudrait priver les autres qui bossent bien de ces championnats ?


Prenons le 92 où c'est Stéphane Pinçon en personne le responsable, ben seulement 49 écoliers représentant 10 écoles alors qu'il y a là aussi dans les 200 écoles où les Echecs sont enseignés !


Par contre, le club de Stéphane (qui organise les championnats scolaires) organise aussi trois fois par an des tournois scolaires réunissant environ 300 participants de la ville, d'où ma conclusion qu'un simple tournoi scolaire apporte plus au développement que les championnats scolaires.

Je suis également très surpris de ne pas voir des écoles de Clichy pourtant très proche du lieu d'organisation...

20 villes du 92 x 300 participants = 6000 licenciés et normalement la même chose à Paris si les clubs faisaient correctement leur boulot !




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